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for décembre, 2017
PLAYLIST ezik : 2017 BEST TRACKS
déc 21 2017Best of
Pour toi, fidèle de ezik, nos meilleurs souvenirs de 2017… Retrouve les bands de mecs et les bands de meufs qui se sont fait remarquer par ton « sélecteur de musiques(s) » préféré…
Big Sean et Metro Boomin do Brasil
déc 15 2017Rap
Un jour / Un son : « Who’s Stopping Me ? ». L’ex-protégé de Kanye West et le producteur d’Atlanta ont samplé le « Clarao de Lua » de la Brésilienne Nazaré Pereira (disponible sur l’excellente compilation « Brasileiro » de 1999) sur cet extrait de leur album en duo. La guitare originale et le flow sexy de BS qui débite pourtant des paroles sans queue ni tête vous caresse les oreilles.
Nouvel album « Double or Nothing » disponible.
QTY, duo à guitares et à suivre
déc 13 2017Rock
Un jour / Un son : “Ornament”. “We are a lyrical guitar driven rock band with pop sensibilities” (extrait d’une itw à SoYoungMagazine). Les ornements de guitares de Dan Lardner et Alex Niemetz (plus Peter Baumann et Alan Yuch à la basse et à la batterie) vont très bien aux timbres de leurs voix. Le tout évoque le New York du Velvet et des Strokes et aussi les Kills d’Allison et Jamie. Rock beaucoup, pop aussi. Nickel quoi, jusqu’au solo final.
Premier album “QTY”, produit par Bernard Butler de Suede (Dirty Hit) disponible.
Too Many T’s, les rappeurs font la teuf, pas la gueule
déc 12 2017Rap old-cool
Un jour / Un son : “Panther”. C’est pas évident sur la photo (de pochette) que l’on a choisie, mais on peut vous assurer que Leon Rhymes et Ross Standaloft, les deux Too Many T’s sont la plupart du temps hilares, casquette relevée, voire de travers, sans doute pour laisser entrer l’énergie de leur public de plus en plus nombreux. Les curieux et les fidèles depuis leur formation en 2011 à Londres ont compris que leur hip-hop certifié sans punchlines gangsta évoque les années dorées, old school, quelque part entre Harlem et Brooklyn, entre Sugarhill et les Beastie Boys. Pour tous ceux qui aiment le rap qui fait la fête, pas la gueule.
Premier album “South City” disponible.
MATEZ ici leur concert aux Trans 2017, à Rennes.
Bad Sounds, high & fun(k)
déc 07 2017Pop fun
Un jour / Un son : “Are You High ?”. Si vos guiboles gardent un souvenir ému du “Devil’s Haircut” de Beck (1996 quand même) ou des B52′s, alors elles aimeront, et vous avec, le nouveau single de Bad Sounds, soit Ewan et Callum (aidés de Charlie, Olivia, Sam), cinq foufous de Bath, en Angleterre. C’est frais et ça se danse « high » et sans fin.
Someone, quelqu’une qui mérite d’être connue (et écoutée) dare-dare
déc 07 2017Diary song
Un jour / Un son : “Forget Forgive”. Tessa Rose Jackson, alias Someone, Néerlandaise révélée il y a quatre ans avec un premier album “(Songs From) The Sandbox” enchaîne un troisième single, petit chef-d’œuvre d’introspection enregistré en à peine une nuit, de 23 heures à 4 heures du mat’, raconte-t-elle, comme une géniale intuition. Tessa Rose considère cette chanson comme sa plus personnelle jusque-là. Ou comment faire face à ses démons, oublier et pardonner dans un même élan, accompagnée seulement d’une basse et d’un mellotron. “It’s super naked”, conclut Tessa, oui, nu et beau. Comme du Nico un “Sunday Morning”.
Nouveau single “Forget Forgive” (Monocle/Pias) disponible.
