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F.F.S., le supergroupe Franz Ferdinand + Sparks en concert en France
mar 10 2015Groovy. Vingt-cinq ans après leur collaboration avec les Rita Mitsouko (“Singing In The Shower”), les Sparks des frères Mael s’associent au Franz Ferdinand d’Alex Kapranos. Les deux groupes, le premier, américain, le second, écossais, s’étaient rencontrés il y a dix ans environ à Los Angeles (ville natale des S), lors d’une tournée de FF. Ils viennent d’annoncer un album en commun (teaser ci-dessus, Domino Records) et même une tournée qui passera par le Bataclan à Paris le 26 juin et le Transbordeur à Lyon le 5 juillet.
Bonus tubes : (ré)écoutez “This Town Ain’t Big Enough For Both Of Us” (1974) des Sparks (auquel les Queen doivent beaucoup) et “Take Me Out”, deuxième single de Franz Ferdinand (2004).

Convertissez-vous au funk tribal de LA Priest
mar 10 2015Un jour / Un son : “Oino”. LA Priest (prononcez la-priiste) n’est pas curé à Los Angeles, mais électronicien pop dans un univers parallèle. En réalité, il est anglais, il s’appelle Samuel Eastgate, et s’est fait connaître sous l’alias Samuel Dust comme leader du groupe électro-pop Late Of The Pier (écoutez ici leur génial “Focker”), auteur d’un seul album en 2008 (“Fantasy Black Channel”). Dans la foulée de ce premier essai, il sort un premier maxi en tant que LA Priest puis s’adonne à toute sorte d’expérimentations électro-solitaires au Groenland, produit des titres pour le groupe anglais Egyptian Hip Hop et tourne avec Conan Mockasin. De retour sur Terre, Sam annonce un premier album de LA Priest en publiant le single “Oino”. Un inclassable funky, afro, tribal presque, entre Vampire Weekend, Django Django et Funkadelic.
Premier album à venir en 2015 (Domino Records).
Bonus info : surfez sur le site interactif Earth Window, pour toutes les infos et tous les délires musico-visuels de LA Priest.

Metro Thuggin, le rap aux effets d’opiacés
mar 09 2015Un jour / Un son : “Free Gucci”. On attend toujours leur album en commun sous l’alias Metro Thuggin, mais le jeune prod Leland “Metro Boomin” Wayne (photo) et le rappeur Jeffrey “Young Thug” Williams ont déjà lâché plusieurs morceaux, dont le dernier en date s’intitule “Free Gucci”. Comme une bombe trap lâchée en slow motion sur un champ de beuh… Effets secondaires garantis.

Révélation Woodstock 1969 : Les cachets riquiqui des rock stars
mar 09 2015Le rock ça eut pas payé. Le plus célèbre des festivals dans l’histoire du rock, le fameux Woodstock qui a rassemblé 500 000 personnes les 15, 16 et 17 août 1969 à Bethel, dans l’Etat de New York, a rémunéré ses têtes d’affiche au lance-pierres. C’est ce que révèle la liste des cachets de Jimi Hendrix (18 000 $ soit 112 000 $ d’aujourd’hui) à Joe Cocker (1375 $), en passant par Santana, qui ne reçut que 750 $, pour son “Soul Sacrifice” de légende. Pour info, Taylor Swift ou Justin Bieber réclament aujourd’hui un million de dollars en moyenne par concert, sans l’herbe ni la boue (1 dollar = 0,93 euro).
Bonus vidéo : matez ici le “Soul Sacrifice” de Santana au festival de Woodstock, le samedi 16 août 1969.

ezik te dore la pilule avec Lady Lamb
mar 07 2015Ayé, il fait beau, presque chaud, c’est pas trop tôt. Pour fêter ça, écoute donc la guitare cristalline et les dadadada de Lady Lamb The Beekeeper dont ezik t’avait déjà vanté les vertus euphorisantes en plein cœur de l’hiver.
Photo Eddie Murphy sur un toit de Paris dans les années 1980.

