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BOPS, “No job” mais un paquet d’énergie
juin 21 2020Un jour / Un son : “No Job”. Louis, Oscar et Germain, les trois frangins rennais de BOPS, ont déjà cinq ans d’expérience dans le rock garage joyeux, déconneur et qui peut tenir tête, sans se la prendre, à ses inspirateurs, anglais surtout (The Kinks des sixties, Supergrass surtout), américains aussi (Ty Segall). “No Job”, un de leurs deux nouveaux singles, toujours chanté à deux voix, une marque de fabrique, est à la fois lazy et euphorisant. Branleur quoi ! Et recommandé.
Double single “Sleeplessness/No Job” disponible.
Télépopmusik, retour en grâce avec “It Hurts”
juin 01 2020Un jour / Un son : “It Hurts” (Tone Depth Remix). L’ex-trio électro-chill (“Breathe”, 2011) devenu duo, composé de 2Square et Antipop avait quasi disparu de la circulation depuis l’album “Angel Milk” en 2005. Quinze ans plus tard donc, le groupe annonce un nouvel album pour le 25 septembre. Second extrait, “It Hurts” fait du bien grâce à la voix angélique de la Suédoise Jo Wedin et au remix entêtant de Tony Papadopoulos alias Tone Depth, « fan de Télépopmusik depuis 2001”.
Nouveau single “It Hurts” (Tone Depth Remix) ft. Jo Wedin (Warm Music) disponible.
Tony Allen, l’afrobeat maker a rejoint son complice Fela
mai 03 2020Le génial batteur nigérian, créateur de l’afrobeat aux côtés de Fela Kuti et du groupe Africa 70, est décédé jeudi à Paris à 79 ans. Il inventa le rythme puissant de cette musique hypnotique et répétitive, mêlant le highlife, la polyrythmie yoruba, le jazz, le funk. L’afrobeat est devenu depuis l’un des courants fondamentaux de la musique africaine du XXe siècle. Et dire que Tony était autodidacte ! Curieux et gourmand tout au long de sa vie, il frappa ses fûts avec son style élastique inimitable pour de nombreux artistes, notamment le groupe The Good, The Bad and The Queen, réuni par Damon Albarn ou Sébastien Tellier dont La Ritournelle bat au rythme de Tony.
Elm Tree Circle, les gamins allemands de Billy Corgan
mai 02 2020Un jour / Un son : “Violent Soho on the Mood”. En novembre dernier, ezik vous faisait découvrir ces punks skateurs (et vice versa) de Iserlohn, en Allemagne, avec “Flow”, premier extrait de leur deuxième album. Pour nous faire patienter confinés, ils publient “Violent Soho on the Mood”. Toujours punk, toujours mélodique, entre les Smashing Pumpkins et Nada Surf. Un bon shoot de 90′s noisy. Entrez dans le cercle.
Deuxième album “No Fomo” (Krod Records) disponible en digital à la fin du printemps.
Fou d’Irène (Drésel)
avr 19 2020L’excellent magazine TSUGI, jamais à court de bonnes idées pour diffuser la bonne parole électronique a lancé, dès le lundi 23 mars, son Maison Tsugi Festival, soit des sets en direct d’artistes confiné(e)s avec leur platine. Et les meufs assurent carrément, faisant oublier que les DJ au féminin sont beaucoup moins nombreuses que leurs complices masculins. Ecoutez donc les mix de Mila Dietrich, Louisahhh, Maud Geffray. Et commencez sans délai par découvrir la plus belle fleur des dancefloors de France, Irène Drésel. La seule productrice techno en peignoir de soie. Sa mèche sensuelle, électrisée par ses infrabasses et les percussions de son partenaire Sizo Del Givry, glisse sur son visage au teint diaphane et au sourire mystérieux. Il y a tout juste un an, le 23 avril 2019 précisément, dans la grande salle de la Gaîté lyrique, à Paris, elle et moi tombions sous le charme de cette artiste contemporaine (elle vient de l’image), qui a fui Paris pour s’installer dans une longère en Eure-et-Loire. Elle nous y accueille pour un set exclu de 46 minutes à rendre fou nos guiboles. C. fou !
