Robin Thicke, un clip censuré, un (bon) tube, la gloire
avr 02 2013 · 0 comments · Un jour / Un sonUn jour / Un son : “Blurred Lines”. En général, boobs et booties en stabulation libre dans un clip servent à masquer la vacuité d’un titre de rap qui tâche (les doigts). “Blurred Lines” est donc une bonne surprise. Ce ptit funk qui s’la joue a même quatre atouts dans sa pogne : une basse élastique (merci à Marvin Gaye et son “Got To Gve It Up”), les cris de Bambi poussés par un Pharrell nickel, le rap classieux de T.I. et quand même la voix de Robin Thicke, qui donne le change black pour un blanc bec de L.A.. Ah, on allait oublier le clip, ou plutôt les clips réalisés par Diane Martel : la version censurée donc ultravirale et la version clean pour rester visible sur YouTube le pudipond. Vous voulez savoir comment s’appelle la brune qui miaule ? Emily Ratajkowski. Autre chose ? Qui est Robin Thicke ? Le fils d’Alan Thicke, le Jason de la série “Quoi de neuf, docteur ?”, ex-tâcheron du R&B américain, au service des 3T, de Brandy ou Mariah Carey devenu auteur-compositeur et interprète solo signé sur le label de Pharrell Williams, une sorte d’aboutissement cool. “Blurred Lines” est bien parti pour être son premier tube en France, où “Wanna Love U Girl” et “Magic” étaient passés inaperçus.