levon vincent
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Playlist ezik #143 : Un été de festivals (1)
mai 08 2017VILLETTE SONIQUE. Le festival à la cool mi-outdoor (gratos) et indoor (pas cher, dans la Grande Halle) pour faire des découvertes brindezingues (ou pas), noisy rock, électro, hip hop allumé, etc. ezik se souvient des Ausmuteants, Kevin Morby, Jagwar Ma, Andrew Weatherall et Daniel Avery ou des Sleaford Mods et attend cette année Uranium Club, Pizza Noise Mafia, The Blind Shake ou Police Control.
Du 25 au 31 mai, à La Villette, Paris 19 (ci-dessus, l’affiche officielle).
ASTROPOLIS. « Ce festival est un transport en commun/La surface de la Terre est un dancefloor géant/Le LSD est un démaquillant pour cheval/La terre est une pâte à dancefloor, de sa naissance jusqu’à sa mort/Je me déplace vers Astropolis/Aspiré par l’évidence/Qu’après 23 ans d’existence organique/Son blase revêt d’une façon unique la peau lisse. Jacques Auberger alias Jacques, foufou invité avec Anthony Parasole, Karenn ou Savage Cult.
Du 30 juin au 2 juillet, Pays de Brest.
THE PEACOCK SOCIETY. Le “Festival des cultures électroniques” ouvre juillet dans le cadre bucolique du Parc Floral de Paname avec l’électro dansante et hautement recommandée de Nina Kraviz, Levon Vincent, Marie Davidson, Romare ou Tommy Genesis.
Les 7 et 8 juillet, au Parc floral, Paris 12.
MIDI FESTIVAL. Notre chouchou varois miraculé, qui revient cette année encore avec une sélec’ chic où se distinguent Autarkic, Vagabon et Jae Tyler, sans oublier Malik Djoudi et Fishbach.
Du 21 au 23 juillet, à Hyères (83).
NUITS SONORES. Entre ancien culte électronique et nouveau rock ou électro, nos nuits seront belles à Lyon, avec notamment Clara Moto, Daniel Avery, Einstürzende Neubauten, Fatima Yamaha et Holy Gray.
Du 23 au 28 mai, à Lyon (69).
JAZZ A LA VILLETTE. LE festival de jazz à tête chercheuse de Paname, qui va conclure l’été avec Pharoah Sanders, Curtis Harding, Jeff Mills et Emile Parisien, Cory Henry ou Sinkane.
Du 31 août au 13 septembre, Paris 19.
En gras, les groupes à écouter dans la playlist ci-dessous.
Levon Vincent, la techno captivante pour vilains p’tits canards
avr 03 2015Un jour / Un son : “Launch Ramp To Tha Sky”. “C’est une musique pour les vilains p’tits canards. Si vous faites partie de l’espèce des rats qui se pavanent autour de la benne à ordures en quête de pouvoir, vous pouvez écouter, mais ce n’est pas une musique pour vous. C’est au contraire dirigé contre vous.” Ainsi parle Levon Vincent, New-Yorkais installé à Berlin, de son tout premier album solo, lui le héros underground et tatoué de la techno mondiale qui gagne patiemment des fans de plus nombreux et accro depuis ses premiers singles au début des années 2000. Pas de sons faciles et rabâchés ici, pas une once de trap, de dubstep ou d’EDM, Levon suit un chemin à l’abri des lumières factices. On vous invite expressément à le suivre sur son dance-floor très personnel, et à découvrir par exemple “Launch Ramp To Tha Sky”, morceau captivant, à écouter attentivement : tout commence aux sons et au rythme d’un vibraphone, puis en plein milieu, le beat s’évapore et laisse la place à un orgue aux plages mystérieuses, accompagné par des chœurs célestes ! Vous n’oublierez pas cette expérience de 11 minutes, c’est pour vous bande de vilains p’tits canards.
Premier album “Levon Vincent” (Novel Sound) disponible (plus fort que Beyoncé et Kendrick Lamar, Leon a proposé son album intégral en téléchargement gratuit via WeTransfer pendant une journée! Qui dit mieux ?).
Bonus vidéo : matez ici son DJ set à la Boiler Room de Berlin en 2012