Premier album “Hyper Cristal” (Room Records) disponible.
Rachid Taha à son meilleur, entre raï et rock
avr 19 2020Un jour / Un son : “Rock El Casbah”. Non, l’héritage de Rachid Taha, disparu le 12 septembre 2018, ne se résume pas à “Ya Rayah”, le chaâbi de Dahmane El Harrachi (1973) dont il fit un tube de Clermont-Ferrand à New York en 1997 (extrait de son album “Dïwan”). Dès 1986, il bouscule son pays d’adoption avec sa reprise de “Douce France” de Trénet (avec son groupe Carte de séjour). Il ne cessera plus d’électriser ses origines algériennes (“Écoute-moi camarade”) et de mélanger les genres (“Rock the Casbah” des Clash devient dans sa voix “Rock El Casbah”). La compilation “Rock’n'Raï” disponible le 24 avril réunit tous ces titres incontournables. On regrette juste l’absence de sa belle reprise de “It’s Now Or Never” d’Elvis, avec Jeanne Added.
Compilation “Rock’n'Raï” (Barclay/Universal) disponible en digital le 24 avril.
The Strokes, miraculés, sortent un bon album
avr 12 2020Un jour / Un son : “At the Door”. La voix la plus sexy du rock new-yorkais (mondial ?) revient hanter de sa nonchalance les chansons de son propriétaire, cette grande gigue de Julian Casablancas. Il n’a pas retrouvé son sourire, mais il a bien retrouvé ses quatre complices des Strokes, Nick Valensi, Albert Hammond Jr., Fabrizio Moretti et Nikolai Fraiture. Près de dix neuf ans après leur grand œuvre, “Is This It ?” et sept ans après leur dernier album en date, “Comedown Machine”, on attendait, transis, ce nouveau disque au titre de circonstance (confinée). Puisqu’on n’a pas le droit de sortir (ou si peu), on ne va pas y aller par quatre chemins : “The New Abnormal”est un bon disque des Strokes, donc un très bon album de rock (et un peu post punk avec “Bad Decisions”). Un disque mélancolique inspiré par les escapades de son leader avec Daft Punk (“At the Door” évoque “Instant Crush”) et les Voidz. Et si l’on exclut le très faiblard “Eternal Summer”, il y a là de très belles chansons comme sait si bien les imaginer Casablancas. “At the Door” donc, mais aussi “The Adults Are Talking”, “Bad Decisions”, “Brooklyn Bridge to Chorus”, “Ode to the Mets”, “Why Are Sundays So Depressing ?”. Ils le seront moins à l’écoute de ce disque recommandé.
Nouvel album “The New Abnormal” (RCA) disponible uniquement en version digitale (disque à sortir en mai normalement).
Anna, rappeuse et voleuse de son en culottes courtes
mar 22 2020Un jour / Un son : “Bando”. Les oreilles fureteuses de ezik ont découvert il y a quelques jours le “Bando” de Anna, rap au sommet des streams en Italie depuis quelques semaines. Une petite claque au flow supersonique. On a donc voulu en savoir plus sur cette Anna. Et on a atterri sur un papier de l’Alsace, signé de Serge Hartmann, qui nous raconte l’histoire de cette ado de 16 ans, originaire de la Spezia, mais qui vit à Milan. Et l’on apprend qu’elle aussi a les oreilles fureteuses. Elle a ainsi découvert un son d’un beatmaker strasbourgeois, Martin Purcell, alias Soulker, sur sa chaîne YouTube. Il s’intitule V.I.P.. Anna l’a kiffé et volé pour y coller son rap. Succès immédiat dans l’Italie confinée. Soulker ne se doute de rien bien sûr jusqu’à ce que le père d’Anna soit obligé de le contacter “parce que le titre avait été bloqué sur Internet sans même que je sache pourquoi. Je n’en revenais pas qu’ils aient pu se servir comme cela sans m’en avertir !”. Depuis, l’avocat du beatmaker a fait le nécessaire. Reste un tube précoce, à quatre mains franco-italiennes.
