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L’orgasme en chantant (faux), c’est possible
mai 09 2014Come on, baby. Les filles du groupe de dance ADAM viennent de publier un clip orgasmique pour accompagner leur single “Go To Go”. Leur secret de plaisir ? Un vibro invisible mais bien placé. Regardez plutôt.
Bonus vidéo : les Néerlandaises d’ADAM se sont sans doute inspirées des lectrices jouisseuses du projet “Hysterical Literature” filmé par Clayton Cubitt à voir et écouter ici
Merci à Laurenza
Shamir, gospel pour dancefloor
mai 09 2014Un jour / Un son : “I Know It’s A Good Thing”. Le surdoué de la semaine s’appelle Shamir Bailey, il a 19 ans, il habite Las Vegas, et sa voix n’a qu’une limite, le ciel. On vous en dira pas plus puisque le gamin en a ras le bol de parler de lui comme il l’a écrit sur sa page FB hier. Après un premier titre en février, “If It Wasn’t True”, prometteur mais un peu longuet, voici donc “I Know It’s A Good Thing”. Ouverture au piano électrique, voix androgyne qui caracole en tête, groove crescendo, et final au piano. Shamir nous renvoie danser dans le passé, quand la house suivait ses voix plutôt que ses machines. DFA, notre maison chérie devrait signer ce garçon…
Premier EP “Northtown” disponible le 11 juin.
Abranis, les princes hippies du blues kabyle
mai 08 2014Un jour / Un son : “Chenagh Le Blues”. Le label globe-trotter de Seattle, Sublime Frequencies (musiques d’Asie, du Moyen-Orient…), publie “1970′s Algerian Folk And Pop”, une compilation de trésors de folk triste ou de rock psyché datant de seventies déterminantes dans le renouveau musical du pays, indépendant depuis une dizaine d’années. La musique traditionnelle est alors irriguée par toutes sortes d’influences, notamment occidentales. Parmi les douze morceaux sélectionnés (de Rachid and Fethi, Kri Kri, Idir, Les Djinns…), ce très rock “Chenagh Le Blues” du groupe kabyle Abranis, qui fut un tube à domicile en 1977. Créé en 1967 par le chanteur et bassiste Sid Mohand Tahar dit Karim Abranis, Abranis décolle à partir de 1973, inspiré par les yéyés de France ou Elvis de Memphis.
Compilation de titres sortis en 45-tours “1970′s Algerian Folk And Pop” disponible le 13 mai, à commander ici.
Bonus audio : “El Mossica” par les Abranis (1975)
“West Coast” de Lana Del Rey, et maintenant le clip
mai 07 2014“Jules et Jim” en version t-shirt mouillé : Lana continue de feuilleter le grand livre de ses références glamour. Cette fois en noir et blanc.
Nouvel album “Ultraviolence” toujours attendu comme le loup blanc.
“Papa Sooma” de Red Axes et Abrão Levin, notre hymne officiel du Mondial 2014
mai 07 2014Un jour / Un son : “Papa Sooma” feat. Abrão. Les deux DJ et producteurs basés à Tel Aviv Niv Arzi et Dori Sadovnik, qui forment Red Axes depuis 2009, ont enchaîné les EP électro confidentiels tantôt punchy, tantôt cold, avant d’enregistrer leur premier album qui vient de sortir. Sur ce disque qui n’est pas une compilation de leurs titres précédents (on y entend même une reprise du titre minimaliste de Bauhaus, “Bela Lugosi’s Dead”, VO à écouter ici), Red Axes a notamment invité le musicien brésilien Abrão Levin dont la voix chargée d’écho fait décoller ce morceau dans l’espace, à l’aplomb des Caraïbes. On a trouvé notre hymne officiel du Mondial 2014.
Premier album “Ballad Of The Ice” disponible
Bonus vidéo : le clip planant de “Papa Sooma” à mater dans la ezik.TV (à droite)
Bonus audio : écoutez ici “Caminho De Dreyfus” feat. Abrão, un titre bien barré sorti en 2013, et pas présent sur l’album
Il faut sauver le MIDI festival
mai 07 2014Appel à la population, avec ou sans barbe. “Chères festivalières, Chers festivaliers, comme beaucoup de festivals musicaux ont pu le vivre à un moment donné de leur existence, le MIDI festival connait cette année des difficultés financières majeures. (…) Ces difficultés mettent en péril l’existence même du festival.” Voilà comment Frédéric Landini, fondateur et co-programmateur de ce raout chic et pointu , accueille les festivaliers sur le site du MIDI. Lui et son équipe ont donc allégé la programmation 2014 et l’ont concentrée dans le cadre unique de la Villa Noailles. Ce qui n’enlève rien à la qualité des groupes invités (François & The Atlas Mountains, Panda Bear, Merchandise ou Childhood ont déjà signé, avant d’autres à venir) et à l’ambiance inégalable de ce festival sous les pins de la Villa des Noailles, avec vue sur la Grande Bleue pendant les concerts sur le toit terrasse (n’est-ce pas Cheveu ?!). Cet été, faites donc un détour par Hyères.
