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“Hands Up Thumbs Down”, le vieux morceau de Blaqstarr qui rend fou
nov 25 2014Un jour / Un son : “Hands Up Thumbs Down”. “Il rend fou ce morceau”, voilà le message qu’une sneakeuse de nos amies nous a envoyé ce matin. Elle a raison : quand ce stick de dynamite à mèche très courte (tout juste 2’15) vous pète entre les jambes et les oreilles, vous n’avez aucune chance de vous en sortir sans vous agiter en tout sens, la bouche ouverte, les yeux écarquillés. Intrigué, on est remonté à la source, et tombé sur Charles Jamal Smith, alias Blaqstarr, 29 ans, DJ et rappeur précoce de Baltimore. Issu du Bmore Club, mélange de rap et de house music, Blaqstarr a participé a définir les contours de la trap music, ce puissant excitant qui mêle rap, beast stroboscopiques et infrabasses électroniques. Après ses productions pour M.I.A. et avec le rappeur Rye Rye, il a un peu pris le large. Vous pouvez retrouver ses premiers morceaux qui rendent fou sur “The Blacq-Files 2002-2006”, dont ce “Hands Up Thumbs Down” de 2003, qu’il vient tout juste de clipper. Il n’a pas pris une ride sur le booty.
Bonus vidéo : matez ici le clip de “Hands UP Thumbs Dow”.
Dernier disque en date “The Blaq-Files EP” (Mad Decent) disponible ici. Il réunit quatre titres de ses débuts en fanfare dans les années 2000.
Le meilleur (ou presque…) des YouTube Music Awards 2013
nov 04 2013Le plus grand magasin de musique du monde a fait son show. L’omnipotent YouTube, devenu la première télé et le premier dealer de sons de la génération Y (comme YouTube ?) a copié cette nuit l’ancien monde, celui de MTV, en organisant sa propre soirée de récompenses (basé sur le nombre de vues et le vote des internautes), en ligne bien sûr, et en direct d’un hangar du Pier 36 à New York. Un show d’une heure et demie volontiers décousu, animé par Reggie “Laurel” Watts et Jason “Hardy” Schwartzman, plutôt bons en animateurs improvisés. Spike Jonze, clippeur et réalisateur chic (“Dans la peau de John Malkovich”, “Max et les Maximonstres”) était chargé de mettre en scène cette soirée en renouvelant le plus possible le convenu des remises de prix. Opération réussie… par moment (notamment quand le rappeur Macklemore, révélation de l’année, improvise ses remerciements face aux deux animateurs portant des bébés en pleurs et en couches). Voici ce qu’on a retenu :
Arcade Fire interprétant “Afterlife” extrait de leur nouvel album, avec une Greta Gerwig (“Frances Ha”) en danseuse épileptique ; un Eminem au regard halluciné dans un décor en noir et blanc “Rap God” (il a été élu artiste de l’année) ; M.I.A. dans un tunnel de lumière filmée par Romain Gavras pour un “Come Walk With Me” stroboscopique ; Lady Gaga méconnaissable en chemise de bûcheron et petite culotte versant des larmes de croco sur “Dope” extrait de son nouvel album “Artpop” qui sort demain et enfin, le clip écrit par Lena Dunham (série TV “Girls”) pour le pot-pourri d’Avicii (“Hey Brother”/“You Make Me”/“Wake Me Up”).
Et, ô surprise, la vidéo de l’année n’est pas celle de Ylvis ou Robin Thicke… mais l’horreur de Girls’ Generation pour “I Got A Boy” et ses maigres 74 millions de vues.