Yung, jeunes Vikings énervés

Punk danois
Un jour / Un son : “Commercial”. Quoi de plus punk qu’un Viking ? Un autre Viking. La scène punk-rock danoise est née vers 2011 avec les classieux Iceage, Lower ou les rageux Sexdrome. Les Yung de Mikkel Holm Silkjær, 22 ans, reprennent le flambeau et la lance pour asséner “Commercial”, premier extrait de leur premier album, cri du cœur aux guitares énervées mais impeccables.
POUR rester « yung” et en colère.

Premier album “A Youthful Dream” (Fat Possum Records) disponible.

The Lemon Twigs, enfants prodiges de la pop 60′s

Glam à bretelles
Un jour / Un son : “These Words”. Les deux jeunes frangins de Long Island, Brian (19 ans, guitare, voix batterie, cuivres, cordes) et Michael (17 ans, guitare, voix, batterie) D’Addario ont dû beaucoup écouter les vieux disques de leurs parents pour connaître aussi bien la pop sophistiquée et parfois baroque des Beatles, des Beach Boys, d’Elton John ou de Queen qui inspire ce second morceau, “These Words”. Leurs talents de multi-instrumentistes et chanteurs glam s’y révèlent avec une classe bluffante. Et en plus, ces Lemon Twigs précoces ont déjà un look et des poses qu’on n’oublie pas.
POUR écouter les révélations de l’été.

Premier album “Do Hollywood” (4AD) disponible le 14 octobre.

Bonus vidéo : matez ici le clip costumé de “These Words”.

Ecoutez ici “As Long As We’re Together”, leur tout premier single, très lo-fi.

Alex Cameron, le Suicidaire miraculé

Electro glaciale
Un jour / Un son : “Take Care of Business”. C’est l’incroyable histoire d’un géant livide et damné de Sydney, qui sortit son premier album solo  il y a deux ans, dans l’indifférence générale, la nôtre comprise. Il le décrivait ainsi : “C’est une collection d’histoires que j’ai écrites à propos de ma vie dans le show business. Les gens que j’ai rencontrés. L’amour que j’ai reçu. Et la peur que j’ai développée.” Une suite d’échecs, d’humiliation, de salles vides face à ce crooner à tête de vampire échappé du groupe Seekae, jusqu’à l’impensable, une signature sur le réputé label indépendant Secretly Canadian, et la (re)sortie de l’album… L’occasion de découvrir le swing malade de “She’s Mine” et surtout ce “Take Care of Business” qui le voit chanter d’outre-tombe, à la façon de Koudlam ou mieux encore de l’immense Alan Vega : « Je ne suis pas la moitié de l’homme que je voulais être”. C’est bien assez pour foutre, à retardement, une branlée aux winners millionnaires.
POUR donner du sens au revival 80′s.

Premier album solo “Jumping the Shark” (Secretly Canadian) réédité le 19 août.

Las Aves, les drôles d’oiseaux en piqué électro-pop

Pop moderne
Un jour / Un son : “Leo”. Ces drôles d’oiseaux ont commencé à décoller sous le nom de Dodoz en 2004, à Toulouse, pour dix ans et 200 concerts de rock hargneux en anglais avé l’accent. Déplumés en 2014, les jumeaux Adrien (batterie) et Jules (guitare) avec Vincent (guitare) et Géraldine (voix et basse) ont repris leur envol sous le nom de Las Aves, avec un ramage pop moderne cette fois, ouvragé avec Dan Levy du duo The Dø. Moins de guitare punky, plus d’électronique fofolle, et la voix de Géraldine qui fait le grand 8. Paraît que Yelle est pas jouasse.
POUR clubber (haut) perché.

Premier album “Die In Shangai” (Cinq 7 / Wagram Music) disponible.

