Un jour / Un son
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Warmduscher, le gang de “chochottes” braque le rock garage
sept 01 2019Un jour / Un son : “Midnight Dipper”. The Fat White Family, Paranoid London, Insecure Men et Childhood : voilà les quatre gangs qui ont accepté de voir s’évader quelques uns de leurs membres pour former Warmduscher, il y a cinq ans. Depuis, ces voyous braquent régulièrement le rock garage qui en a pourtant vu d’autres. Mais eux le font avec un certain panache, et de bonnes idées, notamment mélodiques. Leur “Midnight Dipper” est électrisant et donne très envie de voir ces fausses « chochottes » s’ébattre sur scène.
Nouvel album “Tainted Lunch” (Leaf Label) disponible le 1er novembre.
En concert avec The KVB le 30 novembre au Pointu Festival, Espace Malraux, Six-Four-les-Plages (83).
Big Sean et sa ptite bombe rap de rentrée
sept 01 2019Un jour / Un son : “Bezerk”feat. A$ap Ferg & Hit-Boy. Après “Overtime” et “Single Again” cet été, Big Sean, le rappeur né en Santa Monica en Californie, mais grandi à Detroit à laquelle il fait très souvent référence dans ses morceaux sort la petite bombe rap de la rentrée. Ça s’appelle “Bezerk”, c’est court (2’30″ ça suffit pour vous péter dans la tête) et c’est boosté par les featurings du New-Yorkais A$ap Ferg et de Hit-Boy. A écouter en boucle.
Nouvel album “Don Life” disponible bientôt.
Lagartijeando, chill des Andes
août 25 2019Un jour / Un son : “La Frontera” feat Minük. Mati Zundel, producteur argentin déjà expérimenté, s’est choisi un alias aussi cool que sa musique, Lagartijeando, soit « en lézardant » en V.O.. On ne saurait faire mieux à l’écoute de “La Frontera” extrait “muy typico y muy chill” de son nouvel album où règnent guitare et flûte andines, sans oublier la voix charmeuse de Minük. A écouter à deux, sur la plage, devant un coucher de soleil.
Nouvel album “Jallalla” (Wonderwheel Recordings) disponible.
Baby Rose, nouvelle baby boss du R&B
août 25 2019Un jour / Un son : “To Myself”. Baby Rose est la révélation d’un été qui en manque cruellement. Ni post punk irlandais (les nouveaux chouchous rock The Murder Capital), ni rock new wave éternel (The Cure et ses 40 ans de carrière), encore moins popstar (Taylor Swift et son 7e album “Lover”, guirlande de tubes standardisés), Baby Rose, 24 ans, née à Washington dans une famille dingue de musique (mère manager de rappeurs, tante chanteuse gospel), et désormais basée à Atlanta, a déboulé au sommet du R&B avec pas moins de trois singles sortis simultanément : “Borderline,” “Mortal,” et “Sold Out”. Mais sur son premier album, c’est “Ragrets” qu’on préfère. Après une intro à la guitare, la voix de Baby, puissante et veloutée vous prend à la gorge et vous emporte comme savait le faire celle de Shirley Bassey, rien de moins. “All To Myself”, “In Your Arms” et “Over” impressionnent tout autant. Baby boss !
Premier album “To Myself” (Human Re Sources) disponible.
