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Trip pop à la mode de Caen
fév 09 2013Caen Caen, french pop. Depuis le milieu des années 2000, c’est le grand débarquement pop-rock dans la ville du Stade Malherbe, du Calva et d’Orelsan, régional de l’étape. Après le feu d’artifices des débuts, restent les plus belles fusées, parmi elles Concrete Knives, Guns of Brixton et les ptits derniers, Jaguars.
Concrete Knives. Depuis 2007, entre Flers et Caen. Quintet pop sans manière à voix féminine crâneuse (Morgane Colas, photo). Premier album : “Be Your Own King” (2012). Coup de cœur : “Greyhound Racing”, pour sa mélodie imparable, sans le mauvais accent français qui fout la honte. En concert le 21 février à Amiens, le 23 à Tourcoing, le 22 mars à Hérouville St Clair. concreteknives.com
Granville. Depuis 2011. Quatuor mixte à pop mi-naïve mi-dévergondée. Premier album : Les Voiles (2013). Coup de cœur : “Polaroid”, pour la voix de Mélissa qui défend vaillamment cette petite mélodie. En concert le 26 février à La Maroquinerie, Paris 20… granvillegranville.com
Kim Novak. Depuis 2005. Trio cold wave devenu quatuor à mélodies pop. Dernier album : The Golden Mean (2011 déjà). Coup de cœur : “Merry-Go-Round”, pour le trip sixties californien. kim-novak.com
The Lanskies. Depuis 2007, à Saint-Lô puis Caen. Quintet rock, avec chanteur anglais à voix haut perchée. Dernier EP : “Romeo” (2011 déjà…). Coup de cœur : “Dirty Harry” (2010), et son duel guitares-voix. lanskies.com
Guns of Brixton. Depuis 2003. Quintet dub-rock bruitiste, plus Sloy que Clash. Dernier album : “Inlandsis” (2012). Coup de cœur : “Téphras”, mur de guitares, et pas une voix à l’horizon. gunsofbrixton.bandcamp.com
Jaguars. Depuis 2012. Quatuor de pop psychédélique. Premier EP attendu bientôt. Coup de cœur : “Jimmy”, guitares et batterie joueuses bousculent la voix romantique. http://jaguars-music.bandcamp.com
Bonus : “Comfort RMX”, un mix acrobatique Kim Novak vs Superpoze, lui aussi caennais.
Pochettes de champions
fév 08 2013“J’aurais voulu être un artiste”… Pour son numéro spécial musique, le magazine de la chaîne américaine ESPN, dédiée au sport, a organisé un grand concours de sosies. Objectif : recréer des pochettes de disques “cultes” (vous savez ces photos qui ornaient jadis les emballages de disques vinyles ou CD ?) avec des champions d’aujourd’hui. Parmi eux, le nageur Ryan Lochte qui n’a pas osé enlever son maillot avant de plonger pour Nirvana (“Nevermind”), la sprinteuse Allyson Felix aussi sexy que Beyoncé en cote de mailles à leds (“Dangerously In Love”) et la footballeuse internationale américaine Alex Morgan pomponnée comme Katy Perry sur la pochette de “One Of The Boys”.
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Eau sauvage : Black Strobe parfume Delon et Romy
fév 07 2013Une pub / Un son : “I’m A Man”. “Now I’m a man, Made twenty-one, You know baby, We can have a lot of fun – I’m a man, I spell m-a-n…man.” La voix d’homme (des cavernes) qui accompagne l’embrasement du couple Delon-Romy dans le nouveau film Dior pour son parfum culte est celle d’Arnaud Rebotini, leader du groupe électro Black Strobe. Le mastard gominé reprend “I’m A Man”, le classique blues de Bo Diddley.
Bonus : la version live de “I’m A Man” par Black Strobe lors des Transmusicales de Rennes en décembre 2012.
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Groupe pop new-yorkais annonce album
fév 06 2013Vampire Weekend revient, c’est écrit dessus. Un tweet qui renvoyait vers une (très) petite annonce dans les pages du respecté New York Times (voir ci-dessus). Voilà comment le quatuor new-yorkais Vampire Weekend a annoncé le nom, “Modern Vampires Of The City” et la date de sortie, le 7 mai, de leur troisième album. Ou comment réconcilier les ouvriers du Livre avec les Internet… Petit rappel : le premier extrait de l’album s’intitule “Unbelivers”. Et si, en attendant, on se réécoutait leur classique absolu…
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Woodkid, en mode repeat
fév 05 2013One hit wonder ? On voudrait pas faire les rabat-joie, mais le nouveau Woodkid, “I Love You”, ce serait pas une photocopie de son immense “Iron”, déjà largement pompé par “Run Boy Run” ? Attention Yoann, je crois bien que tu te répètes. Mais si ces percu tribales, ces cordes symphoniques, je te promets c’est toujours un peu les mêmes. On attend quand même avec impatience “The Golden Age” (18 mars), ton premier album.
