Il est comment le Strokes ? Beau bizarre
mar 20 2013 · 0 comments · DiversQui ne tente n’a rien. Avertissement au lecteur : ezik n’aime pas dire du mal des Strokes, parce que la voix de Julian, parce que la guitare d’Albert, parce que la classe (américaine en l’occurrence), si on oublie bien sûr les mélanges perfecto-survêt de Casablancas.
Leur petit nouveau, “Comedown Machine” est sans aucun doute le disque avec lequel la bande prend le plus de risques : celui de faire fuir les fans des débuts, celui aussi de ne pas attirer de nouveaux convertis.
On ne connaissait pas un tel falsetto à Julian Casablancas, qui mue parfois en Morten Harket… Il s’amuse bien sur “Tap out”, “One Way Trigger” et “Chances”. Déroutant mais on ne dit pas non.
On vous prescrit sans hésiter “80′s Comedown Machine”, ballade malade, chantée par un Julian pas au mieux.
On envoie “Call It Fate Call It Karma” à David Lynch, pour la B.O. de son prochain beau-film-qui-fait-mal-à-la-tête.
Vocoder rugissant, guitares au galop, “50 50” est un rodéo de 3’45. Emballant (voir vidéo ci-dessus).
Avec “Happy Ending”, tout est dans le titre.
“Slow Animals”, mélodie et rythmes alternatifs, est une bête curieuse. “Welcome To Japan” aussi, mais on préfère.
A éviter : l’autocaricature “All the time” et l’inutile “Partners In Crime”.