Un jour / Un son
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David Shaw and The Beat, rock en platform boots
jan 12 2020Un jour /Un son : “Please Please Please”. On n’a jamais lâché le Mancunien David Shaw d’une semelle puisque il était souvent dans les parages quand nos oreilles (et nos guiboles) tiltaient. Membre de Blackstrobe aux côtés des totems électro Rebotini et Smagghe, avant de se lancer une première fois en solo (l’album “So It Goes”), puis de monter le duo DBFC avec le Français Dombrance. Le revoilà seul à la barre et aux beats avec un EP en platform boots (pour le dancefloor) et crête punky (pour le stage diving). Du plaisir glam, rock et mélodique. L’année commence bien avec les beats de David.
Nouvel EP “Love Songs With a Kick Vol. One” (HMS/Pias) disponible le 14 février.
En concert le 12 mars à la Boule noire, Paris 18.
Nayana Iz, trap hindi
déc 22 2019Un jour / Un son : “How We Do”. La Londonienne d’origine indienne (Nayana signifie yeux en hindi, eyes (Iz) en anglais…), 19 ans, s’est fait connaître comme MC avec le collectif NiNE8. Sur son tout premier single, elle révèle une maîtrise bluffante du mariage entre trap et effluves flutées de son pays d’origine. Entêtant.
Premier single “How We Do” (Different/Pias) disponible. Premier EP en 2020.
Hinds, toujours en pleine forme
déc 22 2019Un jour / Un son : “Riding Solo”. Amber Grimbergen, Ana Perrote, Carlota Cosials et Ade Martin, nos Madrilènes préférées reviennent rider en cabrio rutilant, guitares bien carrossées et harmonies vocales dignes du “Paper Plane” de M.I.A. Vivement leur troisième album annoncé pour bientôt.
Alexandra Savior, entre Lana Del Rey et David Lynch
déc 22 2019Un jour / Un son : “Howl”. Repérée sur YouTube par Courtney Love dès 2012 (“This girl is gonna be huge!”), Alexandra a tracé sa route avec un premier album “Belladonna of Sadness” en 2017, des sessions avec Alex Turner. Elle annonce son deuxième album, “The Archer” pour janvier, et ça promet. La preuve avec ce nouvel extrait « LanaDelReyesque” clippé à la façon soignée et mystérieuse de Lynch. Le “cinéma” d’Alexandra a une saveur électro-pop très séduisante.
Nouveau single “Howl” (30th Century) disponible. Album “The Archer” disponible le 10 janvier 2020.
Astéréotypie, poésie en colère
déc 22 2019Un jour / Un son : “Baisse la tête d’un regard”. Le collectif rock (brut, le rock…) Astéréotypie composé de quatre jeunes autistes - Yohann Goetzmann, Stanislas Carmont, Kévin Vaquero et Aurélien Lobjoit aux spoken words – est de retour avec “Baisse la tête d’un regard” (meilleur titre de l’année !), un morceau en deux parties, “Le Cachet” d’abord (qui fait irrésistiblement penser au “Vol au-dessus d’un nid de coucous”) puis “La Soufflante”, plus noisy, avec la guitare de Christophe L’Huillier, éducateur spécialisé à qui l’on doit ce groupe hors norme, dont la poésie en colère intrigue et bouscule.
Nouveau single “Baisse la tête d’un regard” (Air Rytmo) disponible.
The Wash, nostalgie d’hiver
déc 05 2019Un jour / Un son : “Strange Gift”. The Wash est un duo. Qui réunit le chanteur et claviériste américain David Quattrini et le guitariste versaillais Jérôme Plasseraud. Et s’inspire de l’électro dansante de MGMT et LCD Soundsystem, des amis de la maison ezik ! Alors on aime ce nouvel extrait du premier album de The Wash (le premier, “Summer” s’écoute ici), accompagné de la vidéo de Eadington Graham, qui s’est filmée de 14 à 22 ans.