Africa Express, le trip passionnant de Damon Albarn au pays zoulou
août 11 2019Un jour / Un son : “Egoli”. L’Africa Express mené à la cool par Damon “Gorillaz” Albarn, le British le plus curieux de toute la planète pop (depuis Peter Gabriel) est passé au pays zoulou pour enregistrer à Johannesburg (“Egoli” en langue xhosa) et en une petite semaine dix-huit titres rassemblant une trentaine d’artistes. Un troisième disque pour l’Africa Express initié au Mali par Albarn (après “Maison des jeunes” en 2013 et “In C Mali” en 2014), qui dès 2002 enregistrait le remarquable “Mali Music” au pays de Toumani Diabaté. Dans la nouvelle collection, d’une tenue exemplaire, ezik vous recommande “Welcome”, le blues de Phuzekhemisi, le très cadencé “The River” des Mahotella Queens avec Muzi et Zola 7, “Johannesburg” avec Gruff Rhys (ex-Super Fury Animals), Morena Leraba, Radio 123 et Sibot, le gorillazien “Become The Tiger” avec le boss Albarn, Sibot et Mr Jukes, l’entêtant “Mama” avec Otim Alpha, Radio 123 et Georgia, les trap “Sizi Freaks” avec Infamous Boiz et Moonchild Sanelly et “Twirl” avec Ghetts et Poté, et bien sûr “I Can’t Move” avec le crooner Albarn, Moonchild Sanelly, Mr Jukes, Sibot et Blue May.
Album “Africa Express” (!K7) disponible.
Arthur Ely, joli petit pari
août 11 2019Un jour / Un son : “Mayday”. Il est “comme ça”, Arthur Ely le petit chevalier à la belle gueule : “putain, j’ai mal”. Et il préfère Nietzsche aux bitches. En tout cas c’est ce qu’il chante dans “Mayday”, nouvel égo trip sur fond de riffs cisaillants. Entre Saez et Orelsan, ce Strasbourgeois qui se distingue depuis qu’il a terminé ses études à la Sorbonne faute de devenir le nouveau Gasquet, Ely mets des coups de crosse à la chanson française, qu’il électronise et infrabasse. Question : Arthur est-elle une comète ou une bombe atomique ? Putain, on parierait bien que c’est de la bombe…
Nouvel EP “En 3 lettres” disponible.
Anna Meredith, “Paramour” de la musique pop
août 04 2019Un jour / Un son : “Paramour”. La Britannique Anna Meredith, 41 ans, passé de l’acoustique (opéra, symphonie, etc.) à l’électronique revient “Paramour” de la musique pas classique, dans un trip miniature prenant (premier extrait de son nouvel album), qui mêle dans un joyeux barnum violoncelle vibrant, percussions organiques, guitare très électrique, xylophone virevoltant, instruments à vents-gardistes, on en passe et des plus joyeux. Une pop instrumentale érudite et fun.
Deuxième album “FIBS” (Moshi Moshi Records) disponible le 25 octobre.
Les cordes attachantes du Kaiser Quartett
août 04 2019Un jour / Un son : “Pfingsten”. Les violonistes Adam Zolynski et Jansen Folkers, le violiste Ingmar Süberkrüb et le violoncelliste Martin Bentz qui forment ce quatuor de Hambourg ont beaucoup de cordes à leurs archets, dont leurs collaborations répétées avec Chilly Gonzales, notamment dans le groupe du fou et génial Canadien, Octave Minds. Jarvis Cocker, entre autres, fit aussi appel à leurs talents qu’ils déploient enfin au premier plan sur un album aux cordes pas si classiques mais terriblement attachantes.
Premier album “Kaiser Quartett” (Pias) disponible le 30 août.
En concert le 8 octobre au Café de la danse, Paris 11.
New Order sort un live à la hauteur de son culte
juil 18 2019Un jour / Un son : “Sub-culture”. Son histoire depuis l’avènement de Joy Division, sa première incarnation avec Ian Curtis au chant spectral, a été chaotique mais New Order existe toujours et malgré son t-shirt rebondi et l’absence du bassiste Peter Hook depuis treize ans maintenant, Bernard Sumner, 63 ans, tient bon la barre du groupe mancunien. Toujours capable de concerts à la hauteur de son culte, comme le prouve ce “Live at Manchester International Festival” au titre imprononçable, enregistré mi-juillet 2017 dans les Old Granada Studios, qui ont accueilli les premiers shows télé de Joy Division dès 1978. Un retour sur ses terres que New Order présente comme un hommage à SA ville, épicentre de formation de quelques uns des plus grands groupes rock, pop et électro anglais depuis quatre décennies. Parmi les 18 titres gravés ces soirs-là en présence d’un ensemble de douze synthétiseurs du Royal Northern College of Music, ezik vous recommande “Sub-culture” (deuxième single du groupe, paru sur l’album “Low-Life” en 1985), “Ultraviolence” (extrait de l’album “Power, Corruption and Lies”, 1983), “Disorder” (de Joy Division, extrait de leur premier album “Unknown Pleasures”, 1979) ou encore “Bizarre Love Triangle” (1986) et “In A Lonely Place” (extrait de l’album “Movement”, 1981).