En concert : au Printemps de Bourges le 26 avril, à Strasbourg le 28, au Zénith de Paris le 5 novembre.
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“Oh Noooo”, encore un Presley qui s’en va
fév 05 2013Un truc de fou. Hier, Reg Presley est mort, vaincu par le cancer à 71 ans. Ouais, on sait, ce Presley ne vous dit rien. Et pourtant c’est à lui, Reginald Ball de son vrai nom, et son groupe anglais, les Troggs (les Troglodytes…), que l’on doit la version inégalée (même par Hendrix !) de “Wild Thing”. Ce classique du garage rock (bâtard de “Louie Louie” et “You Really Got Me”), écrit par le New-Yorkais Chip Taylor, sans doute en quelques secondes, est interprété à la perfection par Reg Presley, talonné par une guitare déjà punk (on est en 1966…) et un ocarina dont Reg joue un solo imprévu. Ce Presley écrivit ensuite ses propres classiques dont le romantique “Love Is All Around” et “I Can’t Control Myself” introduit par un « Oh No” rageur. Ces dernières années, entre deux concerts revival, Reg vivait de ses royalties (merci Wet Wet Wet) et se passionnait pour les Ovni et les crop circles.
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Asaf Avidan, nouveau Messie folk ?
fév 04 2013Sensation de saison. L’Israélien Asaf Avidan vient de conquérir l’Europe grâce au remix d’une chanson folk qu’il avait enregistrée en 2008. Cherchez le garçon.
C’est qui ? Un auteur-compositeur-interprète de 33 ans, né à Jérusalem, passé par la Jamaïque avec ses parents diplomates, étudiant doué qui a abandonné les dessins animés pour la musique à la suite d’une séparation compliquée. Avec ses Mojos, il sort un premier album en 2008, “The Reckoning”, triomphe immédiat en Israël. Sur ce disque notamment, “Reckoning Song (One Day)”, dans sa version originale acoustique, miaulée par Asaf. Son remix par Wankelmut vient de cartonner dans toute l’Europe. Asaf est bien la sensation de l’hiver.
C’est quoi ? Le nouvel album d’Avidan, sans ses Mojos, s’intitule “Different Pulses”. Asaf c’est d’abord une voix, qui interloque et miaule haut perchée. L’organe d’un félin de salon, pas si loin par instant de celui de Amy Winehouse (“Setting Scalpel Free”). Elle défend vaillamment des chansons inégales. On a retenu “Different Pulses”, “Conspiratory Visions of Gomorrah” et sa trompette à la Beirut, “613” et “Thumbtacks In My Marrow”.
C’est quand ? Sa tournée française cartonne. Il reste des place à Angoulême, le 3 avril, et à Strasbourg, le 12 avril et à l’Olympia, à Paris… le 22 septembre. Entre temps, il sera à ‘affiche du Main Square Festival à Arras le 6 juillet.
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Pacino les yeux dans les cheveux de Spector
fév 04 2013Phil sort de ce corps ! Dans la vraie vie, Al Pacino a des problèmes avec ses cheveux depuis plusieurs années : courts, longs, en brosse, teints ou pas, il ne sait plus quoi faire pour ne pas faire son âge. Devant la caméra, il règle le problème avec toupet en incarnant le “productueur” Phil Spector dans un biopic éponyme et très attendu pour la télé américaine (diffusé le 13 mars prochain). On vous entend d’ici, mais c’est qui ce Spector ? Bah c’est une sorte de démiurge du son, pionnier des « girls groups”, producteur du “Let It Be” des Beatles, halluciné, brutal et même génial à l’occasion. La preuve en trois titres…
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Depeche Mode : le paradis c’est pas ici
fév 02 2013Heaven can wait. Vous trouvez que « Heaven”, le nouveau Depeche Mode, sent méchamment le sapin, et que pour une fois, la voix de Dave Gahan n’y change rien? Vous avez raison. Alors écoutez plutôt ça (Dave Gahan avec les Soulsavers, extrait de l’album “The Light The Dead See”) :
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Linder, féministe punk et femme-objet
fév 02 2013De l’art ou du boxon ? Linda “Linder” Mulvay, 59 ans cette année, artiste performeuse trash née à Manchester a droit à sa première rétrospective grâce au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. En 1976, elle a vu sa ville, alors sinistrée, submergée par la vague punk. Après des études de graphisme, la féministe précoce suit le mouvement, affine sa technique de photomontages qui va la faire connaître, et en 1978, fonde son propre groupe arty-punk, Ludus, célèbre pour ses concerts performances. En 1982, sur la scène de l’Haçienda, Linder déboule en scène habillé d’une robe de viande, cachant un gode-ceinture triomphant ! Elle lancera aussi le fanzine The Secret Public avec le journaliste rock Jon Savage (lisez sa biographie des Sex Pistols, “England’s Dreaming”), réalisera des pochettes d’albums pour les Buzzcocks (« Orgasm Addict”, 1977) ou les Smiths. Instant citation : « Le collage est une manière de déconstruire la vision du monde que nous impose les autres”.
