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Les Lemon Twigs nous bluffent encore
sept 14 2017Un jour / Un son : « Why Didn’t You Say That ? » Les révélations de l’été 2016 selon ezik continuent à nous bluffer à force de talent précoce et prodige. Les deux frangins new-yorkais, Brian et Michael d’Addario annoncent leur prochain EP avec ce « Why Didn’t You Say That? » à faire chialer les Strokes de jalousie et à rendre fiers les frangins surfeurs Wilson. Et dire que ce morceau date de sessions de 2015, ils avaient alors 18 ans !
Nouvel EP « Brothers of Destruction » (4AD) disponible le 22 septembre.
Daughter clippe “No Care” sous les stroboscopes
juil 29 2016Le trio anglais Daughter porté par la voix grave et enveloppante d’Elena Tonra a tourné une vidéo pour son single “No Care” extrait de l’album sorti cet hiver. Le film réalisé par James Slater (Major Lazer, Bill Ryder Jones) met en scène la danseuse Marta Polak, dans une ambiance rutilante et stroboscopique, entre Sia et “Shinning”.
POUR redécouvrir ce titre à l’urgence entêtante.
Nouvel album “Not to Disappear” (4AD) disponible.
En concert le 17 octobre au Trianon, Paris 18.
The Lemon Twigs, enfants prodiges de la pop 60′s
juil 25 2016Glam à bretelles
Un jour / Un son : “These Words”. Les deux jeunes frangins de Long Island, Brian (19 ans, guitare, voix batterie, cuivres, cordes) et Michael (17 ans, guitare, voix, batterie) D’Addario ont dû beaucoup écouter les vieux disques de leurs parents pour connaître aussi bien la pop sophistiquée et parfois baroque des Beatles, des Beach Boys, d’Elton John ou de Queen qui inspire ce second morceau, “These Words”. Leurs talents de multi-instrumentistes et chanteurs glam s’y révèlent avec une classe bluffante. Et en plus, ces Lemon Twigs précoces ont déjà un look et des poses qu’on n’oublie pas.
POUR écouter les révélations de l’été.
Premier album “Do Hollywood” (4AD) disponible le 14 octobre.
Bonus vidéo : matez ici le clip costumé de “These Words”.
Ecoutez ici “As Long As We’re Together”, leur tout premier single, très lo-fi.
Souvenir, souvenir : Lush revient en compil’ et sur scène
sept 28 2015Mais si rappelez-vous, 1989, l’année de “Casser la voix” en France, et du shoegazing en Angleterre. Le rock continuait à filer à l’anglaise, saturant le son des guitares et droguant les voix dans des groupes de jeunes aux poses d’introvertis. Parmi eux, Slowdive, Ride, Chapterhouse ou Lush, formé à Londres deux ans avant, par Emma Anderson (guitare, voix), Miki Berenyi (guitare, voix leader), Steve Rippon (basse) et Chris Acland (batterie). En 1989, Lush, sort un premier mini-album, “Scar”, puis monte en puissance très vite, se produit au tout nouveau festival Lollapalooza, fait kiffer John Peel et enfonce le clou dans deux albums inégaux, “Spooky” (1992) et “Split” (1994). Mais c’est l’année 1996 qui va marquer l’histoire du groupe : il sort “Lovelife” son disque le plus (brit pop) avec le tube “Ladykillers” qui n’a pas pris une ride puis décide de se séparer suite au suicide du bassiste Chris Acland. Vingt ans plus tard, Lush sort un best of, “Ciao!” chez 4AD (en novembre), puis une anthologie en boîte en décembre, et enfin annonce son retour sur scène (qui n’a jamais été son point fort) au Roundhouse de Londres, le 6 mai 2016.
Oui, oui, oui, Beirut revient avec “No No No”
juin 03 2015Un jour / Un son : “No No No”. Le New-Yorkais Zach Condon qui s’abrite sous l’élégant masque de Beirut donne enfin des nouvelles, quatre ans après son album “The Rip Tide” et dix-huit mois après un gros passage à vide, éreinté par une tournée trop longue et un divorce trop compliqué. Ce disque enregistré en deux semaines sous le blizzard qui a congelé New York cet hiver livre sa première chanson, “No No No”, mélodie de velours, orgue guilleret, flûte insaisissable, voix divinement mélancolique et les cuivres qu’on attend toujours avec impatience du côté de Beirut. Déjà un classique donc, à la hauteur de “Santa Fé” (2011).
Nouvel album “No No No” (4AD) disponible le 11 septembre.
En concert le 22 septembre au Zénith, Paris 19.