En concert le 25 juin au festival Solidays, Paris, le 1er juillet au festival Garorock, Marmande (47), le 3 juillet au Eurockéennes, Belfort (90), le 17 juillet aux Vieilles Charrues, Carhaix (29), le 20 août au festival Terra Incognita, Carelles (53), le 21 septembre aux Etoiles, Paris

Photo Edouard Sagues

Everlasting Ali (1942-2016)

“The Greatest” (ici avec James Brown) savait aussi chanter… La preuve avec sa reprise du “Stand By Me” de Ben E. King en 1963. 

Clip de la semaine et tube de l’été : “Frankie Sinatra” par The Avalanches

Come-back imparable. Les princes du sample australiens The Avalanches, désormais en duo, Robbie Chater et Tony Di Blasi, sont de retour seize ans après l’album “Since I Left You” qui avait révélé dans le monde entier leurs talents d’entertainers aux doigts de fée et au groove vintage. “Frankie Sinatra”, le premier single extrait de leur nouvel album, mixe la folie de Bregovic et Kusturica avec les flows perchés de Danny Brown et MF Doom. Une parade à mille temps, avec même un intermède crooner, qui valait le coup d’attendre. Pourvu que les 20 autres morceaux de l’album soient du même tonneau.
POUR danser et boire dans le bayou ou à Bakou.

Nouvel album “Wildflower” (EMI) disponible le 8 juillet.

En concert le 14 août au festival La Route du rock, Saint-Malo (35).

It’s A Fine Line fait crooner Alex Kapranos sur “The Delivery”

Pop sombre
Un jour / Un son : “The Delivery (feat Alex Kapranos)”. Le leader des Franz Ferdinand croone sur le premier extrait de l’album arlésienne de It’s A Fine Line, un duo franco-français exilé à Londres qui réunit Ivan Smagghe et Tim Paris, DJ, producteurs et remixeurs haut de gamme. Un morceau pop et sombre, porté par une basse qui ne vous lâche pas d’une semelle de sneakers.
POUR danser en noir dans un club de l’East London.

Premier album “It’s A Fine Line” (Kill the DJ) disponible le 26 août.

Bonus vidéo : matez ici le clip psychédélique de “The Delivery”.

JAY Z répond à sa Beyoncé dans un remix du “All the Way Up” de Fat Joe et Remy Ma

Tube rap
Un jour / Un son : “All the Way Up (feat French Montana & Infared)”. Si vous êtes fan de NBA Extra sur beIN Sports ou pas complètement déconnecté du game, vous avez forcément rendu les armes face à la boucle entêtante du “All the Way Up” de Fat Joe et Remy Ma, le rappeur et la rappeuse du Bronx, sorti en début d’année. Toujours plus malin que les autres, le boss du game en question, JAY Z s’offre un featuring sur le remix du tube pour remettre les pendules à l’heure avec sa Queen B, qui n’a pas hésité à évoquer les infidélités de son mari millionnaire sur son récent album “Lemonade”… « You know you made it when the fact your marriage made it is worth millions/ Lemonade is a popular drink and it still is » : voici les quelques mots acides que distille monsieur Beyoncé sur ce remix encore plus invasif que l’original. Tube de l’été en puissance.

Kaviar Special, mélodies et pop garage pour gourmets

Pépites rock
Un jour / Un son : “#2”. Kaviar Special fuzze, surfe, réverbe, psychédélise. Un énième groupe de garage pop caviardé au revival qui fait fureur depuis cinq ans ? Non ! Parce que Léo (chant + guitare), Vincent (guitare), Jérome (batterie) et Adrien (basse) , qui ont commencé à composer entre deux cours à la fac de biologie de Rennes il y a cinq ans, sont plus sincères et plus originaux que les wagons de p’tits malins qui imitent les pépites des coffrets “Nuggets” pour se faire remarquer par les nostalgiques. Et en plus, ils ont le bon goût de ne pas dépasser les trois minutes par chanson, ce qui suffit largement à notre plaisir (écoutez leur nouvel album en intégralité ci-dessous).
POUR siffler en pogotant.