Vous pouvez réserver votre week-end des 25 et 26 juillet au MIDI Festival, Villa Noailles, à Hyères (83) sur le site officiel
La super K7 de Sony peut-elle tuer l’iPod ?
mai 06 2014Mais non, et c’est bien dommage. On aurait bien aimé nous que l’omnipotent lecteur se voit concurrencer par la cassette de notre adolescence en version Super Jaimie. Mais, Le Monde nous apprend que la super K7 annoncée par Sony le 4 mai lors de l’International Magnetics Conference à Dresde sera réservée au stockage industriel de masse. Selon le géant japonais (qui rêve sans doute secrètement de mettre sa pâtée au géant californien), cette cassette qui utilise la technologie du dépôt par pulvérisation pour poser des couches de cristaux magnétiques sur la bande, peut stocker pas moins de 185 teraoctets, soit environ 65 millions de chansons pour plus de 135 000 jours de musique. Cher Sony, nous vous demandons officiellement de reconsidérer votre offre, et de mettre en vente cette invention de génie dans des K7 stores dédiés. Merci, à très bientôt. En attendant, on se réécoute “Pump Up The Volume”, notre premier contact avec le sampling et la house sur un Walkman… Aiwa.
Playlist ezik : Casque d’or #16 spéciale Sex & Songs
mai 06 201419 sur 19. Au programme de notre playlist Casque d’or cette semaine, pas 10 pépites comme d’hab’, mais carrément 19, parce qu’on en avait trop envie. Allongez-vous donc aux sons sensuels d’un Ghanéen chaud bouillant, du Pelvis royal, de la Supreme Diana, des divas Nancy et Donna, d’un p’tit Louis au baiser brûlant, de l’amour en plein Air, d’une machine sexy funk, d’un esclave du love, de Portes très ouvertes, d’un soulman so sweet, d’une larme de plaisir ou encore Parce que la nuit appartient aux amants, et qu’un Sexe en feu peut faire fondre le Sucre brun. Mais si ! Mesdames et messieurs, faites le sexe, vous êtes casqués !
1- Rob “Loose Up Yourself” (1978)
2- Elvis Presley “Fever” (1960)
3- Diana Ross “Love Hangover” (1976)
4- Nancy Sinatra & Lee Hazlewood “Summer Wine” (1967)
5- Donna Summer “Love To Love You Baby” (1975)
6- Lil Louis “French Kiss” (1989)
7- Air “Playground Love” (2000)
8- James Brown “Sex Machine” (1975)
9- Bryan Ferry “Slave To Love” (1985)
10- The Doors “Light My Fire” (1967)
11- Donna Summer & Giorgio Moroder “I Feel Love” (1977)
12- Otis Redding “Try A Little Tenderness” (1966)
13- Massive Attack feat. Elizabeth Fraser “Teardrop” (1998)
14- Sébastien Tellier “La Ritournelle” (2004)
15- Patti Smith “Because The Night” (1978)
16- Handsome Boy Modeling School feat. Roisin Murphy & J-Live “The Truth” (1999)
17- Kings Of Leon “Sex On Fire” (2008)
18- The Rolling Stones “Brown Sugar” (Live 1978, original en 1971)
19- Elvis Presley “Trouble” (1958)
Photo Arte.tv
Bonus télé : Découvrez la série doc “Sex & Music, de la pilule au sida” en quatre volets sur Arte, tous les samedis jusqu’au 24 mai, à 22.45 env.
Vocabulaire : les bons et les mauvais élèves du rap US
mai 05 2014Les mots et le flow pour le dire. Le codeur et spécialiste des données américain Matt Daniels s’est amusé à compter le nombre de mots différents utilisés par les 80 principaux rappeurs américains parmi les 35000 premiers mots de leurs productions respectives. Il a ainsi créé une infographie (ci-dessus et lire son analyse détaillée ici) intitulée “The Largest Vocabulary in Hip Hop”, sorte d’indice Shakespeare des rappeurs, puisque comme Matt Daniels le rappelle en intro, l’œuvre du dramaturge anglais comportait plus de 28800 mots différents, ce qui laisse à penser qu’il connaissait pas moins de 100 000 mots distincts au total. Avec 3214 mots distincts, DMX, le rappeur de Baltimore a le corpus lexical le plus pauvre, pendant qu’Aesop Rock remporte haut la main la compét’ avec plus de 7300 mots différents utilisés. Eminem et Jay-Z plafonnent vers 4500 tout comme Puff Daddy, alors que Drake dépasse à peine les 3500. Et la plupart des membres du collectif Wu-Tang Clan s’en sortent bien. Alain Rey nous indique que Rohff aurait atteint 253, à peine plus que Booba et ses 227. Bâtard ! (avec un d, comme dictionnaire).