Le R&B sensuel de Jimmy Napes sort de l’ombre de Sam Smith
mar 06 2015Un jour / Un son : “Making Of Me”. Le Londonien James Napier s’est fait connaître sous le pseudo de Jimmy Napes en écrivant des chansons pour Disclosure, Mary J. Blige ou Sam Smith. Il a d’ailleurs été récompensé d’un Grammy Award pour “Stay With Me”, coécrite pour Smith et couronnée récemment chanson de l’année. “Making Of Me”, premier extrait de son premier maxi en solo a droit au meilleur des “clients” du songwriter Napes : le rythme sensuel de Disclosure et le R&B crooner de Sam Smith. Le tout avec quelques gimmicks house dont le piano et les chœurs qui concluent l’affaire en beauté. Parfait en bande-son de votre before du vendredi soir.
Premier EP “The Making Of Me” (Method Records) disponible.
Bowie, enfant terrible de la télé
mar 06 2015Fier comme Iggy Pop, on a passé deux heures entre les murs de la Philarmonie de Paris (la grosse verrue constellée d’oiseaux gris et de traces de plâtre qui vient d’ouvrir porte de Pantin à Paris) et surtout dans la tête de David Bowie, qui a prêté une somme considérable de notes manuscrites, pochettes, costumes et objets divers pour nourrir l’expo “David Bowie Is”. Et par la-même, sa propre légende. Un voyage plus fascinant que prévu sur les traces scintillantes d’un gamin de Brixton devenu à lui tout seul une galerie de personnages, tous héros de la pop culture. Du memorabilia sans les odeurs de naphtaline donc. Parmi les docs vidéo marquants, ce clip réalisé par l’Anglais David Mallet, où l’on découvre le très beau et souple David interpréter le très garage “Boys Keep Swinging”, en costard et en costumes de drag-queens… “When You’re A Boy, Other Boys Check You Out”. Il joua ce titre au Saturday Night Live mi-décembre 1979 avec Klaus Nomi dans les chœurs. NBC censura d’ailleurs le “Other Boys Check You Out”…
Bonus info 1 : “Boys Keep Swinging” est sorti en single fin avril 1979, extrait de l’album “Lodger”. On y entend la guitare de Carlos Alomar.
Bonus info 2 : le réalisateur David Mallet a également réalisé les clips de “DJ”, “Look Back In Anger” “Fashion”, “Ashes to Ashes” ou “Let’s Dance” pour Bowie, ainsi que plus récemment “Rock or Bust” pour AC/DC,
Bonus vidéo : matez ici Bowie interprétant “Starman” dans l’émission anglaise Top of the Pops, avec Mick Ronson, en 1972, devant des millions d’Anglais éberlués.
Pour visiter l’expo “David Bowie Is”, jusqu’au 31 mais, à la Philarmonie de Paris, 19e (porte de Pantin), rendez-vous ici.

The Stones, comètes rock des Antipodes
mar 05 2015Un jour / Un son : “Gunner Ho”. Après Bill, trois autres inconnus, qui ne se prénomment pas Mick, Keith, Ron et Charlie mais Jeff (Batts, voix et basse), Wayne (Elsey, voix et guitare) et Graeme (Anderson, batterie). Trois Néo-Zélandais dont les premiers titres post-punk furent retenus sur “Dunedin Double” (1982), une compilation du label Flying Nun basé à Dunedin, auquel on doit aussi la découverte des Chills, des Verlaines ou de Sneaky Feelings. Après un autre EP quasi introuvable, ils mirent fin à leur trio. Une compilation célèbre ces comètes rock des Antipodes, au talent précoce et éphémère, comme le prouve “Gunner Ho”.
Compilation de titres originaux et de live “Three Blind Mice” (Flying Nun) disponible ici

Bill Fay, son nouveau retour magique
mar 05 2015Un jour / Un son : “War Machine”. Trésor caché de la folk-pop anglaise ouvragée, le Londonien Bill Fay, 70 ans au compteur, s’apprête à faire son second come-back magique. Après l’acclamé “Life Is People” il y a deux ans, son premier album depuis 1971 et “Time Of The Last Persecution”, il s’apprête à revenir nous hanter avec “Who Is The Sender?”. Premier extrait de cet album, “War Machine” est une merveille, hors du temps, portée par la voix intacte de Bill, et un entrelacs haute couture de cordes et de cuivres. Faites un triomphe à Bill, pour qu’il compose encore longtemps de tels tours de magie.
Nouvel album “Who Is The Sender?” (Dead Oceans) disponible le 27 avril.

