Avec Amyl & The Sniffers, le punk a un futur (et un présent)

Un jour / Un son : “Got You”. Amy Taylor, chanteuse-hurleuse de ces bêtes de scène grandies à Melbourne, saute à pieds joints entre Betty Boop peroxydée et AC/DC en short lamé… Accompagnée de ses ex-colocataires Bryce Wilson (batterie) et Declan Martens (guitare), rejoints par Gus Romer, le bassiste coiffé (?) comme un clown flippant (chauve devant, mulet derrière), elle prouve que le punk a un futur. Et surtout un présent trash et sexy, forcément.

Nouvel album “Amyl & The Sniffers” (Rough Trade) disponible.

En concert le 27 mai à la Boule noire, Paris 18, le 29 mai à La Poudrière, Belfort (90).

MATEZ aussi un live de “Balaclava Lover Boogie” au Howler de Melbourne

Clara (Luciani) et le chic type en plein retour vers le futur

Un jour / Un film : “Le Choc du futur”. Marc Collin, l’homme de Nouvelle Vague, qui aime les femmes qui chantent, est passé pour la première fois derrière la caméra pour tourner son premier long-métrage “Le Choc du futur”, avec Clara Luciani, Alma Jodorowsky, Elli Medeiros et Philippe Rebbot.  Annoncé en salles le 19 juin, ce film est le vrai-faux biopic d’une musicienne électro qui invente un son nouveau en 1978… L’occasion de revenir sur le parcours des femmes dans la musique électronique en France. Voici le premier titre inédit parfaitement électro-pop, extrait de de la B.O. Qui pourrait bien devenir un hit de l’été 2019.

Film “Le Choc du futur”, de Marc Collin, avec Clara Luciani, Alma Jodorowsky, Elli Medeiros et Philippe Rebbot, en salles le 19 juin.

Connaissez-vous le chouchou d’ezik ?

Après “Keep the Change” que ezik vous proposait il y a un mois, Mattiel Brown, notre chouchou d’Atlanta se (barbe qui) pique de jouer au mec français dans “Je ne me connais pas”, deuxième extrait de son deuxième album à venir, et nouvelle pépite pop soul avec guitare et orgue d’époque. Et cette voix, quelle voix !, effrontée et élastique. Mattiel, on t’aime !

Nouvel album “Satis Factory” (Heavenly Recordings/Pias) disponible le 14 juin.

En concert (recommandé, la Miss est une jolie bête de scène) le 3 août au festival Le Chien à plumes à Langres (52).

ECOUTEZ ici et sur la ezik.TV “Je ne me connais pas”

Partez à La Bonne Aventure, le festival aux concerts surprises

Approchez Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, ezik va vous dire La Bonne Aventure… Pas dans la caravane, non, plutôt les pieds dans l’eau (fraîche), à Malo-les-Bains (Dunkerque Grand Littoral) pour le festival du même nom. Sa 3e édition, les 22 et 23 juin, mêlera à nouveau des concerts d’artistes pas forcément programmés partout – cette année, ezik vous recommande Charlotte Gainsbourg, Thérapie Taxi, Feu! Chatterton, Boys Noize et Parcels – et les parcours secrets qui font l’originalité de ce rendez-vous. Pour la modique somme de 8 €, ils invitent le public à monter dans un bus totalement noir sans savoir ou il va et qui il va voir… il se retrouve alors dans un endroit insolite (château, église, piscine, etc.) pour un un concert magique.

Festival La Bonne Aventure, les 22 et 23 juin, à Malo-les-Bains, Dunkerque (59).