Andrea Laszlo De Simone, l’amour à l’italienne
mar 08 2020Un jour / Un son : “Immensità”. En découvrant sa gueule moustachue de Zappa christique, on s’attend à écouter un rock barré de jazz et de substances… et on se retrouve à chialer en entendant une ballade, qui déchire le cœur et les étoiles. Du made in Italy à l’ancienne, digne des plus grandes chansons du répertoire italien et des plus plus grands lovers de la Botte. Laissez-vous sombrer dans la faille mélancolique de San Andrea.
Nouvel EP “Immensità” (Ekleroshock/Hamburger Records)
En concert le 23 avril au Printemps de Bourges (18), avec Pomme et Tora.
mura musa et slowthai dans les pas de The Streets
fév 23 2020Un jour / Un son : “Deal Wiv It”. Pour dégoupiller cette bombinette électro-punk, Alex Crossan, 23 ans, alias mura musa, a eu la bonne idée d’inviter slowthai, petite frappe du même âge mais de Northampton. A eux deux, avec un accent brit à couper au shiv (couteau en argot anglais) et avec une boucle qui sonne comme une sirène, ils égalent Mike Skinner, le petit géant de The Streets. Débrouille toi avec ça parce que le reste de son album fourre-tout, hélas, n’arrive pas à la cheville de “Deal Wiv It”.
Nouvel album “R.Y.C” (Polydor) disponible.
En concert le 15 mars à La Cigale, Paris 18.
Celeste a un avenir radieux, comme sa voix
fév 09 2020Un jour / Un son : “Strange”. Celeste Epiphany Waite, alias Celeste, la Californienne de 25 ans basée à Brighton, au bord de la Manche, a déjà tout, une voix merveilleusement fêlée, un style à la Janelle Monae et un répertoire déjà riche, avant même la sortie de son premier album en avril. ezik vous prédit qu’elle sera la nouvelle star swing de 2020 comme Adele le fut en 2008.
ECOUTEZ aussi “Stop This Flame”, son nouveau single qui va mettre la pâté à Adele !
En concert le 21 avril à La Bellevilloise, Paris 20, le 22 au Printemps de Bourges (18).
BAASTA!, le duo qui Arras
fév 09 2020Un jour / Un son : “Choisis la vie”. Les deux enragés d’Arras François-Xavier Notel et Yoann Dirryckx ont dit pour la première fois Baasta! au lendemain de l’élection de Macron avec un premier morceau, “Le soir des lions (le matin des couillons)”. Ils n’ont pas cessé depuis de crier leur haine de tout ce qui déconne dans nos vies, des gobelets de café Starbucks mal prénommés à l’arrogance des apprentis intellos en marche, du plus futile au plus débile. Entre Stupeflip (Vite !) et Sleaford Mods, avec des guitares rocks en lieu et place de l’ordi low cost. Allez, fais comme BAASTA!, choisis l’ampli… et la vie aussi.
Premier album “Paanic” (Friche n cheap) disponible le 14 février.
En concert le 27 février au Supersonic, Paris 12.
On aime le nouveau fantasme californien de Lana Del Rey
sept 15 2019Un jour / Un son : “Doin’ Time”. La New-Yorkaise Elizabeth Woolridge Grant, 34 ans, vient de publier son septième album sous son nom de scène, Lana Del Rey (pour rappel l’union très californienne du prénom de la star hollywoodienne des années 1940 et 50 Lana Turner et du nom d’une Chevrolet culte des fifties, la Delray), depuis 2011 et son avènement international grâce à l’album “Born To Die”. Deux ans après le décevant “Lust For Life”, Lana, la biche glam vintage retrouve toute la force originelle de sa mélancolie pop, avec une pointe d’humour chic comme le prouvent le titre de son disque et la vidéo de “Doin’ Time” (comme celle de “Fuck It I Love You & The Greatest”). Lana continue à se faire des films, et cette fois on se laisse embarquer dans son L.A. fantasmé comme à l’époque pas si lointaine de “Video Games”, “Blue Jeans”, “Summertime Sadness” et sa reprise de “Summer Wine” avec Barrie-James O’Neill.
Septième album “Norman Fucking Rockwell !” (Polydor/Universal) disponible.