Playlist ezik : Casque d’or #31
mar 04 201510 sur 10. Cette semaine, c’est Casque d’or… Au programme, le beau Nino qui chante du Eddie Vartan pour Labro, un quatuor de dance du futur revu et corrigé par un trio de jazzmen, une poétesse de Nashville, des rebelles tout en cuir et en tatouages, un groupe de folk anglo-américain des seventies, un duo néo-soul de Darlington (UK), Aube Lalvée, une ovni multi-instrumentiste et électro-mélancolique, un trio dance français, deux electroclashers et un glaçon brûlant. Pose ton gosse et écoute ça dans ton bain (ou ailleurs).
1- Nino Ferrer “La Route” (B.O. de “Tout Peut arriver” composée par Eddie Vartan, 1969)
2- Future Islands “Seasons (Wainting On You) – BADBADNOTGOOD reinterpretation” (2014)
3- Sarah Webster Fabio “Sweet Songs” (1976)
4- Black Rebel Motorcycle Club “Beat The Devil’s Tattoo” (2010)
5- America “A Horse With No Name” (1972)
6- Weekend Sun “Keep Running” (2011)
7- Aube L “We Never Walk Alone” (2014)
8- BBE “7 Days and One Week” (1996)
9- Metro Area “Tonky Pumpz” (2001)
10- Ice Cube “Ghetto Bird” (1993).

Ghostface Killah pose son flow sur le jazz de BADBADNOTGOOD
mar 04 2015Un jour / Un son : “Sour Soul”. Les trois jazzmen de Toronto - Matthew Tavares + Chester Hansen + Alexander Sowinski -, (un peu) connus sur YouTube pour avoir repris en version jazz des titres de Tyler, The Creator, ont invité cette fois le MC du Wu-Tang Clan, Dennis “Ghostface Killah” Coles, 44 ans, pour un album complet. Le résultat est inégal, parfois répétitif, mais le titre “Sour Soul” tient la rampe. Ghostface y pose son flow agressif sur les nappes syncopées de BADBADNOTGOOD, et ça marche.
Nouvel album “Sour Soul” (Lex Records) disponible.

Echappé d’Arcade Fire, Will Butler s’amuse
mar 04 2015Un jour / Un son : “Anna”. Le premier disque en solo du frangin Butler (lui joue claviers, basse et percus chez Arcade Fire, pendant que Win écrit, compose et chante) part dans tous les sens : rock’n'roll avec “Take My Side” ou glam avec cette “Anna” et sa trompette qui nous donne envie d’enflammer le dance-floor à deux. Comme si William Butler, 32 ans, avait voulu s’affranchir d’Arcade Fire, pour s’amuser le temps de huit chansons. Et on se marre avec lui.
Premier album solo “Policy” (Merge records) disponible.
Bonus audio : durant la dernière semaine de février, Will s’est lancé le défi d’écrire cinq chansons librement inspirées par l’actu, en particulier avec le site du quotidien anglais The Guardian : “Clean Monday” (la situation en Grèce), “Waving Flag” (le nationalisme), “You Must Be Kidding” (la pénurie d’eau à Sao Paulo), “Madonna Can’t Save Me Now” et “By The Water Of Babylon” (les destructions de statues par Daesh à Mossoul).