“La Rua Madureira”, Bon Entendeur rhabille le génial Nino Ferrer

Un jour / Un son : “La Rua Madureira”. Le collectif Bon Entendeur, cornaqué par Nicolas Boisseleau, Arnaud Bonet et Pierre Della Monica a inventé la bande-son de la revue Schnock, donc de nos nostalgies de young timers, à écouter en DS ou 504, chemisette à fleurs en tergal largement ouverte sur torse hâlé. Ou comment réinterpréter, remixer même, des pépites downtempo ou des dialogues inoubliables, qui firent la gloire de leurs interprètes dans les années hippies. Après “Le Temps est bon” (1972), de la Québécoise Isabelle Pierre (pour la BO des “Mâles”) gentiment boosté pour before sous le soleil, Bon Entendeur, tout juste parti dans une grande tournée française, s’est intéressé à “La Rua Madureira” (1969) composée par Diane Beretta et écrite par Nino Ferrer, d’après le thème d’une pièce (“Insensatez”) du guitariste Antonio Carlo Jobim, histoire dramatique d’un amour brisé dans un crash de Caravelle. Un remix parfait pour chiller sur une plage de Rio de Janeiro (Madureira est un quartier pauvre mais très animé de la ville).

Premier album “Aller-Retour” (Columbia/Sony) disponible le 7 juin.

En concert le 16 juin au Biches Festival (gratuit), Cisai Saint-Aubin (61), le 22 à Metz, gratuit (57), le 28 au festival Montauban en scènes (82), le 29 au festival La Nuit de l’Erdre, Nort-sur-Erdre (44), le 30 à La Crème Festival, Villefranche-sur-Mer (06), le 3 juillet au Fnac Live (gratuit), Parvis Hôtel de ville, Paris, le 7 au Delta Festival, Marseille (13), …, le 19 septembre à Strasbourg (67), le 5 octobre à Lyon (69), le 10 à Cenon (33), le 11 à Ramonville (31),… le 9 novembre à Lille (59), etc.

Mickaël, sa Laguna et La Honte

Un jour / Un son : “(Mickaël a trop tuné sa) Laguna”. “Pluie violette” (reprise honteuse de “Purple Rain”), “Le Modèle” (inspiré par Kraftwerk), “Camping sauvage” (comme son titre l’indique), “La Queue (à Pôle Emploi)” (revenez demain…), “Qu’est-ce que le bukkake?” (est-ce que ça se mange ?) ne dépassaient pas le stade (anal) du délire électro-alcoolisé au chouchen. Et puis, il y a tout juste trois ans, le trio rennais La Honte (Charles au chant, Mathieu à la guitare et ? aux claviers) a raconté l’histoire de Mickaël qui a trop tuné sa Laguna. Une histoire de loose magnifique (“j’aime ma voiture, je voudrais la serrer dans mes bras”), portée par des arpèges de guitare entêtants. Depuis La Honte se cache. Pourquoi ?

Photo : Clément Harpillard

Emotional Oranges, juicy groove

Un jour / Un son : “Someone Else”. Il paraît que ce duo mixte de Los Angeles est constitué de la coach vocal d’Adele et de l’ingénieur du son de Drake… En attendant confirmation du casting, on danse chaud bouillant sur le groove humide et funky de “Someone Else”.

Premier EP “The Juice Vol. 1” (Avant Garden Records) disponible le 10 mai.

En concert le 3 juin au Point Ephémère, Paris 10.

ECOUTEZ ici “Personal”

“90′s”, le good trick de Jonah Hill

Courrez ou skatez voir ce film, le premier de Jonah Hill, qui raconte comment le jeune Stevie “Sunburn” (le bluffant Sunny Suljic) réalise son rêve de devenir skateur (et aussi un homme en accéléré) en compagnie d’une bande de slackers d’où émerge Na-Kel “Ray” Smith, rappeur qui a fricoté avec Tyler The Creator et Earl Sweatshirt, et sorti son premier album en janvier, “Twothousand Nakteen”. La bande-son mêle des pépites 60′s (le magnifique “Gyöngyhaju lany” des Hongrois de Omega, 1969), des hits du hip hop 90′s (“Tearz” de Wu-Tang Clan, “Sucka Nigga” de A Tribe Called Quest, “Ya Playin’ Yaself ” de Jeru the Damaja, “Mistadobalina” de Del Tha Funkee Homosapien), des classiques grunge et punk rock (“Wave of Mutilation” des Pixies, “Where Did You Sleep Last Night?” de Nirvana) et la musique composée spécialement par Trent “Nine Inch Nails” Reznor.