En concert le 23 février 2020 à l’AccorHotels Arena, Paris 12.
Africa Express, le trip passionnant de Damon Albarn au pays zoulou
août 11 2019Un jour / Un son : “Egoli”. L’Africa Express mené à la cool par Damon “Gorillaz” Albarn, le British le plus curieux de toute la planète pop (depuis Peter Gabriel) est passé au pays zoulou pour enregistrer à Johannesburg (“Egoli” en langue xhosa) et en une petite semaine dix-huit titres rassemblant une trentaine d’artistes. Un troisième disque pour l’Africa Express initié au Mali par Albarn (après “Maison des jeunes” en 2013 et “In C Mali” en 2014), qui dès 2002 enregistrait le remarquable “Mali Music” au pays de Toumani Diabaté. Dans la nouvelle collection, d’une tenue exemplaire, ezik vous recommande “Welcome”, le blues de Phuzekhemisi, le très cadencé “The River” des Mahotella Queens avec Muzi et Zola 7, “Johannesburg” avec Gruff Rhys (ex-Super Fury Animals), Morena Leraba, Radio 123 et Sibot, le gorillazien “Become The Tiger” avec le boss Albarn, Sibot et Mr Jukes, l’entêtant “Mama” avec Otim Alpha, Radio 123 et Georgia, les trap “Sizi Freaks” avec Infamous Boiz et Moonchild Sanelly et “Twirl” avec Ghetts et Poté, et bien sûr “I Can’t Move” avec le crooner Albarn, Moonchild Sanelly, Mr Jukes, Sibot et Blue May.
Album “Africa Express” (!K7) disponible.
Anna Meredith, “Paramour” de la musique pop
août 04 2019Un jour / Un son : “Paramour”. La Britannique Anna Meredith, 41 ans, passé de l’acoustique (opéra, symphonie, etc.) à l’électronique revient “Paramour” de la musique pas classique, dans un trip miniature prenant (premier extrait de son nouvel album), qui mêle dans un joyeux barnum violoncelle vibrant, percussions organiques, guitare très électrique, xylophone virevoltant, instruments à vents-gardistes, on en passe et des plus joyeux. Une pop instrumentale érudite et fun.
Deuxième album “FIBS” (Moshi Moshi Records) disponible le 25 octobre.
Les cordes attachantes du Kaiser Quartett
août 04 2019Un jour / Un son : “Pfingsten”. Les violonistes Adam Zolynski et Jansen Folkers, le violiste Ingmar Süberkrüb et le violoncelliste Martin Bentz qui forment ce quatuor de Hambourg ont beaucoup de cordes à leurs archets, dont leurs collaborations répétées avec Chilly Gonzales, notamment dans le groupe du fou et génial Canadien, Octave Minds. Jarvis Cocker, entre autres, fit aussi appel à leurs talents qu’ils déploient enfin au premier plan sur un album aux cordes pas si classiques mais terriblement attachantes.
Premier album “Kaiser Quartett” (Pias) disponible le 30 août.
En concert le 8 octobre au Café de la danse, Paris 11.
New Order sort un live à la hauteur de son culte
juil 18 2019Un jour / Un son : “Sub-culture”. Son histoire depuis l’avènement de Joy Division, sa première incarnation avec Ian Curtis au chant spectral, a été chaotique mais New Order existe toujours et malgré son t-shirt rebondi et l’absence du bassiste Peter Hook depuis treize ans maintenant, Bernard Sumner, 63 ans, tient bon la barre du groupe mancunien. Toujours capable de concerts à la hauteur de son culte, comme le prouve ce “Live at Manchester International Festival” au titre imprononçable, enregistré mi-juillet 2017 dans les Old Granada Studios, qui ont accueilli les premiers shows télé de Joy Division dès 1978. Un retour sur ses terres que New Order présente comme un hommage à SA ville, épicentre de formation de quelques uns des plus grands groupes rock, pop et électro anglais depuis quatre décennies. Parmi les 18 titres gravés ces soirs-là en présence d’un ensemble de douze synthétiseurs du Royal Northern College of Music, ezik vous recommande “Sub-culture” (deuxième single du groupe, paru sur l’album “Low-Life” en 1985), “Ultraviolence” (extrait de l’album “Power, Corruption and Lies”, 1983), “Disorder” (de Joy Division, extrait de leur premier album “Unknown Pleasures”, 1979) ou encore “Bizarre Love Triangle” (1986) et “In A Lonely Place” (extrait de l’album “Movement”, 1981).
