Tinariwen change de désert sans perdre son blues
fév 03 2014 · 0 comments · Un jour / Un sonUn jour / Un son : “Imidiwan Ahi Sigdim”. Même enregistré loin de sa terre, même dans cette langue à jamais mystérieuse, l’assouf de Tinariwen, blues touareg, garde un incroyable pouvoir d’évocation. On jurerait ainsi que “Imidiwan Ahi Sigdim”, mélopée extraite du sixième album du groupe à géométrie et géographie variables, nous raconte la solitude, la souffrance, l’exil… Pour la première fois depuis 2001 et la sortie de leur premier album, “The Radio Tisdas Sessions”, Tinariwen a enregistré hors du Nord Mali, plongé dans le chaos. Les Maliens ont rejoint un autre désert, celui de Joshua Tree en Californie. Sans égarer leur âme et leur blues. “Le désert, c’est là qu’on se sent le mieux pour vivre et créer” conclut le bassiste Eyadou Ag Leche.
Nouvel album “Emmaar” le 10 février
Photo Marie Planeille