Deuxième album “#2” (Howlin’ Banana Records/Beast Records) disponible.

En concert le 27 mai avec JC Satan, Chalon-sur-Saône (71) et le 27 août au festival Rock en Seine, Parc de Saint-Cloud (92).

Bonus vidéo : matez ici les Kaviar Special en live à Binic, en 2015, ça devrait vous donner envie de les voir en vrai.

A Giant Dog, glam punks à chien

Rock euphorisant
Un jour / Un son : “Sex & Drugs”. Ce chien géant descend son glam punk dans la rue et nous euphorise en nous contant des histoires de paumés, de cramés… Sabrina Ellis (voix), Andrew Cashen (voix et guitare), Orville Neeley (batterie) puis Andy Bauer (guitare) et Graham Low (basse) dressent A Giant Dog depuis 2008 à Austin. Des « 21th Century Boys (and a girl)” avec la Marc Bolan’s touch.
POUR joyeux enragés.

Nouvel album “Pile” (Merge Records) disponible.

Lizzo, la “big grrrl” qui file la banane

R&B
Un jour / Un son : “Good As Hell”. Après le départ du kid, voici l’avènement de la “big grrrl”de Minneapolis, Melissa Jefferson, alias Lizzo, 28 ans et tous ses cheveux (Prince l’avait d’ailleurs invitée sur “Plectrumelectrum”, un de ses derniers albums…). Dans le genre feel good song, “Good As Hell” est d’enfer (tremblez Katy Perry et Jessie J…).
POUR claquer des doigts en agitant les hanches.

ECOUTEZ ICI “Good As Hell”

DJ Shadow, le p’tit génie du hip-hop expé revient en pleine lumière

Hip-hop unique
Un jour / Un son : “Nobody Speak” feat. Run The Jewels. Depuis son premier album, l’inoubliable “Endtroducing…”, qui fêtera d’ailleurs ses 20 ans en novembre prochain, on s’est un peu perdu dans la très riche production du Californien Joshua Paul Davis, 44 ans, alias DJ Shadow, prince du sample, du scratch et d’un hip-hop aux expériences originales. A l’écoute de “Nobody Speak”, nouvel extrait de son prochain album, en compagnie des Run The Jewels, El-P et Killer Mike, on retrouve son art unique du mix, des accords de guitare rock de l’intro aux flows des Run The Jewels soutenus par des cuivres. Ce hip-hop a une putain de classe.
POUR fans de samples haut de gamme.

Nouvel album “The Mountain Will Fall” (Mass Appeal Records) disponible le 24 juin.

En concert le 24 juin avec Cypress Hill, Mobb Deep, KRS One et DJ Premier, au festival Les Artefacts, Strasbourg (67), le 25 à Tourcoing (59), le 16 juillet au festival Peacock Society, Parc floral, Paris 12,

Bombay le torse, Bombay

Indie rock
Un jour / Un son : “Slow Motion”. Ce Bombay-là est néerlandais, amstellodamois même. Né sur les cendres de Bombay Show Pig, le précédent groupe du guitariste et chanteur Mathias Jamaat. Et si vous on vous en cause ici et maintenant, alors que leur album est sorti en février, c’est que Bombay (avec Gijs Loots à la basse et la batteuse Lisa Ann Jonker) débarque en France pour une série de concerts (voir ci-dessous) et qu’il est temps d’aller vérifier ce que vaut leur rock aux influences tous azimuts (grunge, rave…) et assez inégal. Dans leur pett tourbillon, émergent sans forcer la ballade sous LSD “Get Lost in the Shuffle” et ce “Slow Motion” à la morgue digne de Kasabian.

Nouvel album “Show Your Teeth” (V2) disponible.