Premier album “Just Enough Pleasure To Remember“ (Velvet.Cream) disponible le 7 février 2020.
Glints à la santé du hip-hop fun
déc 04 2019Un jour / Un son : “Lemonade Money”. Encore un bon rappeur belge ! C’est une irrésistible invasion. Lui n’est pas francophone – il vient d’Anvers -, la joue Dikkenek, gourmette en or comprise et chante autant qu’il rappe. Sur cette délicieuse “Lemonade Money”, Jan Maarschalk Lemmens, qui se cache derrière Glints, commence à la façon steel band de The Knife avant de balancer son flow haut perché sur des volutes orientales. Et là, l’envie de danser se fait impérieuse.
Nouveau single “Lemonade Money” (Pias Belgium) disponible. Premier album à sortir le 6 mars 2020.
Da Break brûle à feu vif
déc 03 2019Un jour / Un son : “Burning EP”. La spectaculaire Hawa imprime les trois morceaux de ce nouvel EP des Lyonnais de Da Break de sa voix élastique, qui nous fait voyager de Kingston à New York, en passant par Los Angeles. Entre ska, scratch et G funk. Let’s burn together !
Nouvel EP “Burning” (La Ruche) disponible.
James Righton, l’ex-Klaxons reste un “Performer” classieux
déc 03 2019Un jour / Un son : “The Performer”. Au mitan des années 2000, quatre Londoniens ont débarqué en klaxonnant le rock qu’ils ont piquousé à l’EPO dance. Résultat, les Klaxons ont inventé sans le savoir la new rave, et laissé quelques titres plutôt glam à la postérité, tels “Goldens Skans”. Quinze ans plus tard, James Righton, leur leader, qui a notamment travaillé dans l’intervalle avec les Arctic Monkeys (bon point pour le CV) revient en solo. L’excellent performer qu’il a toujours été a toujours la classe, dans la tenue et l’écriture. La preuve avec… “The Performer”, orgue et harmonies vocales compris. Pour dandy clubber.
Premier album solo “The Performer” (Deewee / [PIAS]) disponible le 20 mars 2020.
Sault, and pepa, and dance !
nov 03 2019Un jour / Un son : “Up All Night”. Plusieurs mois après la sortie de ce premier album, on ne sait toujours pas précisément qui sont les Sault (possiblement un trio de filles liées à la rappeuse américaine Kid Sister…) mais si on vous en cause cet automne c’est que les listes de fin d’année approchent et que ce disque, porté notamment par cet irrésistible “Up All Night” ou par “Don’t Waste My Time”, mérite de figurer tout en haut de la vôtre (celle d’ezik le retiendra pas loin du podium). On entend ici des échos dansants et exotiques de ESG, Jungle ou Santigold. De la musique pour les jambes ou pour l’âme recommandée.
Premier album “5” (Forever Living Originals) disponible.
Yasmin Pigeon, pop fleurie
nov 03 2019Un jour / Un son : “Go & Buy Me Roses”. Yasmin, 21 ans, qui a lancé au printemps Rusmin un label de mode écolo avec sa jumelle Rubi, suit aussi les traces de leur père, Jérôme, qui fit danser les ados au mitan des 80′s avec « Cache Cache Party », le tube de son groupe Pijon, avant de fonder La Favela Chic, resto-club brésilien à succès de la capitale. Son nouveau single ne vous fera pas guincher mais accompagnera joliment une déambulation romantique dans un jardin du bout de la rue ou sur une plage du bout du monde.
Elm Tree Circle, punk mélodique made in Germany
nov 03 2019Un jour / Un son : “Flow”. Les quatre membres de ETC – Jo, Henne, Nic et Rob -, échappés de la scène skate/punk/DIY de Iserlohn, leur ville industrielle natale (près de Dortmund pour les punks géographes) s’apprêtent à sortir leur second album chez Krod Records. Ils l’annoncent avec “Flow”, noisy et mélodique. Comme au bon vieux temps des premiers Weezer ou Green Day. A suivre.