Merci à la journaliste data Karen Bastien
Lil Wayne et Drake nous redonnent la foi avec “Believe Me”
mai 05 2014Un jour / Un son : “Believe Me” feat. Drake. Dwayne Michael Carter Jr., 32 ans, 1,66 m, alias le Tyrion Lannister à dreadlocks a convoqué son fidèle Drake sur “Believe Me”, premier extrait de son nouvel album streamé ce week-end. Lil Wayne laisse la part belle au flow de son protégé sur ce morceau au beat ralenti et minimaliste, qui vous colle à la tête avec son gimmick de synthé qui s’enroule à n’en plus finir.
Nouvel album “Tha Carter V” disponible bientôt (ou pas)
Bonus vidéo : le clip du “God Bless Amerika” de Lil Wayne filmé toujours en contre-plongée à mater ici
The Duke Of Burlington, la dolce vita en version funky
mai 05 2014Un jour / Un son : “Flash”. Un p’tit trésor vintage et méconnu pour commencer la semaine. On doit ce “Flash” jazz et funky au Milanais Mario Battaini, accordéoniste, multi-instrumentiste, arrangeur et chef d’orchestre (au festival de Naples) disparu en 2000, qui a travaillé notamment avec Adriano Celentano, Rita Pavone, Quincy ou Tom Jones. Très discret, il utilisait régulièrement des pseudos pour signer ses compositions. C’est donc en Duc de Burlington qu’il reprend en 1970 ce morceau écrit et composé par Robert Wace (qui fut manager des Kinks) et Mike Leander en 1967, sous le nom de Marquis de Kensington ! Vous suivez toujours ? Si oui, sachez que Mario Battaini joue de tous les instruments sur sa version de “Flash” qui fut un tube.
Bonus audio : la version originale de “Flash” par Marquis of Kensington à écouter ici
Audrey Hepburn est éternelle
mai 04 2014Il y a quatre-vingt cinq ans aujourd’hui, naissait la sublime Audrey Hepburn, à Ixelles, en Belgique. Flash-back sur la scène d’un romantisme absolu, extraite de “Diamants sur canapé” de Blake Edwards, d’après Truman Capote (1961). Audrey, alias Holly Golightly, joue et chante “Moon River” sous la fenêtre de son voisin transi d’amour, Paul. Le premier plan sans accroc de George Peppard (Paul), qui lui déclare « No matter where you run you just end up running into yourself » (« Où que tu fuies, tu finis toujours par te retrouver face à toi-même »). “Moon River”, composée par Henri Mancini et écrite par Johnny Mercer a reçu l’Oscar de la meilleure chanson originale en 1962.
Sisyphus, hip-hop à l’imagination bouillonnante
mai 03 2014Un jour / Un son : “Rythm Of Devotion”. Sisyphus est une hydre hip-hop à trois têtes : le touche-à-tout Sufjan Stevens de Detroit, Serengeti rappeur alternatif de Chicago et Son Lux, son alter ego de New York. Sur leur premier album, les trois gars inventent une sorte de hip-hop progressif ou de post hip-hop, trouvant une alchimie étonnante entre sons synthétiques, voix harangueuses ou planantes et rythmes constamment déstructurés. De leur imagination bouillonnante est sorti notamment ce “Rythm Of Devotion”, R&B discoïde que les Daft Punk doivent leur envier s’ils ont eu la bonne idée de l’écouter. Vous, écoutez-le au casque, il le mérite.
Premier album “Sisyphus” disponible
Bonus vidéo : le clip olé olé de “Booty Call” à mater ici.
Flori, house virale très contagieuse
mai 02 2014Un jour / Un son : “Drum 1”. Attention ! Ce morceau house de l’Anglais Jamie Taylor, alias Flori est un insecte insaisissable qui vous entre dans la tête par les oreilles et vous dévore le cerveau pour vous rendre addict à son beat ouaté. Effets secondaires possibles : addiction immédiate et mouvements désordonnés du corps. En cas de persistance, appuyez sur la touche repeat…
Nouvel EP 3 titres “Within Reason” disponible
Michael Jackson, premier single de l’album posthume
mai 02 2014Bambi est mort-vivant. Après les larmes, le concert-hommage, le procès, la garde des p’tits, voici donc l’album posthume, “Xscape”, qui s’annonce. Et ce premier single en éclaireur, “Love Never Felt So Good”, en version studio 1983 et en dans cette version avec Justin Timberlake, alias la sangsue, venu pousser quelques soupirs et “Come on, dance” à la façon du maître. Alors ? C’est aussi vif que Nathalie Cole chantant en 1991 “Unforgettable” “en duo” avec papa Nat King, mort vingt-six ans plus tôt. A l’époque, elle en avait vendu sept millions, ça a dû donner des idées au jeune Timberlake, qui s’imagine sans doute en disciple du King de la pop.
