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Playlist ezik #128 : UN ETE DE FESTIVALS, partie 1
avr 03 2016LES NUITS SONORES, 4 au 8 mai, Lyon. Au bord du Rhône (et de la Saône), vos nuits seront plus belles que vos jours. Plus électro aussi grâce à la prog pointue et de bon goût de ce festival, qui accueille cette année les très recommandés Israéliens de Red Axes ou la très sexuelle Peaches. Miam.
PAPILLONS DE NUIT, 20 au 22 mai, Normandie. Entre les baudruches vintage – Indo, Polna, Louise A -, faufilez-vous pour découvrir la bande allumée de la Fat White Family, l’électro caressante de Jabberwocky et Synapson.
VILLETTE SONIQUE, 27 mai au 1er juin, Parc de la Villette, Paris 19. Un duo de lads de Nottingham (Sleaford Mods), une bande de sampleurs/remixeurs accro à l’Orient (Acid Arab), des Montréalais shoegaze et irrésistibles en live (Suuns) ou du post-punk de Detroit (Protomartyr). Sans oublier les concerts gratos en journée.
NUITS DE FOURVIERE, 2 juin au 31 juillet, Lyon. Le raout des gones (musique, théâtre, danse…) accueille plusieurs groupes recommandables, en particulier Radiohead, Rone, PJ Harvey, The Last Shadow Puppets et même les increvables Pixies.
WE LOVE GREEN, 4 et 5 juin, Bois de Vincennes, Paris 12. Le plus éco-responsable des festivals frenchies a réussi deux coups : accueillir LCD Soundsystem en come-back événement et PJ Harvey, qui défendra son nouvel album. Il y aura aussi nos potes Matthew Dear, Fatima Yamaha et Acid Pauli.
DOWNLOAD PARIS, 10 au 12 juin, Hippodrome de Longchamp, Paris 16. Les chevelus en Marcel black vont pour la première fois agiter leur crinière au Download parisien (la version originale, ex-Monster of Rock, se tient à Donington en Angleterre). Un concurrent pour le très médiatisé Hellfest, avec au programme la fonderie Rammstein, le trio de J-pop metal Babymetal, et aussi Iron Maiden, Megadeth, Anthrax ou les Deftones.
ASTROPOLIS, 1er au 3 juillet, Brest. Le plus ancien et le plus sexy des festivals électroniques de France vous attend dans le bois de Keroual et à Brest (La Carène, La Suite…) pour un Bunker Palace spécial R&S Records, un Astroclub avec Roman Flügel, une Nuit au manoir de Keroual avec notamment Agoria, Andrew Weatherall et Helena Hauff et le Cabaret sonique à Vauban, avec notamment The Driver.
Le Gang Of Four montre ses muscles à Alison Mosshart
fév 20 2015Un jour / Un son : “Broken Talk feat. Alison Mosshart”. Le Gang Of Four formé à Leeds en Angleterre par Andy Gill (seul rescapé) et Jon King, sur les cendres encore chaudes du punk, reste trente-cinq ans après ses débuts un des groupes les plus influents sur le rock des années 2000 (The Rapture et Franz Ferdinand leur doivent notamment beaucoup) et dans la grande histoire du rock à rythmique funk voire tribale (écoutez donc la basse de Dave Allen et la batterie de Hugo Burnham sur les deux premiers albums du groupe, “Entertainment!” (“Not Great Men”, “Damage Goods” ou “Anthrax”, 1979) et “Solid Gold” (1981)). Les voici de retour dans leur livrée 2015, avec Andy Gill à la guitare fidèle aux commandes (+ Thomas McNiece, John « Gaoler » Sterry au chant et Jonny Finnigan), un nouvel album et une invitée toute trouvée en la personne de Alison Mosshart, moitié sexy de The Kills, sur ce “Broken Talk”. Si l’on oublie l’intro de guitare façon hard rock 1983, et les filtres sur la voix mâle, ce morceau tout en muscles fait son petit effet. Et puis quand Alison est là…
Nouvel album “What Happens Next” disponible le 2 mars.