Nouvel album live “∑(No,12k,Lg,17Mif) New Order + Liam Gillick: So it goes…” (Mute) disponible.
En concert le 11 octobre au Grand Rex, Paris 2.
MATEZ aussi le clip de “Ultraviolence”.
Tracklist
1. Times Change (Live at MIF)
2. Who’s Joe (Live at MIF)
3. Dream Attack (Live at MIF)
4. Disorder (Live at MIF)
5. Ultraviolence (Live at MIF)
6. In A Lonely Place (Live at MIF)
7. All Day Long (Live at MIF)
8. Shellshock (Live at MIF)
9. Guilt Is A Useless Emotion (Live at MIF)
10. Sub-culture (Live at MIF)
11. Bizarre Love Triangle (Live at MIF)
12. Vanishing Point (Live at MIF)
13. Plastic (Live at MIF)
14. Your Silent Face (Live at MIF)
15. Decades (Live at MIF)
16. Elegia (Live at MIF)
17. Heart & Soul (Live at MIF)
18. Behind Closed Doors (Live at MIF)
Arthur de Bary, en solo et seul, il conte pour deux
juil 17 2019Un jour / Un son : “Cheval Blessé EP”. Message de service : “J’ai fait ce disque tout seul / Parce-que j’étais seul / Parce-que je m’étais fait largué”. De Bary, échappé du groupe ENOB, nettement plus sauvageon, nous conte l’histoire d’un homme-cheval blessé, qui demande à son amour évanoui “Dis-moi quoi faire pour te plaire” (“Dis-moi quoi”), sur un lit de cordes décharnées et déchirantes. Arthur est triste mais pas désespéré. Arthur est triste mais inspiré. Elle (ou il) a pas intérêt à revenir…
Premier EP “Cheval blessé” (Le Disques cheval)
Les guitares de Pip Blom indie vous plongent tout habillé dans les 90′s
juil 17 2019Un jour / Un son : “Daddy Issues”. Et si les 2 filles et 2 gars de Pip Blom, soit Pip Blom (guitare et chant), Tender Blom (guitare et chant), Darek Mercks (basse) et Gini Cameron (batterie), était le groupe indie à guitares que vous attendiez ? En tout cas, ezik a trouvé avec eux la bande-son de son été, qui lui rappelle furieusement celles des étés 90′s (coucou Sleater-Kinney et plus tard Electrelane). Et ce “Daddy Issues” est un classique instantané. Sont forts ces millennials d’Amsterdam. Et prometteurs.
Premier album “Boat” (Heavenly Recordings).
Glauque et son vol de nuit impressionne
juin 27 2019Un jour / Un son : “Plane”. La dernière fois qu’on avait entendu un Belge planer, il était flamand, venait de Bruxelles et ressemblait à un Johnny Rotten sans stupre ajouté. Il s’appelait Plastic Bertrand, c’était il y a quarante-deux ans. Cette fois, c’est un collectif wallon, de Namur, qui « Plane”, mais dans des profondeurs insondables, à l’opposé du punk à l’hélium de Plastic. Il s’appelle Glauque et on ne saurait mieux les décrire. Sauf à ajouter que ce tube pour club underground marie sans ménagement rap et stries électroniques. Une musique lacérée, brutale. Qu’on écoute en boucle depuis des heures (sombres).