Pour “Baby Blue”, Action Bronson s’offre Chance The Rapper et Mark Ronson
mar 03 2015Action Man. Sur “Baby Blue”, nouvel extrait très soul de l’album “Mr Wonderful”, l’omniprésent rappeur new-yorkais à la (grosse) tête de roux (et de fou) a invité le jeune Chance The Rapper à rapper et le moins jeune Mark “Uptown Funk” Ronson à produire (la touche finale cuivrée…).
Nouvel album “Mr Wonderful” disponible le 24 mars.
Bonus vidéo : matez ici le clip de “Acting Crazy”, son single précédent, aux effets très spéciaux.

Charlie Cunningham, songwriter en habit de lumières
mar 03 2015Un jour / Un son : “Breather”. Une guitare aux volutes hispanisantes et une voix en habit de lumières (tamisées) : Charlie Cunningham est un jeune “songwriter-toréador” d’Oxford, en Angleterre, qui va affoler les amoureux du triste et beau.
Nouvel EP “Breather” (Butterfly Collectors) disponible le 9 mars.
Bonus audio : écoutez aussi “Own Speed”, autre extrait du nouvel EP.
Laura Cahen, sur la voix de la mélancolie
mar 03 2015Un jour / Un son : “Réverbère”. Vous avez peut-être déjà vu Laura Cahen sur scène, à Bourges où elle fut une révélation du Printemps en 2013, ou lors d’un des nombreux concerts qu’elle a déjà donnés en France, avec son duo jazzy Les Deux Z’Elles, ou ensuite en solo mais toujours bien accompagnée. Vous avez donc aimé sa voix haute, à laquelle une infime cassure donne tout le charme. Vous vous êtes peut-être dit qu’elle vous faisait penser à celle de Camélia Jordana, ex-Nouvelle Star sauvée de l’évaporation par son talent et cette voix justement. Vous avez peut-être participé au financement en ligne du premier album de Laura, Nancéienne de 24 ans. Alors vous écouterez avec attention la chanteuse nous raconter l’histoire d’un homme assis au pied de ce “Réverbère”. “Il s’enfuit /Dans les airs, souvent /C’est ainsi qu’il espère, et puis… /Il s’ennuie /Dans un verre, souvent /C’est ainsi qu’il éclaire ses nuits /Il s’enfuit…”. C’est son nouveau single, et il est baigné d’une mélancolique lumière.
En concert le 28 mars au festival Chantons sous les pins, Pontonx-sur-L’Adour (40).
Nouvel EP 5 titres disponible le 1er juin.
Photo Julia Grandperret

“All Day”, la version def du nouveau single de Kanye West
mar 02 2015Stop, on ne bouge plus : Le Buster Keaton du rap mondial vient de publier la version officielle de son nouveau single, “All Day”, featuring Theophilus London et Allan Kingdom (et un peu de Ennio Morricone dans le sifflet. Alors t’aimes ou pas ?
ECOUTE “All Day” (final explicit) ici
Bonus lyrics : lis ici les paroles de “All Day”

Pete Doherty chante en hommage à Amy Winehouse, son amante défunte
mar 02 2015Un jour / Un son : “Flags Of The Old Regime”. Revenu une fois encore de l’enfer après une désintox thaï, Pete Doherty, le séraphin junkie rend un hommage acoustique et vibrant à son amante défunte, Amy Winehouse. Quatre ans après la mort de la chanteuse soul au destin contrarié, le chanteur des Libertines sort “Flags Of The Old Regime”. On ne sait pas quand il a enregistré cette ballade, mais ce jour-là il chantait très bien ses paroles poignantes, accompagnées par des cordes arrangées par John Metcalfe (Durutti Column). Depuis, si tout va bien, il a continué l’enregistrement du nouvel album des Libertines, avec son pote Carl Barât. Ils sont déjà annoncés à l’affiche du premier festival Lollapalooza de Berlin, les 12 et 13 septembre.
Nouveau single “Flags Of The Old Regime” (Walk Tall Recordings) disponible le 9 mars, et vendu au profit de la Fondation Amy Winehouse qui vient en aide aux jeunes victimes de l’alcool et des drogues.
Photo de “For Pete’s Sake”, moulage en plâtre de Doherty réalisé en 2008 par l’artiste anglais Nick Reynolds et exposé jusqu’au 17 mars en l’église anglicane St Marylebone de Londres.