ECOUTEZ ici la bande originale de “90′s”

Muddy Monk et sa bande-son des grands espaces

Un jour / Un son : “Splash”. Le clip tourné par Félix de Givry, avec Alma Jodorowsky, en plein cœur de la Patagonie, illustre idéalement la musique de plein Air (le duo français a manifestement inspiré le musicien suisse de Fribourg) de Muddy Monk… Une bande-son des grands espaces, planante bien sûr, mais émouvante d’abord, comme un premier grand voyage. Laissez-vous emporter.

Premier album “Longue Ride” (Half Awake Records) disponible.

En concert le 31 mai au Week-end des curiosités, Toulouse (31), le 10 juillet au festival Days Off, Paris, le 14 aux Francofolies, La Rochelle (17), le 28 au Midi Festival, Hyères (83).

“Little Red Rooster” : quand les Stones avaient encore le blues

Pour le plaisir, on se repasse le “Little Red Rooster” de Willie Dixon repris par les Stones en 1964. Enregistré en septembre 1964 au Regent Sound Studios sur Denmark St. à Londres, le single sort en 45-tours mi-novembre et se classe numéro un des ventes en Angleterre en décembre. C’est le deuxième number one des Stones après “It’s All Over Now” et un pari gagné par Jagger & Co contre leur producteur, Andrew Loog Oldham et leur maison de disques moyennement chaud pour qu’ils replongent dans le blues des origines alors que le rock et la pop leur tendent les bras.

Ecoutez ici la version originale de la chanson interprétée par Howlin’ Wolf, sous le titre “The Red Rooster”, en 1961.

Avec Tshegue, la roue tourne et vous emporte

Après avoir mis le feu à des milliers de festivaliers renversés par la transe afropunk de Faty Sy Savanet et Nicolas “Dakou” Dacunha, le duo Tshegue, que ezik vous faisait découvrir il y a tout juste un an avec “Muanapoto”, revient avec “The Wheel”. Un concentré de gqom sud-af, de grime british, de bass music qui vous roule dessus (dans un clip in vivo réalisé par Renaud Barret) et vous laisse extatique ! Suivez Tshegue jusqu’au bout de la transe, si vous avez le cran. And Don’t Look Back !

Ecoutez ici le remix de “The Wheel” par DJ Marfox. 

En concert le 10 mai avec Kiddy Smile au festival “Fair : le Tour”, au Plan, Ris-Orangis (91), le 24 mai au Palais de la Porte dorée-Musée national de l’histoire de l’immigration, Paris 12, le 30 mai au festival “Jazz sous les pommiers”, à Coutances (50).

Etienne de Crécy vous fait danser dans son Space Echo

Le Parigo-Versaillais quinqua, né à Lyon un an avant la formation de Kraftwerk, et « inventeur » de la house à la française avec Philippe Zdar au sein de Motorbass dès 1992, repart en tournée avec une nouvelle installation scénique. Grâce aux progrès de la technologie, Space Echo, c’est son nom, est encore plus impressionnante que Square Cube, l’échafaudage stroboscopique qu’il avait monté sur les scènes du monde entier en 2007. Le père des « Super Discount” 1 (jaune), 2 (rose)  et 3 (vert pomme) a présenté Space Echo en exclusivité mondiale dans la salle Pierre Boulez de la Philarmonie de Paris, samedi 13 avril, dans le cadre de l’expo “Electro”. Un sons et lumières 3D hyper immersif de 78 minutes (bien) filmé par Arte. Conçu avec le créateur d’effets spéciaux Armand Béraud, deux graphistes employés par la société de logiciels Smode et le petit génie du design lumière Alexandre Lebrun, de l’agence LightLab, Space Echo consiste en quatre panneaux d’écrans LED, transparents en apparence, et pivotant pour afficher autour de De Crécy des formes offrant d’étonnantes perspectives.

En concert le 19 avril au Printemps de Bourges (18), le 24 mai au festival Les 3 Eléphants, Laval (53), le 3 juillet au Fnac Live, Parvis de l’Hôtel de Ville, Paris 4, le 5 juillet au festival Beauregard, Hérouville Saint-Clair (14), le 19 au festival Les Vieilles Charrues, Carhaix (29), le 2 août au festival Le Mas des Escaravatiers, Puget-sur-Argens (83), le 24 au festival Check In Party, Guéret (23), le 29 au festival Woodstower, Parc de Miribel-Jonage (69) et le 18 janvier 2020 au Zénith de Paris.