Nouveau single “Plane” disponible.
En concert le 5 juillet au Fnac Live, Parvis Hôtel de ville, Paris, le 11 au Festival Pete the Monkey, Saint-Aubin-sur-Mer (76), le 24 août au Festival Cabaret Vert, Charleville-Mézières (08), le 11 septembre au Crossroads Festival, Roubaix (59), le 13 au Hop Pop Hop festival, Orléans (45).
Ecoutez aussi leur premier single “Robot”
Temples échappe à la gravité avec “Hot Motion”
juin 09 2019Un jour / Un son : “Hot Motion”. Le groupe anglais qui évangélise les foules en psychédélisme du XXIe siècle revient avec un tube instantané (ça dépend de vous…), “Hot Motion”. Guitares et chant s’y soustraient à la gravité en volutes à pattes d’eph.
Quatrième album “Hot Motion” (ATO Records/Pias) disponible le 27 septembre.
En concert le 23 juin au festival Minuit avant la nuit, Amiens (60), le 20 novembre au Trabendo, Paris 19.
Black Pumas, soul animals à suivre
juin 09 2019Un jour / Un son : “A Fire”. Le producteur et guitariste Adrian Quesada (Grupo Fantasma) a paraît-il auditionné le chanteur Eric Burton au téléphone… avant de lui dire oui sur le champ. Pas étonnant : Eric Burton est un sacré animal, à la voix ravageuse mais sans manières ni roucoulades formatées. Les deux Black Pumas se sont fait remarquer dans le plus couru des révélateurs, le festival South By Southwest, à Austin. Depuis, tous les amoureux de soul et de R&B avec cuivres, cordes et swing vintage attendent avec impatience leur premier album. Il sort le 21 juin et deux titres (au moins) surclassent la concurrence pourtant nourrie : “Black Moon Rising” et “A Fire”, porté au firmament par l’organe brûlant de Burton. Une des révélations de l’année, sans forcer.
Premier album “Black Pumas” (ATO Records/Pias) disponible le 21 juin.
En concert le 6 juillet au Festival d’été de Québec (Canada), si vous passez par là…
Azbin Records 2011-2019, les trésors du garage
juin 02 2019Azbin quèsaco ? Un label indépendant qui porte la bonne parole du rock garage depuis désormais huit ans. Sur sa page Facebook, on peut lire ces quelques mots fondateurs : “C’est au sommet des Hautes-Alpes que trône l’âme de Azbin le grand qui modela un label à son image. De l’union sacrée entre les étendues sauvages et la musique roque underground, naquit Azbin Records”. Xavier Terracol, le boss, lâche aussi ces trois mots en guise d’ironique devise : “Musique, famille, vinyle”. Ce qui n’empêche pas le travail… de chercheur d’or d’Azbin, qui prouve que le garage ne l’est pas… has been. Il vous suffit d’écouter sa chouette compilation, la première du label. Avec notamment les Turinois de Vernon Sélavy et leur très JimJarmuschien “Shoes of the Dead” à écouter ci-dessous, les Kaviar Special que ezik vous a souvent reco, les excellents Froth de Los Angeles vantés ici il y a peu, Bootchy Temple et Carambolage, dernières signatures en date ou encore Le Pêcheur de Londres dont on aime succomber à la “Torture”.
ECOUTEZ LA COMPILATION “Azbin Records, 2011-2019” ici
D’autres morceaux de groupes signés chez Azbin, ici
Digga D, trap et coke en stock
mai 31 2019Un jour / Un son : “No Diet”. Rhys Herbert, alias Digga D, 18 ans, et son 1011 gang ont été sommés par un juge anglais à l’automne dernier de ne plus publier sur les réseaux sociaux et les plates-formes vidéos de contenus appelant à la violence… Digga D sortait alors d’un an de prison… Pour changer, il cause donc de coke dans le premier extrait de sa première mixtape, “No Diet”. Avec ses mots à lui, ça donne ça : “Rob it, fly it, drop it, dry it, it’s there on demand, I supply it / You know the coke ain’t diet…”. Le tout sur un beat trap tranchant, avec brrriiittt réglementaires.
