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Gotlib s’est barré, et c’est complètement con
déc 04 2016Marcel Gottlieb dit Gotlib, superhéros de la BD française “réalistico-comique” et burlesque est mort aujourd’hui, à l’âge de 82 ans. Depuis la séparation des Beatles notamment (ses premières idoles avec Brassens…), son œuvre s’est longtemps dessinée aux sons de Zappa, Gainsbourg, Alice Cooper, Jethro Tull, Genesis ou les Pink Floyd. Son amour du rock lui fit illustrer une série de chansons célèbres à sa façon, dessins foutraques de 1975 à 1978 réunis dans “Pop et Rock et Colégram”, avec Dister et Solé. “C’est complètement con la pop musique” selon le leitmotiv de Gotlib, mais on l’adore plus encore débridée par lui. Salut Marcel.
Higher Authorities, dub et groove infectieux
mai 10 2016Trip dub
Un jour / Un son : “Colour”. La voix sort de Clinic, le quatuor indie-post punk-néo-psyché (!) de Liverpool, et elle est toujours traînante, malade, hantée, unique en son genre. C’est celle d’Adrian “Ade” Blackburn, qui a embarqué son guitariste Jonathan Hartley pour accéder au niveau supérieur de sa conscience, dans les brumes dub de Higher Authorities, façonnées avec le gourou Adrian Sherwood. On y entend Pink Floyd (décidément à la mode ces derniers temps), les Doors (sans doute l’orgue), Devo ou les Primal Scream. Mais cette musique est suffisamment légère pour planer et nous éviter l’indigestion de références.
POUR vous offrir un trip de printemps.
Premier album “Neptune” (Domino Records) disponible.
Bonus audio : écoutez ici “Neptune”, autre extrait bien barré de l’album.
Thomas Howard Memorial, dans la quatrième dimension de Pink Floyd
mai 02 2016Rock psychédélique
Un jour / Un son : “Rupture”. Thomas Howard fut le pseudo du célèbre hors-la-loi de l’Ouest américain, Jesse James. Le Guingampais Yann Ollivier (croisé comme batteur dans le Craftmen Club) l’a repris à son compte pour donner un nom à son nouveau groupe, quatuor ambitieux dont il est tout à la fois auteur, chanteur et guitariste. Rien que ça. Et en plus, il relève ce défi fou avec une originalité, qui met une sacrée claque à la nuée de groupes français copiant-collant maladroitement le meilleur du rock américain ou anglais. Le Thomas Howard Memorial s’inspire lui de Pink Floyd, dont il revisite la quatrième dimension psychédélique et mélodique (comme le prouve notamment le titre “Rupture”). En hommage au génial « Live at Pompeii” (1972) de la bande à Waters, THM a même joué en live et sans public son premier album “In Lake”, dans le lac exceptionnellement asséché de Guerlédan. Une expérience de “land music” teasée ici.
POUR fans de Pink Floyd, des San Franciscains de Wooden Shjips ou des Suédois de Goat.
Premier album “In Lake” (Upton Park Publishing) disponible.
En concert le 20 mai à Trévou-Tréguignec (22), 1er juin à l’International, Paris 11, le 2 au Silencio, Paris 2, le 3 à Goméné (22), le 4 à Boquého (22), le 16 à Rennes (35), le 21 juillet à Plouha (22), le 22 à Pontrieux (22) et le 19 août à Pédernac (22).
Projection du “Live at Guerlédan” le 15 mai au festival Art Rock, Saint-Brieuc (22), puis dispo sur Arte Concert.
Playlist ezik #107 : Space Rock
nov 12 2014La vraie B.O. d’Interstellar. En attendant que le robot Philaé ait fini de jouer aux comètes et que Branson répare son Virgin Galactic, offrez-vous un voyage interstellaire en écoutant les trips les plus marquants des princes du space rock (Agitation Free, Ozric Tentacles, Pink Floyd, Popol Vuh, Amon Duul II, Hawkwind, Hypnos 69…). Un kaléidoscope de synthés planants, de solos de guitare flippants et de voix d’outre-galaxie. Descente interdite avant la fin.
Cet automne, le rock sucre les vieilles fraises
oct 01 2014En ce 1er octobre, “Journée mondiale des personnes âgées”, ezik mate l’agenda des compil-come-backs de l’automne. Et réalise que c’est déjà Noël pour les vieux rockers (et les vieilles maisons de disques). Dans les semaines qui viennent, vous aurez donc droit à :
- un album du PINK FLOYD, 48 ans, “Endless River” (10 novembre), quadruple instrumental (bon courage les gars), à partir des sessions enregistrées à l’époque du dernier disque du groupe en date, “Division Bell”, en 1994.
- un album d’AC/DC, 41 ans, sans Malcolm Young, diagnostiqué dément, “Rock Or Bust” (1er décembre), dont un extrait, “Play Ball”, a servi de bande-son à une émission de sport américaine ce week-end (faut bien payer les frais médicaux les gars).
- une énième compilation de DAVID BOWIE, 67 ans, “Nothing Has Changed” (c’est ça mon gars).
- un énième best of des QUEEN, 44 ans, “Queen Forever” (10 novembre), comprenant trois inédits dont “There Must Be More To Life Like This”, composé par Mercury en 1981 et chanté par le groupe avec Michael Jackson (faut bien entretenir le cuculte les gars).
- une nouvelle tournée des WHO, qui fêteront leur 50 ans sur scène en Angleterre et Irlande, cet automne, et avec un nouvel album d’ici l’été prochain, non sans avoir sorti cette saloperie de “Be Lucky”, une chanson inédite (faut bien mourir riche à défaut de mourir jeune les gars).
- “From The Vault”, une série de concerts filmés issus des archives des ROLLING STONES, 52 ans, pour la première fois en DVD, “Hampton Coliseum” (3 novembre) + “L.A. Forum – Live in 1975” (17 novembre) (faut bien rappeler que les Stones furent le plus grand groupe de rock en live les gars).
- une anthologie des KINKS, 50 ans, “The Anthology 1964-1971” (18 novembre, BMG), soit cinq disques et 139 chansons dont 25 inédites, avant une éventuelle réunion en live… (pour vérifier “Where Have All The Good Times Gone” les gars).
Bonus à lire : “La rage est mon énergie”, les mémoires exubérantes de Johnny Rotten, le personnage punk incarné depuis 1975 (et un peu plus) par JOHN LYDON, 58 ans. Seuil, 720 p., 25 E.
Photo Sandro Bälber pour Télérama