A VOIR D’URGENCE, l’expo “Electro – De Kraftwerk à Daft Punk” mise en scène par Jean-Yves Leloup et en son par Laurent Garnier dont le mix inédit accompagne les visiteurs.

Ecoutez ici un extrait de l’album B.E.D., qu’il a enregistré avec Baxter Dury et Delilah Holliday en 2018.

PLAYLIST ezik x COACHELLA 2019

Le festival qui surexcite Queen B (les deux shows de Beyoncé à Coachella 2018 sont d’ailleurs l’objet d’un doc “Homecoming: A Film by Beyoncé” disponible sur Netflix à partir du mercredi 17 avril), King Kanye (à défaut de se produire en tête d’affiche comme c’était prévu au départ -Ariana Grande le remplace – Monsieur Kardashian assurera le “Sunday Service” de Pâques le dimanche 21 avril dans l’enceinte du festival !), les modeuses de 20 à 45 ans, de Paris à New York, Nabilla, les start-uppers de San Francisco à Bangalore et Rihanna dont les heureux festivaliers attendent le film “Guava Island” qui sera projeté durant le concert de Donald “Childish Gambino” Glover avec lequel elle a tourné ouvre ses portes de la perception hype ce vendredi 12 avril à Indio, en Californie.
Comme vous n’aviez pas les moyens de vous payer un pass 2 jours à 429 $ (sans la navette sur place et l’avion de France bien sûr…) pour fêter les 20 ans du festival, ezik vous a préparé sa PLAYLIST DE COACHELLA 2019 (sans doute la meilleure sur le marché).
On vous épargne les baudruches pour se concentrer sur les newcomers ou les stars de 2e division rock et électro. On veut parler de la Française CloZee, des Interrupters, de Rat Boy, Las Robertas, Shame, Cassian, Iceage, Dom Dolla, Guy Gerber, JPEGMAFIA, entre autres. Sans oublier Gucci Mane, Billie Eilish, Kid Cudi, Rosalia et même un mix de Idris “The Wire” Elba…

ECOUTEZ ici LA PLAYLIST ezik x COACHELLA 2019

Kompromat, le clash électro de Rebeka Warrior et Vitalic

Un jour / Un son : “Niemand”. Dans votre salon, “Niemand” ne vous empêchera de danser comme un robot kraftwerkien en pleurant des larmes froides comme l’acier… C’est bien ce qui risque de vous arriver si vous lancez le premier single du duo Kompromat, soit la star techno frenchy des festivals Vitalic et Rebeka Warrior, échappée des foutraques Sexy Sushi et Mansfield TYA. Ou comment l’electroclash refait surface en allemand dans le texte (et la musique).

Premier album “Traum Und Existenz” (Clivage Music) disponible.

En concert le 18 avril au Trabendo, Paris 19, le 20 au W, Bourges (18), le 26 mai au Rush Festival, à Rouen (76), le 28 juin à Marmande (47), etc.

Whispering Sons, cold wave magnétique

Un jour / Un son : “Waste”. Oui c’est bien une chanteuse qui glace le cœur avec sa voix grave et mélancolique qui évoque l’organe habité d’Andrew Eldritch, leader des Sisters of Mercy. Elle s’appelle Fenne Kuppens et la cold wave des Whispering Sons, “nouvelle sensation du rock belge” (qui s’y connaît) lui doit beaucoup. Magnétique.

Premier album “Image” (Pias) disponible le 19 avril.

En concert le 15 mai au Gibus, Paris 11.

MATEZ ici le nouveau clip pour “Alone”, 2e extrait de l’album.

ECOUTEZ aussi l’entêtant “Insights”, extrait du premier EP, “Endless Party” (2015).

