Un jour / Un son
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We love you Beaches !
avr 18 2013Un jour / Un son : “Send Them Away”. Ras le bol de cet écran, on sort faire un tour sous le soleil… Mais on vous laisse en (bonne) compagnie des cinq Australiennes, dont trois guitaristes, de Beaches. Le quintet de Melbourne affirme jouer un “pop-boogie-psych-kraut-molten-lava rock”. L7 vs Ride si vous voulez. Psyché rock auraient conclu Pierre Henry et Michel Colombier…
Nouvel album, “She Beats”, dispo le 3 mai.

Weekend, “caïman” glaçant
avr 16 2013Un jour / Un son : “Mirror”. Weekend, trio de San Francisco, a le cœur brisé et ça s’entend : les guitares sont spectrales, la batterie martiale et la voix déchirée. On appelle ça le post punk, en l’occurrence post Joy Division auquel Weekend fait beaucoup penser. Glaçant et dansant (dans le noir !).
Deuxième album “Jinx” attendu le 23 juillet (Slumberland Records).

James Blake, trip-hop is not dead
avr 15 2013Un jour / Un son : “Take A Fall For Me” feat. RZA. James Blake, minet ténébreux de 24 ans, est un des artistes anglais les plus marquants du moment… et si ça se trouve vous ne le saviez pas ! Il n’est pas trop tard pour vous rattraper en écoutant son deuxième album, “Overgrown”, qui vient de sortir sans tambour ni trompettes, mais avec plein de trésors cachés. Parmi eux, “Retrograde” dont ezik vous causait le jour de la Saint-Valentin, et “Take A Fall For Me”, trip fantômatique pour lequel James a invité le rappeur new-yorkais RZA. Et l’éléphant RZA a le bon goût de ne pas piétiner les sons et la voix de porcelaine de Blake. Flippant.
Bonus : le concert de James Blake au festival Coachella 2013
En concert le 4 juillet à la Cité de la musique (festival Days Off), Paris 19.

La petite merveille électro de Jabberwocky
avr 14 2013Un jour / Un son : “Photomaton”. Cette ballade électro addictive dès les premières notes de piano et les caresses de la voix de Wildstars vous fera votre dimanche sous le soleil, et les jours d’après. Les Jabberwocky, à ne pas confondre avec la chanteuse montpelliéraine qui porte le même nom de scène, sont trois et débarquent de Poitiers. Ils viennent de signer il y a quelques jours un remix pour le groupe Colours In The Streets. A suivre de près.
Bonus : le Jabberwocky est d’abord un poème de Lewis Carroll, dans lequel l’auteur invente une langue.

Life, c’est mortel
avr 13 2013Un jour / Un son : “See The Light”. On parierait bien quelques pounds sur Mike Sharp, Londonien de 20 ans, à la grande loterie de la future pop star. Pas parce qu’il en a les clichés, mais parce qu’il en a le talent, qui chez lui mêle romantisme (la voix et le piano), lyrisme (les cascades rythmiques) et mélodisme. “See The Light”, son tout premier single, porte bien son nom. Light comme lumière noire.

The George Kaplan Conspiracy, nouvelle vague de Dijon
avr 12 2013Un jour / Un son : “Phoenix & Rapsodie”. La new wave se porte bien à Dijon grâce à trois gars Gabriel, Valérian et Bastien, qui devaient écouter en boucle New Order pendant leurs colos. Tout est too much dans “Phoenix & Rapsodie”, l’intro avec ouhouh datés, les claviers qui fricotent avec le pire de Duran Duran, l’accent français façon Little Rabbits, la basse ronflante, la durée (4’55!), mais on aime quand même. Si vous aussi, écoutez un autre titre de The George Kaplan Conspiracy, “Paul’s Jam”. Au fait qui est George Kaplan ? Le personnage fictif avec lequel est confondu le héros de “La Mort aux trousses”, de Hitch.
En concert le 13 avril au festival Kill Your Pop, à Dijon, le 21 mai à Cenon (33), le 22 mai à Arles (13), le 23 mai à Castres (81), le 12 juin à Dijon (21), le 13 à Lyon (69), le 14 à Nancy (54), le 15 à laFlèche d’Or, Paris 20.

Les Allah-Las surfent sur la pop sixties
avr 11 2013Un jour / Un son : “Don’t You Forget It”. Pas de doute, la garage-pop et le surf rock sixties sont à la mode chez les jeunes groupes américains (mais pas que…), qui cherchent peut-être un peu de l’insouciance perdue depuis. Parmi eux, les Allah-Las de Los Angeles se distinguent par leur classe, leur guitare vintage et cette voix “lazy”. A vérifier sur “Don’t You Forget It” extrait gorgé de soleil de leur premier album sorti fin 2012 (“Tell me (What’s On Your Mind)” et “Sandy” sont également recommandés).

