Un jour / Un son
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Bill Fay, son nouveau retour magique
mar 05 2015Un jour / Un son : “War Machine”. Trésor caché de la folk-pop anglaise ouvragée, le Londonien Bill Fay, 70 ans au compteur, s’apprête à faire son second come-back magique. Après l’acclamé “Life Is People” il y a deux ans, son premier album depuis 1971 et “Time Of The Last Persecution”, il s’apprête à revenir nous hanter avec “Who Is The Sender?”. Premier extrait de cet album, “War Machine” est une merveille, hors du temps, portée par la voix intacte de Bill, et un entrelacs haute couture de cordes et de cuivres. Faites un triomphe à Bill, pour qu’il compose encore longtemps de tels tours de magie.
Nouvel album “Who Is The Sender?” (Dead Oceans) disponible le 27 avril.

Ghostface Killah pose son flow sur le jazz de BADBADNOTGOOD
mar 04 2015Un jour / Un son : “Sour Soul”. Les trois jazzmen de Toronto - Matthew Tavares + Chester Hansen + Alexander Sowinski -, (un peu) connus sur YouTube pour avoir repris en version jazz des titres de Tyler, The Creator, ont invité cette fois le MC du Wu-Tang Clan, Dennis “Ghostface Killah” Coles, 44 ans, pour un album complet. Le résultat est inégal, parfois répétitif, mais le titre “Sour Soul” tient la rampe. Ghostface y pose son flow agressif sur les nappes syncopées de BADBADNOTGOOD, et ça marche.
Nouvel album “Sour Soul” (Lex Records) disponible.

Echappé d’Arcade Fire, Will Butler s’amuse
mar 04 2015Un jour / Un son : “Anna”. Le premier disque en solo du frangin Butler (lui joue claviers, basse et percus chez Arcade Fire, pendant que Win écrit, compose et chante) part dans tous les sens : rock’n'roll avec “Take My Side” ou glam avec cette “Anna” et sa trompette qui nous donne envie d’enflammer le dance-floor à deux. Comme si William Butler, 32 ans, avait voulu s’affranchir d’Arcade Fire, pour s’amuser le temps de huit chansons. Et on se marre avec lui.
Premier album solo “Policy” (Merge records) disponible.
Bonus audio : durant la dernière semaine de février, Will s’est lancé le défi d’écrire cinq chansons librement inspirées par l’actu, en particulier avec le site du quotidien anglais The Guardian : “Clean Monday” (la situation en Grèce), “Waving Flag” (le nationalisme), “You Must Be Kidding” (la pénurie d’eau à Sao Paulo), “Madonna Can’t Save Me Now” et “By The Water Of Babylon” (les destructions de statues par Daesh à Mossoul).

Charlie Cunningham, songwriter en habit de lumières
mar 03 2015Un jour / Un son : “Breather”. Une guitare aux volutes hispanisantes et une voix en habit de lumières (tamisées) : Charlie Cunningham est un jeune “songwriter-toréador” d’Oxford, en Angleterre, qui va affoler les amoureux du triste et beau.
Nouvel EP “Breather” (Butterfly Collectors) disponible le 9 mars.
Bonus audio : écoutez aussi “Own Speed”, autre extrait du nouvel EP.
Laura Cahen, sur la voix de la mélancolie
mar 03 2015Un jour / Un son : “Réverbère”. Vous avez peut-être déjà vu Laura Cahen sur scène, à Bourges où elle fut une révélation du Printemps en 2013, ou lors d’un des nombreux concerts qu’elle a déjà donnés en France, avec son duo jazzy Les Deux Z’Elles, ou ensuite en solo mais toujours bien accompagnée. Vous avez donc aimé sa voix haute, à laquelle une infime cassure donne tout le charme. Vous vous êtes peut-être dit qu’elle vous faisait penser à celle de Camélia Jordana, ex-Nouvelle Star sauvée de l’évaporation par son talent et cette voix justement. Vous avez peut-être participé au financement en ligne du premier album de Laura, Nancéienne de 24 ans. Alors vous écouterez avec attention la chanteuse nous raconter l’histoire d’un homme assis au pied de ce “Réverbère”. “Il s’enfuit /Dans les airs, souvent /C’est ainsi qu’il espère, et puis… /Il s’ennuie /Dans un verre, souvent /C’est ainsi qu’il éclaire ses nuits /Il s’enfuit…”. C’est son nouveau single, et il est baigné d’une mélancolique lumière.
En concert le 28 mars au festival Chantons sous les pins, Pontonx-sur-L’Adour (40).
Nouvel EP 5 titres disponible le 1er juin.
Photo Julia Grandperret