En concert ce soir 7 mai au festival Fête de l’Europe,  sur le Parvis de l’Hôtel de ville, Paris 1er, le 12 mai à Savigny-le-Temple (77), le 13 mai au festival Art Rock, Saint-Brieuc (22), le 19 mai à Saint-Germain-en-Laye (78), le 10 mai au festival Papillons de nuit, Saint-Laurent-de Cuves (50), le 26 mai à Saint-Ave (56), le 28 mai à La Rochelle (17), le 3 juin au festival Aucard de Tours (37), le 5 juin au festival Europa Vox, Clermont-Ferrand (63), le 16 juillet au festival Le Murmure du son, Eu (76), le 22 juillet au Festival de Poupet, Saint-Laurent-sur-Sèvre (85).

Thomas Howard Memorial, dans la quatrième dimension de Pink Floyd

Rock psychédélique
Un jour / Un son : “Rupture”. Thomas Howard fut le pseudo du célèbre hors-la-loi de l’Ouest américain, Jesse James. Le Guingampais Yann Ollivier (croisé comme batteur dans le Craftmen Club) l’a repris à son compte pour donner un nom à son nouveau groupe, quatuor ambitieux dont il est tout à la fois auteur, chanteur et guitariste. Rien que ça. Et en plus, il relève ce défi fou avec une originalité, qui met une sacrée claque à la nuée de groupes français copiant-collant maladroitement le meilleur du rock américain ou anglais. Le Thomas Howard Memorial s’inspire lui de Pink Floyd, dont il revisite la quatrième dimension psychédélique et mélodique (comme le prouve notamment le titre “Rupture”). En hommage au génial « Live at Pompeii” (1972) de la bande à Waters, THM a même joué en live et sans public son premier album “In Lake”, dans le lac exceptionnellement asséché de Guerlédan. Une expérience de “land music” teasée ici.
POUR fans de Pink Floyd, des San Franciscains de Wooden Shjips ou des Suédois de Goat.

Premier album “In Lake” (Upton Park Publishing) disponible.

En concert le 20 mai à Trévou-Tréguignec (22),   1er juin à l’International, Paris 11, le 2 au Silencio, Paris 2, le 3 à Goméné (22), le 4 à Boquého (22), le 16 à Rennes (35), le 21 juillet à Plouha (22), le 22 à Pontrieux (22) et le 19 août à Pédernac (22).

Projection du “Live at Guerlédan” le 15 mai au festival Art Rock, Saint-Brieuc (22), puis dispo sur Arte Concert.

After Marianne prend soin de vous en douceur

Pop cinématographique
Un jour / Un son : “Take Care”. After Marianne c’est d’abord une voix, celle de Mathilda, à la douceur mélancolique contagieuse. C’est elle qui a rencontré trois musiciens du groupe toulousain Kid Wise et a formé ce quatuor taillé pour composer des B.O. de films rêveurs, avec des grands enfants qui découvrent les affres de la vie amoureuse dedans…
POUR faire l’amour dans un lac de montagne.

Premier EP “It’s a Wonderful Place To Be (Over)” disponible le 16 septembre.

En concert le 25 mai avec Hyphen Hyphen à Mérignac (33) et le 9 juin à Castres (81).

Bonus vidéo : matez ici la vidéo de leur single, “Marianne”.

Stormzy balance une nouvelle déflagration grime

Grime
Un jour / Un son : “Scary”. Le “child of grime”, ce style inspiré du rap et de la drum and bass, apparu à Londres il y a quinze ans (et popularisé par Wiley ou Dizzee Rascal à ses débuts) revient haranguer les foules avec son flow démoniaque et ses beats heurtés et flippants. Stormzy, né Michael Omari en 1993, nous fait irrésistiblement penser à son cousin new-yorkais Zebra Katz, et c’est un compliment.
POUR jouer à se faire peur.

Premier album à venir cet été (si tout va bien…).

En concert le 18 juin, au festival Sonar, Barcelone et le 14 juillet au Dour festival, Belgique.

