Avec J.C. Sàtan, le rock français n’est plus un mirage

sept 21 2015

Un jour / Un son : “Satan II”. Le premier morceau du nouvel album de J.C. Sàtan, qui sort aujourd’hui, est un condensé du groupe réputé pour ses concerts défoulatoires : 25 secondes de silence inquiétant pour commencer, puis 2 minutes de tempête sonique menée par Paula, chanteuse mi-sauvage, mystique. C’est elle, qui a fondé J.C. Sàtan à Bordeaux, il y a cinq ans, avec Arthur, bruitiste saturé de riffs diaboliques. “Fareway Land”, leur troisième album, en 2012, et des dizaines de concerts ont peu à peu confirmé qu’ils étaient la meilleure chose from Bordeaux depuis, aller, Kid Pharaon. Rejoints par Dorian (claviers), Ali (basse) et Romain (batterie), ils sont désormais cinq à donner substance et style au rock français, ce mirage dans le désert. Et comme il ne suffit pas de faire du bruit, J.C. Satan sait aussi freiner pour prendre des virages pop, “Ti amo Davvero”, “Waiting For You”, voire planants avec “Ingrid”. 

 

Nouvel album “S/T” (Born Bad Records) à écouter et acheter ici.

 

En concert le 2 octobre à Saint-Brieuc (22), le 3 à Quimper (29), le 30 à Ris Orangis (91), le 5 novembre à Saint-Etienne (42), le 6 au festival Musiques volantes, Metz (57), le 16 à La Maroquinerie, Paris 20, le 20 à Limoges (87), le 25 à Rennes (35).