Pete Doherty chante en hommage à Amy Winehouse, son amante défunte
mar 02 2015Un jour / Un son : “Flags Of The Old Regime”. Revenu une fois encore de l’enfer après une désintox thaï, Pete Doherty, le séraphin junkie rend un hommage acoustique et vibrant à son amante défunte, Amy Winehouse. Quatre ans après la mort de la chanteuse soul au destin contrarié, le chanteur des Libertines sort “Flags Of The Old Regime”. On ne sait pas quand il a enregistré cette ballade, mais ce jour-là il chantait très bien ses paroles poignantes, accompagnées par des cordes arrangées par John Metcalfe (Durutti Column). Depuis, si tout va bien, il a continué l’enregistrement du nouvel album des Libertines, avec son pote Carl Barât. Ils sont déjà annoncés à l’affiche du premier festival Lollapalooza de Berlin, les 12 et 13 septembre.
Nouveau single “Flags Of The Old Regime” (Walk Tall Recordings) disponible le 9 mars, et vendu au profit de la Fondation Amy Winehouse qui vient en aide aux jeunes victimes de l’alcool et des drogues.
Photo de “For Pete’s Sake”, moulage en plâtre de Doherty réalisé en 2008 par l’artiste anglais Nick Reynolds et exposé jusqu’au 17 mars en l’église anglicane St Marylebone de Londres.

Häxxan, punks de série B
mar 02 2015Un jour / Un son : “Pilgrim”. Rodion (guitare), Amit-X (basse) et Yuri (batterie) sont trois punks de Tel Aviv, réunis sous le mystérieux nom de Häxxan. Leur power trio joue vite, hurle sa rage et vous décape les idées trop noires ou trop roses. Häxxan ne représentera pas Israël à l’Eurovision et mérite donc toute votre attention, comme le prouve les quatre minutes de leur “Pilgrim”, enregistrées sans doute dans un garage.
Premier album “Häxxan” (Heroic Leisure) disponible.
Bonus vidéo : matez ici le clip tarantinesque de “Pilgrim”

Colleen Green, rock fin de siècle (dernier)
fév 27 2015Un jour / Un son : “TV”. Après le très power pop et un peu mou du riff “Pay Attention”, la rockeuse de L.A. Colleen Green extrait un deuxième single de son nouvel album, un morceau intitulé “TV”. Et convainc franchement plus grâce à un chant plus direct, dans le sillage d’une guitare très Breeders & cie. Après les Espagnols de Mourn ou l’Australienne Courtney Barnett qui s’y sont mis aussi, le grand retour du rock des 90′s. Ça nous change de l’obsession new wave…
Nouvel album “I Want To Grow Up” (Hardly Art) disponible.
En concert avec Twerps le 20 mai au Point Ephémère, Paris 10.

A Place To Bury Strangers, grands effets, petite mort
fév 24 2015Un jour / Un son : “We’ve Come So Far”. Le trio de Brooklyn – Oliver Ackermann (chant/guitare) + Robi Gonzalez (batterie) + Dion Lunadon (basse) – poursuit sans relâche son assaut sonique sans pareil avec son quatrième album, “Transfixiation”. Entre Sonic Youth, My Bloody Valentine et The Jesus & Mary Chain, et même un peu de Fuck Buttons (sans les machines), A Place To Bury Strangers vous noie, vous et vos deux oreilles sous un déluge de distorsions et de saturations (pédale fuzz). Ou, au choix, vous balance contre un mur de sons, encore, encore et encore. Mmmmm, c’est bon. Ecoutez donc (si vous l’osez) “We’ve Come So Far”.
Nouvel album “Transfixiation” (Dead Oceans) disponible.
Bonus vidéo : matez ici le clip enfumé de “We’ve Come So Far”.