Le dernier pogo de Keith Flint, rockeur raver de The Prodigy

Keith Charles Flint, 49 ans, a sauté une dernière fois dans le vide ce week-end. Son corps a été retrouvé inanimé ce lundi à son domicile, dans l’Essex. Liam Howlett, la tête pensante et sampleuse de The Prodigy a confirmé dans la journée le suicide de son compagnon de route depuis 1990. Keith Flint, yeux exorbités, langue sans cesse tirée au monde entier, muscles saillants, choré stroboscopique, yeux et cheveux peinturlurés était le parfait mélange de Johnny “Sex Pistols » Rotten et Bez, le zébulon des Happy Mondays. Pionnier, furieux, enragé même, junkie, inusable, et absolument charmant, paraît-il dans la vraie vie.
Comment mieux résumer la puissance dévastatrice de l’électro-rock inventée par The Prodigy qu’avec les images d’un live, en l’occurrence de 2011, époque “World’s On Fire” ? Une transe électronique qui a enflammé la musique électronique au début des années 1990. Et ça sent toujours le brulé vingt-cinq ans plus tard.

MATEZ ici leur concert de 2010 à Milton Keynes

Clio, de 5 à 7 et un peu plus

Un jour / Un son : “Amoureuse”. Clio, 30 ans, institutrice en disponibilité, raconte ses petites histoires pop sans se la raconter et sa poésie du quotidien, simple, en dit un peu plus que la moyenne. Elle la chante elle-même avec sa voix de verre, qui jamais ne se casse même si ça menace ! On tombe sous le charme en un instant de cette “Amoureuse” frénétique, “depuis hier, jusqu’à demain… Mais t’en fais pas, t’en fais pas, tout ce qui n’est pas toi, je n’y touche pas”.

Deuxième album bientôt disponible

En concert le 3 mai à Léognan (33).

MATEZ ici le clip de “Amoureuse” (tourné notamment dans le parc des Buttes-Chaumont)

Le comeback intense de Sharon Van Etten

Un jour / Un son : “Comeback Kid”. Dix ans après son premier album, “Because I Was In Love”, l’Américaine Sharon Van Etten sort le quatrième annoncé d’abord par ce “Comeback Kid” intense. Le disque, écrit entre grossesse, retour sur les bancs de la fac de psycho et son rôle dans la série “The OA” promet des guitares rebranchées et mêmes des claviers électro… Impatience !

Nouvel album “Remind Me Tomorrow” (Jagjaguwar) disponible le 18 janvier.

Matez ici “Jupiter 4”, autre extrait du prochain album.

En concert le 1er avril à La Maroquinerie, Paris 19,

ECOUTEZ ici “Comeback Kid”

Le French “Touch” Cancan d’Ofenbach

Un jour / Un son : “Paradise” feat. Benjamin Ingrosso. Le duo français de Dorian Lauduique et César de Rummel, révélé en 2016 par son “Be Mine”, hit mondial, invite le Suédois Benjamin Ingrosso (frangin du DJ Sebastien Ingrosso) pour un dernier tube en 2018… Avec clin d’œil aux télé crochets dans le clip… Votre prochain réveillon résonnera sans doute de leur « mamour » entêtant.

Cypress Hill, le retour enfumé mais pas fumeux

Un jour / Un son : “Band of Gypsies”. On ne s’attendait tellement plus à recevoir des nouvelles de Cypress Hill qu’on a laissé passer la sortie de leur premier album depuis huit ans, leur neuvième. Et eux qu’on avait laissé pour toujours “Insane in the Brain” (extrait indépassable de l’album “Black Sunday” sorti il y a vingt cinq ans et vendu à 17 M d’exemplaires !) reviennent avec des “Elephants in the Brain”, d’une folie à l’autre ! Ils ont toujours prôné la fumette, mais là ils ont carrément (re)décollé pour de bon, entre vapeurs de narguilé et bouffées de tablas. Une résurrection inattendue, qui rappellent que les vieux Angelinos ont encore quelque chose à fum…, à dire.

Nouvel album “Elephants On Acid” (BMG) disponible.

En concert le 7 décembre au Zénith, Paris 19.

MATEZ aussi la vidéo de “Crazy” et ses éléphants volants.