Nouvel album “No Fomo” (Krod Records) disponible en 2020.
Alessandro Cortini, clavier touchant
oct 13 2019Un jour / Un son : “Batticuore”. Le musicien italien – il est né à Bologne il y a quarante-trois ans – est devenu, au cœur du groupe Nine Inch Nails notamment, un claviériste cinématographique (et analogique), capable de mettre en sons et en scène des ambiances qui vous embarquent haut et loin. On retrouve ce talent sur le nouvel album d’Alessandro Cortini, et en particulier sur “Batticuore”, qui n’aurait pas dépareillé sur l’inusable B.O. de “Tron – l’héritage” de Daft Punk. Et vous donne de délicieuses palpitations…
Nouvel album “Volume Massimo” (Mute/Pias) disponible.
Valerie June invite le “Cosmic Dancer” pour un tour de piste
sept 29 2019Un jour / Un son : “Cosmic Dancer”. La Queen de Memphis, dont ezik tomba amoureux au printemps 2013, emprunte à T-Rex son glamorous et très bowiesque “Cosmic Dancer” (extrait de l’album “Electric Warrior”, 1971) et le transforme en douceur, remplaçant les envolées de cordes originales par les volutes de sa voix grandie dans les églises du Tennessee, accompagnée par une guitare et un piano. Une reprise humble, qui se hisse à hauteur du génial (et sous-estimé) Marc Bolan, T-Rex en chef.
Des Pixies de bonne tenue (plus pop que rock)
sept 29 2019Un jour / Un son : “On Graveyard Hill”. Mais oui les Pixies, notre “groupe de rock qui fait du bruit et du bien préféré entre 1988 et 1991”, existe toujours. Les quinquas Frank Black (le boss au chant et à la guitare rythmique), David Lovering (batterie) et Joey Santiago (guitare solo et claviers), accompagnés désormais de la bassiste argentine Paz Lenchantin sortent même un septième album à la tenue tout à fait correcte. Tenue plus power pop (“Catfish Kate”, “Ready For Love”, “Long Rider”) que rock énervé, sans doute une conséquence du poids des années. L’ensemble s’écoute volontiers, heureusement emporté par “St. Nazaire”, “Los Surfers Muertos” et ce “On Graveyard Hill”, mix vintage de la folie des B52′s et de la rage punk des Pixies à la fin des années 1980. Pour quadras toujours pas avachis…
Septième album “Beneath the Eyrie” (BMG/Infectious) disponible.
Periods, ovaires et contre tout !
sept 16 2019Un jour / Un son : “Jupiter”. Les Rennaises Dana (échappée de Maraudeur), Ophélie (ex- The Flashers) et Paola, trio de frangines n’ont qu’une seule règle depuis deux ans qu’elles se sont réunies dans Periods : « poser leurs ovaires sur la table”. De mixage évidemment, même si ici le mix est du genre minimaliste, brut, frappe qu’un coup. Comme la vidéo de “Jupiter”, tourné à l’arrache aux abords du Canal Saint-Martin à Paris. Sur leurs chansons « synth-punk » (comprenez composées avec une boîte à rythme, un clavier et une guitare, façon Devo à la bretonne), « composées avec nos cœurs, nos chattes et en toute liberté », les Periods nous causent de galaxie amoureuse déglingo, d’orgasme introuvable, d’inspecteur d’auto-école aux mains baladeuses, d’addiction débile aux séries, de menstruation, etc. C’est cru, c’est trash, c’est bien envoyé dans la gueule des arrogants petits minets.
Premier EP “Vocoder 3000” (I Love Limoges Records) disponible le 17 septembre.
En concert le 5 octobre pour la teuf Bye Bye Yummy !, Mains d’Oeuvres, Saint-Ouen (93), le 26 octobre pour la Release Party de leur EP, à l’Espace B, Paris 19 et le 9 novembre à Rennes (35).