Häxxan, punks de série B
mar 02 2015Un jour / Un son : “Pilgrim”. Rodion (guitare), Amit-X (basse) et Yuri (batterie) sont trois punks de Tel Aviv, réunis sous le mystérieux nom de Häxxan. Leur power trio joue vite, hurle sa rage et vous décape les idées trop noires ou trop roses. Häxxan ne représentera pas Israël à l’Eurovision et mérite donc toute votre attention, comme le prouve les quatre minutes de leur “Pilgrim”, enregistrées sans doute dans un garage.
Premier album “Häxxan” (Heroic Leisure) disponible.
Bonus vidéo : matez ici le clip tarantinesque de “Pilgrim”

Playlist ezik #113 : 70′s, les années polars
fév 28 2015Bandes à part. Pour la Playlist n°113, ezik laisse les clés au hussard de Maubeuge, le dénommé Jean-Pascal Grosso, franc-tireur de la plume adroite, voyageur épicurien et fin connaisseur des polars cultes ou cucus des seventies ritales ou ricaines.
Les colts du western enterrés après les soubresauts ultimes de Peckinpah et sa “Horde sauvage”, il a bien fallu que l’industrie du cinéma mondial trouve de quoi mettre assez de violence, de cynisme et de sang sous la dent du spectateur pour le sortir des griffes d’une télévision de plus en plus omniprésente et oppressive. Des bas-fonds de Los Angeles aux commissariats enfumés des faubourgs parisiens, des bars louches de Rome aux bordels du Bronx, les années 70 seront donc celles du polar, genre urbain hautement moderne et cinégénique. Violent, sanglant, brutal et esthétique, il aura ses gueules (Eastwood, Bronson, Delon…), ses mythes (L’inspecteur Harry Callahan et son célébrissime 44 Magnum) tout comme ses rythmes. Pour les compositeurs du monde entier, il est prétexte à un régal sonore de fièvres syncopés pour actions héroïques, de tempos frénétiques pour poursuites motorisées, de thèmes suaves comme canevas de nuits souvent tragiques. Des noms émergent, des talents se concrétisent. Lalo Schifrin, consacré en 1968 par “Bullitt”, revient casser la baraque avec la saga “Dirty Harry”. Avec “Un Homme est mort”, Michel Legrand s’émancipe virilement de la bonbonnière Demy. Ennio Morricone, quant à lui, fait des merveilles dans un style électro particulièrement nerveux, ouvrant la voix à une poignée de petits maîtres transalpins (Cipriani - “La Polizia Chiede Aiuto”, De Angelis…) dignes d’être salués aujourd’hui. Haut les flingues et les basses : ezik fait chanter la poudre ! J.P. Grosso
Smashing Pumpkins inédit : leur concert pour la sortie de “Siamese Dreams” (1993)
fév 28 2015Citrouilles éruptives. Pour lancer sa série Video Vault, le site américain Consequence Of Sound s’est associé à la chaîne musicale de Chicago JBTV, qui vient de sortir de ses archives le film du concert que Billy Corgan et sa bande (James Iha, guitare + Jimmy Chamberlin, batterie + D’Arcy Wretzky, basse) ont donné le 14 août 1993 au Metro de Chicago, pour fêter la sortie de leur deuxième album “Siamese Dream”, devenu depuis un classique du grunge (et leur meilleur disque avec “Mellon Collie And The Infinite Sadness” en 1995) . Tout au long des deux heures d’un show bouillant sur scène et dans la salle, les Smashing emmenés par son poupon maléfique encore chevelu envoient notamment “Rocket”, “Today”, “Cherub Rock” ou encore “Bury Me”. Grand concert.
MATER le concert des Smashing Pumpkins au Metro de Chicago en 1993