A voir au Musée d’Art moderne, Paris 8. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h, le jeudi jusqu’à 22h.
6 € - 4,50 €. mam.paris.fr
A voir : “Cirrus”, de Bonobo
jan 29 2013Doux dingue. C’est pas à un vieux sage qu’on apprend à faire le voyou. Depuis près de quinze ans, l’Anglais Simon Green, alias Bonobo, tricote des morceaux downtempo. Comprenez confortables en toute saison, chaud l’hiver, frais l’été. De la musique de boutique chic, avec accueil capitonné. Pas un nuage donc dans son tout récent « Cirrus” mais un clip kaléidoscopique qui téléscope les images des glorieuses sixties. Foufou !
En concert : Le 23 mars à Saint-Mathurin-sur-Loire (49); le 5 juin à Mérignac (33)
Leroy Troy, king of banjo
jan 29 2013Clown à cordes. Si vous êtes à jamais traumatisé par le duel flippant dans le Délivrance de John Boorman (“Duelling Banjos”, de Eric Weissberg), découvrez le banjo déconnant de Leroy Troy, dans cet extrait d’un show télé 100% veste à franges et salopette en jean. Non seulement Leroy, 46 ans, from Tennessee, joue bien (avec la technique dite du clawhammer, les cordes sont percutées vers le bas) mais en plus sa dégaine d’ahuri est irrésistible. Il en a fait un style, qui colle parfaitement à ses reprises de vieilles chansons humoristiques.
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C’est qui, qui fait Bercy le 3 juillet ? C’est les Who…
jan 29 2013“Hope I Die Before I Get Old”. Roger Daltrey, chanteur à bouclettes, 69 ans. Pete Townshend, guitariste acouphène, 68 ans. Keith Moon, batteur atomique, mort en 1978. John Entwistle, bassiste à toute vitesse, mort en 2002. C’est dans cet état que se présenteront les Who dans le plus grand gymnase de l’est parisien au début de l’été. Ou comment continuer coûte que coûte à marcher dans le sillage des Rolling Stones. No future ! Réécoutez plutôt “My Generation”, leur tube de 1965.
Economie : de 62 à 139 euros.
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“Ultimo Elvis” : la B.O. du meilleur film de janvier
jan 25 2013Le dernier trip du King. “Ultimo Elvis” ou l’histoire émouvante d’un sosie argentin d’Elvis, incarné par le chanteur et architecte argentin John McInerny, tout entier dévoué au Presley des seventies, à qui il emprunte tout : le patronyme, le pelvis rouillé, les cols hauts perchés, la bedaine 70′s, les sandwichs au beurre de cacahuète, le prénom de sa fille, la voiture américaine. Pour la voix, qui fut jusqu’au bout le trésor du King, John nous évite l’imitation puisqu’il est doté d’un organe à vous tournebouler le cœur sans jamais forcer. Vérifiez-vous même avec ses interprétations de “Always On My Mind” et, sommet du film, de “Unchained Melody”.
Bonus : “If I Can Dream” par le King himself.
Lady Gaga chante (en vrai) pour Mister Obama
jan 24 2013Garanti sans play-back. Après que le 44e président des Etats-Unis eut rempilé pour quatre ans, quelques invités triés eurent droit, au cœur de la Maison blanche, à un show immaculé de mademoiselle Gaga. Accompagnée de deux épaulettes géantes, d’une harpiste et d’un petit orchestre, la Cyndi Lauper des grands stades a pris place aux commandes d’un piano à queue (de squale). Elle interpréta “Born This Way” (premier single de son deuxième album, 2011) dans une version groovy-symphonique à flinguer les tympans, même d’un démocrate endurci. La preuve par l’image.
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Peut-on vraiment appeler son groupe Bastille ?
jan 24 2013Le boy band qui a de la tenue. Dan Smith, pimpant Londonien installé à Leeds est né un 14 juillet… si vous voyez ce que je veux dire. Avec ses potes Woody, Will et Kyle, il a donc pris Bastille comme nom de scène et il a fait comme tous ses conscrits de la génération Y, il a posté ses premiers titres en ligne, sans même prendre le soin de les signer… Et ce qui arrive parfois, quand on le mérite, ils ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Résultat, Bastille et ses mélodies de boy band – on a une préférence pour “Pompeii” et “Overjoyed”- pourrait bien prendre d’assaut les charts et le cœur des filles sous peu. A noter : en concert, Dan aime reprendre “The Rythm Of The Night” de l’inoubliable Corona avec qui il aimerait chanter. “Bad Blood”, le premier album du groupe sortira le 4 mars.