Nemir rappe à la cool sur sa vie
sept 16 2019Un jour / Un son : “Sur ma vie” feat. Alpha Wann. Le Perpignanais arrivé à Paris en 2011, où il a rejoint le collectif L’Entourage où sévissent notamment Nekfeu et Alpha Wann sort enfin son premier album, attendu il y a déjà une paire d’années. Nemir a su dépasser sa fainéantise mêlée d’un perfectionnisme limite maladif pour composer cette collection de rap chantés. Parmi eux, et sans contestation, notre préférence va à “Sur ma vie”, qui résume très bien le bonhomme, à la cool sous le soleil mais déterminé sous ses bouclettes folles.
Premier album “Nemir” (Capitol) disponible.
En concert le 20 septembre au Red Bull Music Festival Paris, à la Machine du Moulin Rouge, Paris 18 et le 14 mai 2020 à La Cigale, Paris 18.
On aime le nouveau fantasme californien de Lana Del Rey
sept 15 2019Un jour / Un son : “Doin’ Time”. La New-Yorkaise Elizabeth Woolridge Grant, 34 ans, vient de publier son septième album sous son nom de scène, Lana Del Rey (pour rappel l’union très californienne du prénom de la star hollywoodienne des années 1940 et 50 Lana Turner et du nom d’une Chevrolet culte des fifties, la Delray), depuis 2011 et son avènement international grâce à l’album “Born To Die”. Deux ans après le décevant “Lust For Life”, Lana, la biche glam vintage retrouve toute la force originelle de sa mélancolie pop, avec une pointe d’humour chic comme le prouvent le titre de son disque et la vidéo de “Doin’ Time” (comme celle de “Fuck It I Love You & The Greatest”). Lana continue à se faire des films, et cette fois on se laisse embarquer dans son L.A. fantasmé comme à l’époque pas si lointaine de “Video Games”, “Blue Jeans”, “Summertime Sadness” et sa reprise de “Summer Wine” avec Barrie-James O’Neill.
Septième album “Norman Fucking Rockwell !” (Polydor/Universal) disponible.
En concert le 23 février 2020 à l’AccorHotels Arena, Paris 12.
Allez hop, tous au Hop Pop Hop !
sept 09 2019Festival d’été indien. Il vous reste trois jours pour acheter votre pass pour le festival orléanais qui accueille, sur 5 scènes, 35 groupes tous recommandables, qui dit mieux (et si peu cher) ? ezik a déjà craqué pour la pop psychédélicorientale de Altin Gün, le rock noisy de Dewaere ou des Cassels, le post-punk de Squid (à écouter ci-contre…), les claviers aériens de Nick Paschburg, l’électrorganique de la formidable Irène Drésel, la mélancolie des Mystic Braves, l’atomisant duo Bracco (deux bêtes de scène), les Crows, punks hypnotiques, les mini épopées électroniques de Monolithe Noir… On en passe et des aussi bons. Ce week-end, courez à Orléans bordel !
Festival Hop Pop Hop, vendredi 13 et samedi 14 septembre à Orléans (45), Pass 1 jour à 14 euros, 2 jours à 20 euros.
Squid, le post-punk encorné par cinq gosses incendiaires
sept 09 2019Un jour / Un son : “Match Bet”. Les 5 calamars de Brighton – Ollie, Louis, Arthur, Laurie et Anton – n’étaient pas nés quand Wire, ESG ou Gang of Four faisaient froidement pogoter ou danser les jeunes foufous de la fin des 70′s. C’est pourtant bien leur post punk originel qui coule dans les veines à sang froid de “Match Bet”. Et ezik vous le recommande chaudement.
Nouvel EP “Town Center” (Speedy Wunderground/Pias) disponible.
En concert le 14 septembre au festival Hop Pop Hop, Orléans (45) et le 1er novembre au Pitchfork Music Festival, Paris 19.