Primal Scream encore bien Stones
avr 09 2013Un jour / Un son : “It’s Alright, It’s OK”. La bande à Gillespie (Bobby pas Dizzy, hein…) nous avait ennuyé avec “2013”, premier extrait de son nouvel album “More Light” (sortie le 13 mai). Mais elle nous emballe avec son “It’s Alright, It’s OK”, très guitare-tambourin-Jagger qui nous rappelle un amour de jeunesse, la “Country Girl”, des mêmes Primal Scream, qui se rêvent souvent en néo-Stones entre deux volutes psychédéliques.
Woolfy dégoupille la bombe disco du printemps
avr 08 2013Un jour / Un son : “Junior’s Throwing Craze”. Comme la “Church Song” du Miracles Club, le discoïde “Junior’s Throwing Craze” de Simon “Woolfy” James diffuse un groove immédiatement et irrésistiblement contagieux. Simon, Anglais installé à L.A., qui s’est surnommé Woolfy à cause de ses jambes exagérément velues, opère dans la house depuis une vingtaine d’années. Il tient peut-être son premier tube. De quoi emballer Karen O. la chanteuse des Yeah Yeah Yeahs (leur nouvel album “Mosquito” sort le 16 avril, premier extrait “Sacrilege” à écouter et voir ici et dans la ezik.TV), dont il se dit raide dingue. Comme nous de sa Peel, la plus petite voiture du monde depuis cinquante ans.
Le clip aussi est très réussi (voir ci-dessus).

DJ Koze, house dans les nuages
avr 07 2013Un jour / Un son : “Track ID Anyone ?”. Ça commence dans les alpages – les cloches de l’intro – pour finir dans les nuages – la voix planante du Canadien Caribou invitée sur les nappes cotonneuses de Koze. L’Hambourgeois Stefan Kozalla, producteur expérimenté, réinvente la musique pour danser au ralenti.
Note de l’auteur : La pochette d’“Amygdala”, son nouvel album, sera sur le podium des plus vilaines de l’année.

Robin Thicke, un clip censuré, un (bon) tube, la gloire
avr 02 2013Un jour / Un son : “Blurred Lines”. En général, boobs et booties en stabulation libre dans un clip servent à masquer la vacuité d’un titre de rap qui tâche (les doigts). “Blurred Lines” est donc une bonne surprise. Ce ptit funk qui s’la joue a même quatre atouts dans sa pogne : une basse élastique (merci à Marvin Gaye et son “Got To Gve It Up”), les cris de Bambi poussés par un Pharrell nickel, le rap classieux de T.I. et quand même la voix de Robin Thicke, qui donne le change black pour un blanc bec de L.A.. Ah, on allait oublier le clip, ou plutôt les clips réalisés par Diane Martel : la version censurée donc ultravirale et la version clean pour rester visible sur YouTube le pudipond. Vous voulez savoir comment s’appelle la brune qui miaule ? Emily Ratajkowski. Autre chose ? Qui est Robin Thicke ? Le fils d’Alan Thicke, le Jason de la série “Quoi de neuf, docteur ?”, ex-tâcheron du R&B américain, au service des 3T, de Brandy ou Mariah Carey devenu auteur-compositeur et interprète solo signé sur le label de Pharrell Williams, une sorte d’aboutissement cool. “Blurred Lines” est bien parti pour être son premier tube en France, où “Wanna Love U Girl” et “Magic” étaient passés inaperçus.

Damien Saez, noirs désirs à Miami
avr 01 2013Un jour / Un son : “Miami”. Le “Jeune et con” Saez n’a pas perdu sa rage en grandissant. Mais il est devenu boulimique : en novembre dernier, il sortait le triple album “Messina”, le voici déjà de retour avec “Miami”, disque rock comme on n’en entend plus à la radio depuis que Noir Désir a rendu l’âme. Raison suffisante pour l’écouter et se laisser violenter par ses mots et ses riffs qui crient la nostalgie, la nuit, le sexe, la dope, comme sur “Miami”, la chanson-titre ou « Pour y voir”. Et la pochette, mamma mia, restera dans les annales.