Ro Maron mixe le phénomène “new beat”
fév 23 2015Un jour / Un son : “Something Crazy” de Zsa Zsa Laboum. Durant cinq ans, entre 1988 et 1993 (en gros), les clubs populaires de la campagne belge ont tremblé sous les coups de boutoir synthétiques de la “new beat”. Un courant électrisant né d’une drôle d’idée de quelques DJ : passer d’obscurs 45-tours de soul américaine en 33-tours. Doigts sur le frein, ces ambianceurs désorientent les fêtards, qui dansent de plus belle, puis à partir de ces expérimentations inventent peu à peu une musique aux rythmes industriels, froidement dansante, produite au kilomètre (notamment par Lou Deprijck, le producteur jovial qui prêta sa voix à Plastic Bertrand) et très vite addictive. Ce nouveau son déferle et attise en retour la curiosité des DJ et clubbers jusqu’aux Etats-Unis. Rembert De Smet alias Ro Maron a réuni les compositions d’une vingtaine de groupes de new beat inconnus, produites par lui-même entre 1988 et 1991 sous l’influence de Front 242. Découvrez les airs martiaux de Air of Gloom (et son Enya’s touch !), Sleepwalker, Agaric ou Zsa Zsa Laboum avec ce “Something Crazy” acide…
Compilation “Collected #1” de Ro Maron (Musique pour la danse) disponible.
MATEZ ici “The Sound Of Belgium”, le docu de Jozef Devillé sur le phénomène new beat

Le Gang Of Four montre ses muscles à Alison Mosshart
fév 20 2015Un jour / Un son : “Broken Talk feat. Alison Mosshart”. Le Gang Of Four formé à Leeds en Angleterre par Andy Gill (seul rescapé) et Jon King, sur les cendres encore chaudes du punk, reste trente-cinq ans après ses débuts un des groupes les plus influents sur le rock des années 2000 (The Rapture et Franz Ferdinand leur doivent notamment beaucoup) et dans la grande histoire du rock à rythmique funk voire tribale (écoutez donc la basse de Dave Allen et la batterie de Hugo Burnham sur les deux premiers albums du groupe, “Entertainment!” (“Not Great Men”, “Damage Goods” ou “Anthrax”, 1979) et “Solid Gold” (1981)). Les voici de retour dans leur livrée 2015, avec Andy Gill à la guitare fidèle aux commandes (+ Thomas McNiece, John « Gaoler » Sterry au chant et Jonny Finnigan), un nouvel album et une invitée toute trouvée en la personne de Alison Mosshart, moitié sexy de The Kills, sur ce “Broken Talk”. Si l’on oublie l’intro de guitare façon hard rock 1983, et les filtres sur la voix mâle, ce morceau tout en muscles fait son petit effet. Et puis quand Alison est là…
Nouvel album “What Happens Next” disponible le 2 mars.

Sufjan Stevens, folk belle à pleurer
fév 18 2015Un jour / Un son : “No Shade In The Shadow Of The Cross”. Depuis ses débuts folk en 2000 (“A Sun Came”), Sufjan Stevens, 39 ans, n’a pas cessé d’explorer folk, pop, hip-hop, country et même chants de Noël. Composant aussi la musique de “Round-up”, un docu sur le rodéo et sortant EP et album avec son projet Sisyphus. En portant un soin tout particulier à l’écriture et aux arrangements, devenant ainsi un des songwriters préférés du public américain et des critiques du monde entier. Cette année, il revient dans ses habits folk minimalistes. Sans effet de manche, même s’il joue très bien de la guitare et si sa voix nous transporte comme sur le premier single, “No Shade In The Shadow Of The Cross”.
Nouvel album “Carrie & Lowell” (Asthmatic Kitty) disponible le 30 mars.