Photo Stefan Heinrichs

Come-back du jour : Portishead métamorphose le “SOS” de Abba

Trip hanté
Un jour / Un son : “SOS”. Le trio inventeur du trip hop a repris la scie d’Abba pour la B.O. de “High Rise”. Mais comme le film de Ben Wheatley avec Tom Hiddleston et Jeremy Irons est passé inaperçu à sa sortie chez nous le 6 avril, on vient tout juste de découvrir cette reprise incroyable. Portishead, soit Beth Gibbons, Adrian Utley et Geoff Barrow, métamorphose carrément la chanson pop en ballade sortie des limbes. Beth, comme hantée, chante sur des nappes de clavier flippantes. Retour loin devant le troupeau de suiveurs mais hélas le morceau ne sera pas commercialisé. Courez voir le film !
POUR se souvenir des belles choses.

Bonus vidéo : matez ici la V.O. de “SOS”.

Prince – Son dernier concert, à Atlanta, 14 avril 2016

Last concert
Seul sur scène avec son piano violet et sa nouvelle guitare, Prince donnait jeudi 14 avril un concert au Fox Theatre d’Atlanta, dans le cadre de sa tournée “Piano and a Microphone”. Son ultime concert. 

Set-list

• When Will B Paid
• The Max
• Black Sweat
• Girl
• I Would Die 4 U
• Baby, I’m a Star
• Ballad of Dorothy Parker
• Dark
• B-side Song (Indifference)
• I Love U But I Don’t Trust U
• Little Red Corvette
• It was a non-stop onslaught of songs;
• Dirty Mind
• Linus and Lucy (The Peanuts theme)
• back to Little Red Corvette
• Nothing Compares 2 U

Encore 1

• Cream
• Black Muse
• How Come U Don’t Call Me Anymore

Encore 2

• Waiting In Vain (Bob Marley)
• If I Was Ur Girlfriend
• back to Waiting In Vain
• back to If I Was Ur Girlfriend

Encore 3

• Sometimes It Snows In April
• Purple Rain (the crowd goes nuts)
• The Beautiful Ones
• back to Purple Rain
• Diamonds & Pearls
• back to Purple Rain

Bonus vidéo : matez ici un rare extrait de ce dernier concert (photos et vidéos étaient interdites…).

Twin Peaks, bien plus rock que la série…

Garage rock sans épines
Un jour / Un son : “Holding Roses”. Si vous n’avez pas la patience d’attendre le “Twin Peaks” réchauffé de Lynch, essayez celui-là. Moins triture neurones mais capables de vous faire battre la mesure et le cœur d’un seul coup d’un seul, les Chicagoans de Twin Peaks ont calmé leur garage pour vous tendre des roses. Vous faites pas prier.
POUR bad boy romantique. 

Troisième album “Down In Heaven” (Grand Jury & Communion) disponible le 13 mai.

ECOUTEZ ICI “HOLDING ROSES”

Karl Bartos, l’inconnu de Kraftwerk vous salue bien

Electro pionnière
Un jour / Un son : “Communication”. Echappé de Kraftwerk en 1990, après quinze ans de collab’ comme percussionniste électronique avec le duo tyrannique et fondateur Florian Schneider-Esleben et Ralf Hütter (“Radio-Activity”, “Trans-Europe Express”, “The Robots”…), Karl Bartos a sorti, en 2003, son premier album solo, “Communication”. Hélas, le disque resta dans l’ombre du “Tour de France” de Kraftwerk sorti la même année… Remasterisé, il ressort ces jours-ci augmenté du titre “Camera Obscura”. Le disque concept de Bartos questionne “l’influence des média digitaux sur le contenu de notre culture”. Il est donc d’une actu toujours aussi brûlante, pour les sociologues (un peu) comme pour les électrophiles (beaucoup). ezik vous recommande les titres “I’m The Message”, “15 Minutes of Fame”, “Another Reality” et “Camera Obscura”.

Réédition de “Communication” (Trocadero/Bureau B) disponible.

Bonus audio : Bartos avait sorti “Off The Record” en 2013, une compilation de 35 ans de songwriting oublié.