Nouvel album live “∑(No,12k,Lg,17Mif) New Order + Liam Gillick: So it goes…” (Mute) disponible.
En concert le 11 octobre au Grand Rex, Paris 2.
MATEZ aussi le clip de “Ultraviolence”.
Tracklist
1. Times Change (Live at MIF)
2. Who’s Joe (Live at MIF)
3. Dream Attack (Live at MIF)
4. Disorder (Live at MIF)
5. Ultraviolence (Live at MIF)
6. In A Lonely Place (Live at MIF)
7. All Day Long (Live at MIF)
8. Shellshock (Live at MIF)
9. Guilt Is A Useless Emotion (Live at MIF)
10. Sub-culture (Live at MIF)
11. Bizarre Love Triangle (Live at MIF)
12. Vanishing Point (Live at MIF)
13. Plastic (Live at MIF)
14. Your Silent Face (Live at MIF)
15. Decades (Live at MIF)
16. Elegia (Live at MIF)
17. Heart & Soul (Live at MIF)
18. Behind Closed Doors (Live at MIF)
Les guitares de Pip Blom indie vous plongent tout habillé dans les 90′s
juil 17 2019Un jour / Un son : “Daddy Issues”. Et si les 2 filles et 2 gars de Pip Blom, soit Pip Blom (guitare et chant), Tender Blom (guitare et chant), Darek Mercks (basse) et Gini Cameron (batterie), était le groupe indie à guitares que vous attendiez ? En tout cas, ezik a trouvé avec eux la bande-son de son été, qui lui rappelle furieusement celles des étés 90′s (coucou Sleater-Kinney et plus tard Electrelane). Et ce “Daddy Issues” est un classique instantané. Sont forts ces millennials d’Amsterdam. Et prometteurs.
Premier album “Boat” (Heavenly Recordings).
Avec Amyl & The Sniffers, le punk a un futur (et un présent)
mai 24 2019Un jour / Un son : “Got You”. Amy Taylor, chanteuse-hurleuse de ces bêtes de scène grandies à Melbourne, saute à pieds joints entre Betty Boop peroxydée et AC/DC en short lamé… Accompagnée de ses ex-colocataires Bryce Wilson (batterie) et Declan Martens (guitare), rejoints par Gus Romer, le bassiste coiffé (?) comme un clown flippant (chauve devant, mulet derrière), elle prouve que le punk a un futur. Et surtout un présent trash et sexy, forcément.
Nouvel album “Amyl & The Sniffers” (Rough Trade) disponible.
En concert le 27 mai à la Boule noire, Paris 18, le 29 mai à La Poudrière, Belfort (90).
MATEZ aussi un live de “Balaclava Lover Boogie” au Howler de Melbourne
Ezra Furman revient rageur et son glam a des clous
mai 22 2019Un jour / Un son : “Calm Down”. Ne vous fiez pas au titre, c’est l’hôpital punk qui se fout de la charité bourge : le nouveau single du Elton John garage ou du Lou Reed en robe est une bombinette lâchée sur le rap, la pop ou le R&B au kilomètre qui encombrent les charts du monde entier. Le cri rageur d’un cœur battant. « C’est notre album punk, confirme Ezra Furman. Nous l’avons enregistré à Oakland, rapidement. Nous avons bu et fumé. Puis nous avons renforcé les parties bruyantes. Je me suis fait mal à la voix en hurlant. C’était en 2018 quand les choses allaient mal dans le monde. Les chansons sont brutes, il n’y a rien à cacher ». Du glam sans paillettes mais avec des clous… et des chœurs stoniens. A écouter tout de suite et sans modération.
Nouvel album “Twelve Nudes” (Bella Union/Pias) disponible le 30 août.
En concert le 19 novembre à La Maroquinerie, Paris 20.
Photo : Jessica Lehrman