dandy warhols
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Gateway Drugs, fratrie noisy
nov 30 2015Rock précoce et bien looké
Un jour / Un son : “Friday’s Are For Suckers”. Le lundi ça craint, mais le vendredi c’est pire d’après les Gateway Drugs, une tribu de gosses de L.A. biberonnés au rock de papa. On s’explique : Liv Niles, la chanteuse, Noa le guitariste et Gabe, 18 ans, le batteur sont tous les trois frères et sœurs, et enfants de Prescott Niles, bassiste de The Knack époque “My Sharona” (le mec de Liv, Blues Williams, tient la basse). Les rejetons font un peu plus de manières, tout en louchant du côté des Jesus & Mary Chain ou des Dandy Warhols. On a entendu pires références pour des p’tits bourges.
POUR mettre leur race aux BB Brunes (qui ça ?).
Premier album “Magick Spells” disponible.
La Hell Gang, blues camé entre Valparaiso et San Francisco
sept 10 2014Un jour / Un son : “Sweet Dear”. Le trio chilien (KB Cabala, guitare et voix + Sarwin, basse + Nes, batterie) installé au sud de la Californie où il doit fumer du cactus en plein cagnard joue aux méchants bikers, mais c’est bien sa musique (et son nom, un coup de génie) plus que sa réputation qui importe. Un blues camé, qui accompagnerait à merveille les Sons of Anarchy ou n’importe lequel de vos trips en Harley dans un désert de l’Ouest américain. Entre Wooden Shjips et Dandy Warhols. Après “Sweet Dear”, écoutez aussi “So High” et “The Beginning Remains The End”.
Nouvel album “Thru Me Again” disponible.
Young*Husband, psyché au vif
juil 21 2013Un jour / Un son : “Dromes”. Ce jeune mari londonien a quatre têtes chercheuses en psychédélisme. La voix de Euan Hinshelwood, qui n’est pas sans rappeler celle de Courtney Taylor-Taylor des Dandy Warhols, fait donc des ronds dans le ciel pendant que synthé et guitare fument le chichon de la paix. Ça plane pour eux, ça plane pour nous et on n’a pas envie de redescendre sur le plancher des vaches.
Les grands desseins de Portugal. The Man
avr 24 2013Un jour / Un son : “Evil Friends”. Un tube pas comme les autres, deux-en-un, ballade au champ puis course-poursuite en ville. Portugal. The Man ou les Steve Jobs du rock indé. Ils bricolent leur rock psyché-bizarre dans leur garage depuis une décennie et soudain, la révélation qui va les sanctifier partout. Comme quoi tout arrive à qui sait attendre. Ces hipsters ont pour la plupart grandi en Alaska avant de rejoindre Portland, Oregon, rock city pour ses intimes (parmi eux Gossip, Sallie Ford, The Shins, The Dandy Warhols, M. Ward, Yacht, Glass Candy ou le défunt Elliott Smith). Là-bas, ils donnent libre cours à leur musique weird (bizarre) depuis 2003. Mais leur notoriété aura attendu 2011 pour dépasser les faubourgs de Portland, grâce à l’album “In The Mountain In The Cloud”, et son irrésistible ballade “So American”. Leur nouvel album, “Evil Friends” est produit par Danger Mouse (moitié de Gnarls Barkley et producteur très demandé), signe que le groupe est passé dans une autre dimension. Cet homme Portugal pourrait bien conquérir le monde sous peu.
Nouvel album “Evil Friends”, le 4 juin.
Bonus : l’appli iPhone Evil Friends pour télécharger et créer des stickers digitaux dans l’esprit du groupe et de son leader touche-à-tout John Gourley.