Paris boom boom
fév 18 2015Un jour / Un son : “What Is My Name (Mijo remix)”. Nicolas Ker, le trublion franco-cambodgien et quadra de Poni Hoax et Aladdin, toujours à la marge entre rock et électro, revient avec son groupe Paris. Dans la foulée d’un deuxième album Koudlamesque publié fin janvier, il sortira début mars un maxi de remix dont est extrait ce “What Is My Name” martial et dansant.
Nouvel album “There Is A Storm” (Ekler’O'Shock) disponible et EP de remix disponible le 2 mars.
Photo Sabrina Mariez

Jessarae, gènes de star
fév 16 2015Un jour / Un son : “Milk & Honey”. Une première guitare comme cadeau de Noël à 4 ans, une première chanson, “Please” écrite à 9 ans, une première télé à 11 ans, un premier album, “Pilot” enregistré à 15 ans : Jessarae et sa p’tite gueule de play-boy vit le rêve américain en mode précoce. Désormais majeur, et même vétéran de la scène américaine (il tourne beaucoup de Los Angeles à New York, où il a rencontré quelques grands en live, comme Stevie Wonder ou The Roots), mais toujours pas vacciné de ses références (rythm &) blues, gospel et rock’n roll, Jesse Robitaille de son vrai nom continue à donner de sa voix à la puissance démesurée, abritée par ce corps d’éphèbe.
Bonus info people : Jessarae est le fils du célèbre hockeyeur québécois Luc Robitaille et de Stacey Rae Toten, ex de Chad McQueen, le fils de l’acteur Steve McQueen.
Bonus vidéo people : matez ici le clip de “Temporary Friend” où apparaît le demi-frère de Jessarae, Steven R. McQueen, petit-fils de Steve McQueen, cousin de Enrique Iglesias et héros de la série “The Vampires Diaries” (Jérémy Gilbert).

Faites confiance aux guitares de Trust Fund
fév 14 2015Un jour / Un son : “Cut Me Out”. Ce groupe de Bristol emmené par un certain Ellis Jones et trois filles au no look flashy est signé sur le label de Perfume Genius. Une bonne raison de s’intéresser à son cas. Et quand on découvre que Trust Fund a les guitares les plus emballantes depuis Weezer et Nirvana (on exagère à peine…), alors on s’emballe. Si vous avez écouté “Cut Me Out” avant de lire ces quelques lignes alors vous savez…
Premier album “No One’s Coming For Us” (Turnstile/Reeks Of Effort) disponible.

Post Malone dribble le buzz hip-hop avec son “White Iverson”
fév 12 2015Un jour / Un son : “White Iverson”. On connaissait ce Post Malone ni d’Eve ni des dents (en or 200 k…). Mais son “White Iverson” produit par le duo d’Atlanta FKi (cf le “Make It Rain” de Travis Porter), nous est tombé dessus comme un pot de miel sur un grizzli et depuis on se pourlèche les esgourdes avec ce rap qui sent le cul (et aussi le basket ball) à plein nez. Qui a dit que les blancs ne savent pas sauter ?
Bonus vidéo : matez ici 10 actions de folie du basketteur Allen “The Answer” Iverson, quatre fois meilleur marqueur en NBA, et MVP 2001, avec les Sixers de Philadelphie (à la retraite depuis 2013).

Western moderne : GZA reprend “The Mexican” avec Tom Morello
fév 12 2015Un jour / Un son : “The Mexican”. Attention, petite bombe de la semaine. Oui, bien sûr, rien de révolutionnaire dans cette reprise du classique pas si connu mais très souvent samplé de Babe Ruth, “The Mexican” (1972), par Gary “GZA” Grice en compagnie de Tom Morello (ex-Rage Against The Machine), qui s’amuse sur le thème de “Pour une poignée de dollars” (1964) composé par Morricone et repris déjà sur le titre de Ruth. Mais les “flows” de Morello et GZA s’accordent à merveille (Hanni El Khatib est également crédité à la guitare, et Ruban Nielson aux percus). Le titre ne devrait pas figurer sur l’album à venir du membre des Wu-Tang Clan. D’ici là, vous avez tout le temps de vous jouer ce western moderne.
Bonus cadeau : téléchargez ici gratuitement “The Mexican”
Nouvel album “Dark Matter” annoncé pour l’automne.

