stelvio cipriani
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Playlist ezik #113 : 70′s, les années polars
fév 28 2015Bandes à part. Pour la Playlist n°113, ezik laisse les clés au hussard de Maubeuge, le dénommé Jean-Pascal Grosso, franc-tireur de la plume adroite, voyageur épicurien et fin connaisseur des polars cultes ou cucus des seventies ritales ou ricaines.
Les colts du western enterrés après les soubresauts ultimes de Peckinpah et sa “Horde sauvage”, il a bien fallu que l’industrie du cinéma mondial trouve de quoi mettre assez de violence, de cynisme et de sang sous la dent du spectateur pour le sortir des griffes d’une télévision de plus en plus omniprésente et oppressive. Des bas-fonds de Los Angeles aux commissariats enfumés des faubourgs parisiens, des bars louches de Rome aux bordels du Bronx, les années 70 seront donc celles du polar, genre urbain hautement moderne et cinégénique. Violent, sanglant, brutal et esthétique, il aura ses gueules (Eastwood, Bronson, Delon…), ses mythes (L’inspecteur Harry Callahan et son célébrissime 44 Magnum) tout comme ses rythmes. Pour les compositeurs du monde entier, il est prétexte à un régal sonore de fièvres syncopés pour actions héroïques, de tempos frénétiques pour poursuites motorisées, de thèmes suaves comme canevas de nuits souvent tragiques. Des noms émergent, des talents se concrétisent. Lalo Schifrin, consacré en 1968 par “Bullitt”, revient casser la baraque avec la saga “Dirty Harry”. Avec “Un Homme est mort”, Michel Legrand s’émancipe virilement de la bonbonnière Demy. Ennio Morricone, quant à lui, fait des merveilles dans un style électro particulièrement nerveux, ouvrant la voix à une poignée de petits maîtres transalpins (Cipriani - “La Polizia Chiede Aiuto”, De Angelis…) dignes d’être salués aujourd’hui. Haut les flingues et les basses : ezik fait chanter la poudre ! J.P. Grosso
Playlist ezik : Casque d’or #25
nov 10 201410 sur 10. Au programme de notre playlist Casque d’or cette semaine, un classique précoce vaporisé par Chanel, un extrait de B.O. de série B ritale, une prêtresse de la soul, un rappeur passé inaperçu, une momie qui dubsteppe, des rappeurs à la cool, du rock psyché rarissime, des gothiques sans pitié, des punks japonais et un KA à part. Mesdames, messieurs, restez casqués, BBabette vous salue bien.
1- The Rolling Stones “She Said Yeah ” (1965)
2- Stelvio Cipriani “Dangerous Flight” (B.O. “Concorde Affaire ’79”, 1979)
3- Yvonne Fair “Say Yeah Yeah” (1963)
4- Tabi Bonney “Parachute” (2011)
5- Figure “The Mummy” feat. Gangsta Fun (2011)
6- Stanley Odd “Chase Yirsel” (2014)
7- Bulbous Creation “Under The Black Sun” (réédition 2014, original rare de 1971)
8- The Sisters of Mercy “I Was Wrong” (1990)
9- Bo Ningen “DADaDa” (2014)
10- KA “Barring The Likeness” (2013).