Nevermind
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Chris Cornell est mort, le grunge perd une de ses voix cultes
mai 18 2017Soundgarden, Temple of the Dog et Audioslave : Chris Cornell et sa voix de stentor élastique avait fondé quelques un des groupes emblématiques du grunge, le punk rock des années 1990, incarné par Pearl Jam, Alice in Chains et bien sûr Nirvana. Il est mort aujourd’hui, à 52 ans.
En 1994, trois ans après « Nevermind », Chris Cornell et Soundgarden sortent « Superunknown », leur plus gros succès (plus de 7 millions de disques vendus), porté par le single « Black Hole Sun », définitivement la meilleure chanson du groupe. ezik vous reco aussi le premier album d’Audioslave, sorti en 2001, avec Tom Morello, ex-Rage Against The Machine à la guitare.
Ecoutez « You Know My Name », le morceau pompier composé par Cornell pour la B.O. de « Casino Royale », en 2006.
Nothing, une splendide cover de Nirvana, sinon rien
avr 08 2015Un jour / Un son : “Something In The Way”. Les shoegazers de Philadelphie se sont invités sur “Whatever Nevermind”, le nouveau tribute consacré à Nirvana par Robotic Empire, à l’occasion du Disquaire Day (le label avait déjà sorti “In Utero : In Tribute” l’an dernier). Pas impressionnés pour deux sous, ils se coltinent “Something In The Way”, un des sommets tragiques de l’himalayesque “Nevermind”. Nothing laisse le piano en avant, alors que Dominic Palermo soupire une infinie mélancolie plus qu’il ne chante. Belle relecture.
Tribute “Whatever Nevermind” (Robotic Empire) disponible le 18 avril et à pré-commander ici
Bonus audio : écoutez ici l’original de Nirvana
Sound City, ici fut gravée l’histoire du rock
fév 25 2013L’antre de “Nevermind”. L’histoire du rock ne s’est pas écrite qu’on fond de vans empestant le Jack. Elle s’est aussi écrite au fond d’un entrepôt de la San Fernando Valley… empestant le Jack. Un bâtiment sans âme, qu’une enseigne discrète peinait à distinguer des autres hangars du coin. Sound City pouvait-on lire au-dessus de la porte d’entrée et sur le paillasson. Bienvenue dans les studios où furent enregistrés le “Nevermind” de Nirvana (en seize jours, photo), le premier album de Rage Against The Machine, le “One Hot Minute” des Red Hot Chili Peppers, le dernier album en date des Arctic Monkeys mais aussi le “Jessie’s Girl” de Rick Springfield ou… le “Sweet Surprise” de Telly “Kojak” Savalas. Dave Grohl, ex-batteur de Nirvana, consacre un documentaire passionnant (présenté lors du dernier festival de Sundance) à cette “église”, fondée par Tom Skeeter et Joe Gottfried à la fin des années 1960. Dans ce drôle d’endroit au décor fatigué, tout deux installèrent une Neve 8028, modèle rarissime de console de mixage analogique, inventé par l’ingénieur anglais Rupert Neve (Grohl a depuis acheté l’exemplaire de Sound City, qu’il a installé dans son Studio 606). Un “morceau de l’histoire du rock” qui enregistra quarante ans durant et imperfections comprises la Sainte-Trinité guitare-basse-batterie. L’histoire des lieux est passionnante. Dave Grohl nous la raconte avec dévotion et humour accompagné par les plus célèbres fantômes de Sound City : Tom Skeeter, le fondateur devenu un aimable grand-père, les producteurs Rick Rubin et Butch Vig, Neil Young (en bermuda…), Tom Petty ou Krist Novoselic, ex-bassiste de Nirvana. Ne manque que Gottfried décédé en 1992, un an après la sortie de “Nevermind”… et Kurt Cobain qu’on aurait aimé écouter nous raconter ses souvenirs entre ces murs.
L’instant magique : Dave Grohl rejouant la partie de batterie de “Smells Like Teen Spirit”
Le film : 10 euros en HD ici