The Midnight Revolution, c’est pop, c’est B.O.
déc 07 2017Ciné pop
Un jour / Un son : “Love in London #2”. Pas (encore) de label, ni de tourneur, un premier concert le 16 novembre à l’Ubu, à Rennes, dans le cadre des Trans, seulement deux morceaux clippés mis en ligne en janvier dernier – “Little Bird” et ce “Love in London#2” (notre préféré), mais déjà Lys Cogui (chanteuse) et Cyril Catarsi (guitariste et compositeur), les deux fondateurs de Midnight Revolution (à Saint-Malo) séduisent de plus en plus de fidèles. Comme ezik, ils aiment se faire un film sur cette pop seventies aérienne aux allures de bande-son. Bientôt dans vos salles et tout de suite dans votre salon…
En concert aux Transmusicales de Rennes le 8 décembre.
Johnny Hallyday a oublié de vivre
déc 06 2017French Elvis
Souvenirs, souvenirs. Oubliez les sosies, les femmes, le pastis, les clopes, les loups, les Harley, la Lorada, Létitia et tutti frutti, branchez la guitare et flash-back le 31 mars 1963 : Johnny n’a pas encore 20 ans, il embrase avec une classe folle le Concertgebouw d’Amsterdam.
MATEZ ici le concert d’Amsterdam, le 31 mars 1963
1. DIS-MOI OUI 2. TES TENDRES ANNÉES 3. ELLE EST TERRIBLE 4. PAS CETTE CHANSON 5. LAISSEZ-NOUS TWISTER 6. L’IDOLE DES JEUNES 7. PRÉSENTATION DES MUSICIENS (0:55) 8. RETIENS LA NUIT 9. HEY BABY 10. COMME L’ÉTÉ DERNIER 11. LET’S TWIST AGAIN 12. LA BAGARRE 13. I GOT A WOMAN
The Dharma Jerks ou l’orgue hippie
déc 05 2017Psyché-pop vénéneuse
Un jour / Un son : “Aurora Australis”. On ne sait pas grand chose de ces quatre autoproclamés « sales types », à part qu’ils sont basés à Paris, où ils ont déjà écumé quelques salles recommandées (International, Supersonic…) et qu’ils ont dû fumer les bios des légendes du psychédélisme américain des années 1970. Il suffit d’écouter (et de planer sur l’orgue de) “Aurora Australis”, extrait de leur premier EP, pour comprendre pourquoi les Dharma Jerks ont un charme vénéneux et enfumé. Eux citent le VU, Brian Jonestown Massacre et Black Lips en référence. On ne saurait dire mieux.
Premier EP (6 titres) “This Is Not A Method (The Yes Needs The No)” disponible (boîte en édition limitée dispo ici)
En concert le 7 décembre à Joinville-le-Pont (Soulcat Bar), le 8 à Poitiers (Le Cluricaume), le 9 à Bordeaux (Sonatik), le 20 janvier 2018 à Troyes (The Message), le 2 mars à Lyon (The Farmer avec The Yellow Traffic Light) et le 9 mars à Saint-Quentin (Kraken Pub)
Graham Coxon, le guitariste de Blur en solo contre le suicide
déc 05 2017Pop mélancolique
Un jour / Un son : “Falling”. Depuis son premier album en solo, “The Sky Is Too High” (1998), on a toujours suivi les pas de côté du guitariste de Blur, aussi torturé, solitaire, renfermé et dépressif que Damon Albarn le leader est charismatique, ouvert et médiatique. Un peu à la façon de John Frusciante en marge des Red Hot, Graham Coxon emprunte à son rythme un chemin parallèle, et compose des chansons en déséquilibre instable, toujours tristes, parfois décharnées, souvent belles, avec sa guitare comme plus fidèle complice. Au profit de l’association CALM (Campaign Against Living Miserably), qui vient en aide aux jeunes hommes dépressifs et lutte contre le suicide en Angleterre (où c’est la cause de mortalité la plus répandue chez les mecs de moins de 45 ans, ndlr), Coxon vient de mettre en musique “Falling”, chanson écrite par un certain Luke Daniel, jeune papa qui s’est lui-même suicidé en 2016. Mélancoliquement vôtre.