Première mixtape “Double Tap Diaries” (CGM records) disponible.
Mais pourquoi MorMor n’est-il pas déjà votre indie-pop star ?!
mai 31 2019Un jour / Un son : “Some Place Else”. Il y a presque un an, ezik s’enflammait ainsi au sujet de Seth Nyquist, alias MorMor : “Ce garçon en a sous le pied, il accélère quand il veut, puis s’échappe et vous n’avez plus qu’à le suivre… Le voyage ne fait que commencer.” Et on dirait bien qu’ezik avait (encore une fois) raison ! MorMor sort ces jours-ci un inattendu deuxième EP qui confirme qu’il voyage bien. Avec toujours son falsetto velouté et mélancolique (mais jamais plombant) en bandoulière, il rejoint cette fois des rivages plus pop. A tel point qu’on parierait bien sur un hit pour bientôt, notamment avec cette chanson titre ou encore “Pass the Hours”.
Nouvel EP “Some Place Else” (Kobalt/Awal) disponible et à écouter ici.
En concert le 1er juin au festival This Is Not A Love Song, Nîmes (30).
Avec Amyl & The Sniffers, le punk a un futur (et un présent)
mai 24 2019Un jour / Un son : “Got You”. Amy Taylor, chanteuse-hurleuse de ces bêtes de scène grandies à Melbourne, saute à pieds joints entre Betty Boop peroxydée et AC/DC en short lamé… Accompagnée de ses ex-colocataires Bryce Wilson (batterie) et Declan Martens (guitare), rejoints par Gus Romer, le bassiste coiffé (?) comme un clown flippant (chauve devant, mulet derrière), elle prouve que le punk a un futur. Et surtout un présent trash et sexy, forcément.
Nouvel album “Amyl & The Sniffers” (Rough Trade) disponible.
En concert le 27 mai à la Boule noire, Paris 18, le 29 mai à La Poudrière, Belfort (90).
MATEZ aussi un live de “Balaclava Lover Boogie” au Howler de Melbourne
Ezra Furman revient rageur et son glam a des clous
mai 22 2019Un jour / Un son : “Calm Down”. Ne vous fiez pas au titre, c’est l’hôpital punk qui se fout de la charité bourge : le nouveau single du Elton John garage ou du Lou Reed en robe est une bombinette lâchée sur le rap, la pop ou le R&B au kilomètre qui encombrent les charts du monde entier. Le cri rageur d’un cœur battant. « C’est notre album punk, confirme Ezra Furman. Nous l’avons enregistré à Oakland, rapidement. Nous avons bu et fumé. Puis nous avons renforcé les parties bruyantes. Je me suis fait mal à la voix en hurlant. C’était en 2018 quand les choses allaient mal dans le monde. Les chansons sont brutes, il n’y a rien à cacher ». Du glam sans paillettes mais avec des clous… et des chœurs stoniens. A écouter tout de suite et sans modération.
Nouvel album “Twelve Nudes” (Bella Union/Pias) disponible le 30 août.
En concert le 19 novembre à La Maroquinerie, Paris 20.
Photo : Jessica Lehrman
Bracco, machines punks
mai 19 2019Un jour / Un son : “Stop Dancing”. C’est un ordre de Bracco, le duo aux machines punks venu de Montreuil ! Décarrez du dancefloor, décrochez ce sourire béat de clubber fêtard et barrez-vous prendre le soleil noir de “Stop Dancing”, astre froid de la galaxie (Alan)Vega/(Martin)Rev…
Premier album “Grave” (Le Turc mécanique) disponible.
Photo : Juliette Gamblin