Album posthume “Xscape”, disponible le 13 mai.
ECOUTEZ “Love Never Felt So Good” ici
La musique de pub prête à l’emploi par Jon Lajoie
mai 01 2014Dubon Lajoie. A la façon des Lonely Island américains qui moquent rap et R&B chez Jimmy Fallon, le comédien humoriste canadien Jon Lajoie (Regan dans le film “Wrong Cops”, Taco dans la série “The League”) est aussi un musicien doué pour parodier tout ce qui bouge. Sa nouvelle blague pas conne mais très drôle s’intitule “Please Use This Song”. Un tube pop instantané (comme le café soluble) destiné à accompagner n’importe quelle (grosse) campagne : assurance, banques, auto, produits de régime, high-tech, etc. Du Edward Sharpe & The Magnetic Zeros pour rire. Et en plus ça peut rapporter gros. Bien vu Jon.
Bonus audio : un vieux tube de Jon “Gangsta” Lajoie : “Show Me Your Genitals”
Bonus vidéo : la chaîne YouTube de Jon Lajoie
Pink Mountaintops, psyché à tombeau ouvert
mai 01 2014Un jour / Un son : “Ambulance City”. Stephen McBean, barbu perché de Vancouver, ex-leader des Black Mountain, a viré au rose et fondé les Pink Mountaintops avec des musiciens passés notamment par Godspeed You! Black Emperor. Ainsi entouré, il peut laisser libre cours à sa voix et ses compositions qui fument pas que des Menthol. Sur son excellent nouvel album, on est entré en trombe dans “Ambulance City”, qui vrombit comme le cerveau de Nicolas Cage dans “A tombeau ouvert”.
Bonus audio : écoutez aussi “North Hollywood Microwaves”
Nouvel album “Get Back” disponible
En concert le 17 juin, à la Flèche d’or, Paris 20.
Les collections de disques les plus folles shootées par Eilon Paz
mai 01 2014Vinyles maniaques. Le photographe israélien Eilon Paz est entré par hasard (mais pas par effraction) dans le monde mystérieux, compulsif, poussiéreux, passionné et sans bornes des collectionneurs de disques vinyles. Son projet “Dust & Grooves” immortalise ses rencontres du 3e type avec Cut Chemist, l’as du sampling de Los Angeles, Gilles Peterson, le DJ mondialisé, Four Tet, mais aussi l’incroyable et inconnu Joe Bussard de Frederick, dans le Maryland, qui possède sans doute la plus grande collection de 78-tours de la planète, ou encore Philip Osey Kojo qui empile ses galettes dans sa petite maison au Ghana. Pour le plaisir, on vous recolle la Playlist Disquaire Day 2014.
A lire, la somme présentée dans un coffret et préfacée par RZA, “Dust & Grooves – Adventures in record collecting”, qui tire le portrait de 130 collectionneurs à travers le monde. 416 p. 66 $ (le livre seul), 170 $ (édition limitée). A commander ici.
Photo Mickey McGowan de San Rafael, Californie, par Eilon Paz
Retrouvez l’interview d’Eilon Paz par nos amis de Noisey, ici
Les symphonies câblées d’Alan Lamb
mai 01 2014Une expérience sur le(s) fil(s). Cet Ecossais d’Edimbourg et de 70 ans, installé en Australie, écoute les câbles électriques depuis de longues années. Il utilise des micros spéciaux qu’ils installe à proximité des câbles sans fin qui zèbrent la campagne de Perth et enregistre les fréquences émises par ces longs fils d’aciers soumis aux caprices du vent. Le résultat, à écouter seul ou avec des amis “open minded” est une fascinante bande originale, entre orage brutal et délicate pluie d’été. De quoi arroser votre imagination.
Trois albums à découvrir : Sky Song avec Sarah Hopkins (1989, Vox Australis) ; Primal Image (1995, Dorobo) ; Night Passage (1998, Dorobo).
Merci à Jean-Philippe Chabot
La sexploitation en version Hyperclean
avr 30 2014Le “groupe mélodramatique de pop française” mené par l’inclassable Frédéric Jean vient de sortir une compilation de ses aventures yé-yé décalées depuis 2001. On peut y entendre notamment le récent “Pénis” auquel bande à part vient de donner un clip haut en couleurs bien que noir et blanc. L’été sera chaud.
Compilation (avec quelques inédits) “La Mostla Tape” disponible
Bonus vidéo : le clip de “Sous le soleil avec du Betty Page dedans à mater ici