Sonny and the Sunsets, sous le soleil, la plage
mar 31 2013Un jour / Un son : “Dark Corners”. “I can’t wait to find my little place in your weird world” chante l’Américain Sonny Smith dans ce premier extrait de son nouvel album avec les Sunsets, “Antenna to the Afterworld”. Pourtant, sa pop de plage très inspirée par les Beach Boys, le rock psyché et les Feelies devrait lui ouvrir grand vos portes. En tout cas, il est bienvenu à la maison avec ce titre mélancolique qui nous met en joie.

Rachid Taha, cow-boy d’Arabie
mar 31 2013Un jour / Un son : “Galbi”. Taha n’est pas mort. Il vient même de dégainer un nouvel album, “Zoom”. Sur ce disque inégal se distingue “Galbi” qui voit Rachid jouer les Django arabisant. Ça lui va comme un gant, lui le fan d’Amérique. On vous recommande aussi sa reprise de « Now or Never” de qui vous savez, avec la Française Jeanne Added et “Fakir”, rock ébouriffant.
En concert les 15 et 16 mai au Trianon, Paris 18, le 17 à Allonnes (72), le 19 à Saint-Laurent de Cuves (50), le 15 juin à Carcassonne (11), le 6 août à Sète (34).
Benjamin Clementine, le grand frisson
mar 30 2013Un jour / Un son : “Cornerstone”. On ne sait pas ce que ce Ghanéen au charisme fou a traversé comme épreuves, si même il en a traversées, mais il chante, scande et joue du piano comme si sa vie en dépendait. “Cornerstone” qu’il a écrit et composé file des frissons. C’est soul, c’est bon.

Kurt Vile, ça plane pour lui
mar 27 2013Un jour / Un son : “Never Run Away”. Entrez sans frapper : ici, pas d’intro assommante, juste la guitare d’un gars à cheveux très longs, une batterie light et sa voix planante, avant que ne débarque un clavier psyché. Le garçon est né à Philadelphie en 1980 (dans une famille de dix enfants !) mais on se croirait à San Francisco en 1967. Trippant.
Nouvel album, « Waking On A Pretty Daze”, le 8 avril.
En concert le 8 juin, à la Maroquinerie, Paris 19.
Photo : Shawn Brackbill

Riff met d’la joie à Paname
mar 27 2013Un jour / Un son : “A Paris”. Riff Cohen ou le rayon de soleil que Paname attend depuis des mois. Cette jeune et jolie Israélienne, née à Tel Aviv il y a vingt-huit ans d’une mère franco-algérienne et d’un père israélien d’origine tunisienne, compte s’installer dans la Ville Lumière qu’elle chante et danse avec une fraîcheur à désarmer tous les cyniques qui pullulent en ville. Patricia, sa mère, dont elle porte le nom de jeune fille, écrit la plupart des textes. Riff se charge des mélodies, qui marient rock alternatif, cordes et chœurs orientaux. Une affaire de famille qui pourrait bien emporter la mise l’été venu.
Premier album, “A Paris”, disponible le 9 avril (il est sorti en 2011 en Israël).
En concert le 9 avril au Café de la Danse, Paris 11.

Arthur Beatrice, pop de sang royal
mar 24 2013Un jour / Un son : “Midland”. Les quatre Londoniens d’Arthur Beatrice (dont deux frangis) excitent la curiosité des oreilles de bon goût (l’axe BBC-France Inter) depuis deux ans en ayant tout juste publié une poignée de singles. Il y a dix jours, le groupe mystère annonçait la sortie imminente de son premier album, sur sa page FB. En attendant, vous pouvez les découvrir grâce à “Midland”, pop bien mise hantée par la voix d’Ella Girardot, mi-(Charlotte)Rampling mi-(Ellie)Goulding.

C’est la tournée des Diamond Rugs
mar 22 2013Un jour / Un son : “Gimme A Beer”. Un tube de pubs ou de virée entre mecs en chemises à carreaux, vers Vegas… ou Nashville, d’où vient le leader des Diamond Rugs, John McCauley. Il a réuni quelques potes des légendaires Los Lobos, des Black Lips ou de Dead Confederate pour constituer ce super groupe, qui sort son premier album le 25 mars.

This is a love song
mar 21 2013Un jour / Un son : “Nothing So Great”. James Blake a deux cousins au Canada, Evelyn Mason et Jeremiah Klein, alias Evy Jane. Comme le ténébreux Anglais, le duo de Vancouver invente un R&B au ralenti, minimaliste. Quelques sons synthétiques posés comme des galets par Jeremiah pour guider la voix de Evelyn vers les sommets. “Nothing So Great” (n’est-ce pas les gueulardes à paillettes ?)