En concert le jeudi 25 avril, à la Flèche d’or, Paris 20. http://www.bastillebastille.com/
Merci à roomsmagazine.com
Défilés hommes : Smith, Givenchy et Hermès en mode rock
jan 23 2013Prêt-à-porter Automne-hiver 2013-14. Chez ces dames de la haute couture, les bandes sons de saison planaient à 3000. Chez ces messieurs, c’était rock, et c’était bien. POUR PAUL SMITH, un minet aux cheveux blonds et longs s’engage sur le podium en contreplaqué brut. Robot boudeur couvert d’un pull à la géométrie mondrianesque et saccadant ses souliers au rythme martial du “Sugar Ray” de The Jesus and Mary Chain (1992). Pour le final, il rejoint d’autres grandes gigues pour quelques derniers déhanchés sur les cordes raides du “Tonight Tonight” des Smashing Pumpkins (1995). POUR GIVENCHY, des petites mains ont allumé et aligné des dizaines de cierges le long du catwalk incliné. Pour une descente aux flambeaux sépulcrale, comme la voix de l’Australien Rowland S. Howard sur “She Cried” (1999). POUR HERMES, un passenger portant négligemment un sac week-end en cuir maison s’en va porté par le beat saccadé du Governing Correctly de Breton, groupe grand-britton (2012). Un dernier regard noir. THE END.
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L’Amérique sous le charme des gentils Lumineers
jan 20 2013Stars & Stripes. Le premier album des Lumineers sorti en avril dernier restera comme un des plus gros succès de 2012 aux Etats-Unis (et en Angleterre), notamment sur les sites de streaming. Et en ce début 2013, il squatte toujours le podium des charts américains.
C’est qui ? Un trio composé de Wesley Keith Schultz au chant, Jeremiah Caleb Fraites à la batterie et à la mandoline et de la violoncelliste Neyla Pekarek. Les deux gars ont quitté leur New Jersey natal pour rejoindre Denver dans le Colorado où ils ont rencontré Neyla. Dès sa publication fin 2011, le single “Ho Hey” a triomphé en ligne et en radio.
C’est quoi ? Du folk de petit stade qui ferait pas de mal à une mouche. Mais qui doit bien faire marrer les hipsters shootés à St Vincent. Des chansons belles des champs (“Flowers In Your Hair”, “Stubborn Love”), toutes simples et débranchées. Bientôt le raz de marée en France ?
C’est quand ? En concert le 7 mars au Trianon, Paris 18.
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“Django Unchained”, la BO en 7 pépites
jan 20 2013Top 7. Il en va des bandes originales de Tarantino comme de ses films : trop c’est trop. Ainsi pour mettre en musique les aventures de son Django déchaîné (deux heures et quarante cinq minutes de film !), Quentin a retenu pas moins de seize titres. Si l’on zappe le gras, notamment le mashup James Brown/2 Pac, exercice vain, ou encore la balle à blanc de Rick Ross (“100 Black Coffins”), restent sept pépites commentées ici et maintenant.
1- “Trinity » Annibale E I Cantori Moderni (extrait de la BO de “On l’appelle Trinita”, 1970), voix de velours, sifflet et cuivre spaghetti
2- « Freedom” Anthony Hamilton & Elayna Boynton, duo soul digne du meilleur Cee-Lo
3- « The Braying Mule » Ennio Morricone (extrait de la BO de “Sierra Torride”, 1970), mini-thriller andin en 2’30 (avec les craquements du vinyle perso de Tarantino)
4- “Un Monumento” Ennio Morricone (extrait de la BO de “Les Cruels”, 1966), et sa trompette requiem.
5- “Who Did That To You » John Legend, bel exercice néosoul en guise de come-back
6- « Lo Chiamavano King » Luis Bacalov & Edda Dell’orso (extrait de la BO de “On m’appelle King”, 1971), le compositeur argentin magnifiquement servi par la soprano italienne Edda Dell’Orso, que Danger Mouse avait rappelé pour son album “Rome”
7- “Django” Luis Bacalov & Rocky Roberts (extrait de la BO de “Django”, 1966, l’original de Sergio Corbucci), un classique porté par l’organe de Rocky, ex-boxeur américain devenu crooner en Italie durant les sixties.
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“Beat Goes On”, rap classieux
jan 17 2013MaG, quel flow ! “Beat Goes On”. Rien à voir avec la scie des Whispers. Juste un des titres du deuxième album de Joel “MaG” Daniels, rappeur méconnu de Brooklyn. Un petit truc sec, tranchant et au beat addictif justement. Stream le !