Etienne de Crécy, dealer de house haut de gamme dans son “Super Discount 3”
fév 11 2015Un jour / Un son : “Night (Cut The Crap)”. On avait plus ou moins laissé le grand frère de la French Touch, Etienne de Crécy, ce Lyonnais de 45 ans grandi à Versailles, comme les deux futurs Air ou Alex Gopher, dans son Cube, light show électronique un peu trop spectaculaire pour être honnête ! On le retrouve tel qu’en lui même, le meilleur DJ house français, avec Super Discount 3, troisième magasin house qu’il ouvre après Super Discount 1 (une claque, 1997) et 2 (une déception, 2004). Dans ses nouveaux linéaires, on a craqué pour “Night (Cut The Crap)”, un must have électro-house. Ici, pas de beat en soldes, quand il est inspiré, la musique de De Crécy n’a pas de prix.
Nouvel album “Superdiscount 3” disponible.
Bonus audio 1 : écoutez ici “Hashtag My Ass”, autre extrait de “Super Discount 3”.
En concert le 27 mars, Le Mans (72), le 28 au Zénith, Paris 19, le 4 avril au festival Panoramas, Morlaix (29), le 5 avril au festival Reperkusound, Villeurbanne (69), le 8 avril au festival Spiderland, Angoulême (16), le 9 mai à Montpellier (34).
Bonus audio 2 : réécoutez ici “La Doctoresse”, extrait de l’édition collector de “Pansoul”, l’album fondateur de la French Touch enregistré par De Crécy avec Philippe Zdar sous le pseudo Motorbass (1996).

Mourn, les ados ibères punk rock
fév 10 2015Un jour / Un son : “Otitis”. Mourn a commencé il y a quelques mois sur ses terres barcelonaises comme un duo de potes, formé par Jazz Rodríguez Bueno (chant, guitare) et Carla Pérez Vas (chant et guitare), 18 ans chacun. Armés de leurs seules six cordes, ils publient leur premières chansons sur YouTube, se font repérés par le label Sones puis renforce leur commando punk rock avec Antonio Postius (18 ans, batterie) et Leia Rodriguez (15 ans, basse). L’histoire continue avec la sortie de leur premier album, sur lequel on retrouve “Otitis”, que Carla chante comme l’aurait fait PJ ou Kim… Pas de doute le rock 90′s fait son come-back (et les fantômes des Ramones continuent à planer).
Premier album “Mourn” (Captured Tracks) disponible.
En concert avec Meatbodies et Ghost Culture le 28 février au festival La Route du rock, Saint-Malo (35).
Bonus vidéo : matez ici le premier clip de Mourn, “Your Brain Is Made Of Candy”.

Dan Deacon et son électro-pop shootée aux Tagada
fév 09 2015Un jour / Un son : “Free The Lightning”. Qui est ce Dan Deacon vous demandez-vous (peut-être) ? Pour faire court (mais gras), on pourrait vous rétorquer un Daniel Johnston gavé aux ecstas et aux Tagada plutôt qu’au Xanax. Soit un artisan de Baltimore, âgé de 33 ans, et dont l’imagination multicolore et multipistes vous emmène très loin dans ses délires d’électronicien à petit budget. Parce qu’il a le sens de la formule, de la mélodie pop et des sons venus d’ailleurs, comme il l’a prouvé notamment sur son album “Bromst” (2009). Pour son nouveau, intitulé “Gliss Riffer”, Dan a envoyé en éclaireur le single “Free The Lightning”, ballade électro-pop avec organe trafiqué et refrain séraphique. Acidulé et planant.
Nouvel album “Gliss Riffer” (Domino Records) disponible le 24 février.
Bonus remix : téléchargez ici “Free The Lightning” et composez votre propre remix, c’est Dan qui vous le propose !
Bonus vidéo : matez ici le clip fou-fou de “Free The Lightning”