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Lana Del Rey, victime consentante de Emile Haynie
jan 21 2015Un jour / Un son : “Wait For Life” feat. Lana Del Rey. La vamp aux lèvres bien pendues ne rate pas une occasion de se faire entendre. Alors que son nouvel album se profile à l’horizon, la voilà invitée par le producteur américain Emile Haynie pour un duo inédit, cet intrigant “Wait For Life” qui laisse même entendre quelques notes de scie musicale… Lana y joue de sa voix, osant repousser ses limites sans tout à fait chanter faux… Une ballade lynchienne, à écouter plusieurs fois pour l’apprécier vraiment.
Bonus info : Emile Haynie a produit notamment les rappeurs Eminem (“Recovery”), Obie Trice, GhostFace Killah, The Roots… et Kanye West (“Runaway”). C’est lui aussi qui était aux manettes du “Born To Die” de Lana Del Rey.
Bonus audio : écoutez ici “Falling Apart”, feat. Andrew Wyatt et Brian Wilson (oui oui !), autre extrait de l’album.
Premier album solo “We Fall” (Interscope) disponible le 23 février (avec Charlotte Gainsbourg, Lykke Li…).
David Lynch et Lykke Li en slow (motion)
sept 29 2013Un jour / Un son : “I’m Waiting Here”. Le cinéaste des bobos est revenu sans fanfare ni trompettes au beau milieu de l’été dans ses frusques de bluesman moderne au chant perché. Sur ce disque déroutant se distingue un slow pas comme les slows, avec la Suédoise Lykke Li (vous vous souvenez “I Follow Rivers”) qui, elle, chante joliment. On se croirait dans un bar oublié du désert californien face à quelques rednecks alcoolisés. C’est pas gai, mais c’est beau.
Nouvel album “The Big Dream” disponible.
Cyril Hahn, DJ à suivre (de près)
août 03 2013Un jour / Un son : “Raw Cut”. Vous cherchiez un DJ à suivre ? La reco du jour se nomme Cyril Hahn. Un Suisse de Berne exilé chez les Canadiens de Vancouver. De “Hollywood North” (le surnom de la ville devenue plaque tournante des tournages de séries ou films américains), Cyril envoie des remixes qui métamorphosent littéralement les morceaux originaux. A vérifier ici avec le “Say My Name” des Destiny’s Child, tube R&B sans goût ni grâce auquel il injectait rythme et mélancolie pour en faire une ballade house qui touche (en plein cœur). Après ce coup de maître, le voilà de retour avec “Raw Cut”, qui ne doit rien à personne. Et qui mériterait d’accompagner vos before sous la paillotte. A vous de voir.