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for avril, 2015
Nina Simone racontée dans un documentaire de Netflix
avr 29 2015Strange Fruit. Le documentaire “What Happened, Miss Simone ?”, réalisée par Liz Garbus et présenté au dernier festival de Sundance, donne notamment la parole à la fille de l’astre soul, Lisa Celeste Stroud. Elle confie : “Ma mère était Nina Simone 24 heures sur 24, et c’est ainsi que tout s’est effondré…”. Nina Simone est morte le 21 avril 2003, en laissant en héritage ses chansons et ses interprétations inestimables. En voici une playlist, forcément sublime…
Bonus info : “What Happened, Miss Simone ?” sera diffusé le 26 juin sur Netflix.
Delia Gonzalez, piano et entrechats
avr 29 2015Un jour / Un son : “IV”. Il n’y a pas que Chilly Gonzales qui joue du piano, il y a aussi Delia, performeuse et musicienne de Miami hébergée par les artisans électro touche-à-tout new-yorkais de chez DFA. Pour accompagner son projet “In Remembrance”, soit quatre courts-métrages de danse contemporaine, Delia Gonzalez (avec un z) a composé des pièces prenantes, que n’aurait d’ailleurs pas reniées Chilly et son goût très sûr.
Double album + DVD “In Remembrance” (DFA Records) disponible.
Bonus vidéo : matez ici un extrait d’un des quatre courts-métrages mis en musique par Delia
Bonus audio : écoutez ici les remixes par Bryce Hackford
Bye Bye Jack Ely, le chanteur de “Louie Louie”
avr 29 2015Dans la légende. Jack Ely, décédé à l’âge de 71 ans chez lui dans l’Oregon, restera pour toujours le meilleur car le plus dingue des interprètes de “Louie Louie”, un des tubes les plus repris dans l’histoire du rock. Leader des Kingsmen, il est d’ailleurs le deuxième, après un certain Robin Roberts, à « reprendre » en mai 1963 cette chanson écrite, composée et enregistrée par Richard Berry en 1957 (face B de “You Are My Sunshine” avec les Pharaohs). La ballade surf pop devient alors une bombe rythm and blues, qui va déchaîner des générations de gamins énervés, inspirer d’autres standards tels que “You Really Got Me” (1964) ou “Wild Thing” (1965) et marquer durablement la légende rock. C’est alors le deuxième 45-tours des Kingsmen de Portland, après leur version de “Peter Gunn Rock”. La chanson quasi incompréhensible fut décortiquée par le FBI, persuadé que ses paroles absconses cachaient des références obscènes… En vain, puisqu’elles faisaient tout simplement référence à une barmaid prénommée Louie.
Bonus “Louie Louie” covers : écoutez ici les versions de Paul Revere & The Raiders, des Beach Boys, des Kinks, des Troggs, des Sonics, de Motörhead (1978), de Led Zeppelin (en concert, en 1972), de Toots & The Maytals, des Stooges, des Clash, de John Belushi, de Blondie, de Black Flag, des Fat Boys, de Ike & Tina Turner et même de Barry White.
AaRON, de retour et addictif en “Blouson noir”
avr 28 2015Un jour / Un son : “Blouson noir”. Simon Buret (chant habité, piano, violon) et Olivier Coursier (ex-guitariste de Mass Hysteria, piano, batterie) forment depuis dix ans et trois albums dont un live le duo AaRON, à l’élégance noire et folle dans la pop française, souvent trop mal habillée et composée. Révélés par “U Turn (Lili)” retenu sur la B.O. de “Je vais bien, ne t’en fais pas” de Philippe Lioret, ils se sont encore fait remarquer avec “Rise” ou “Ludlow L”. Les voici tout juste de retour en “Blouson noir”, mélodie glaciale immédiatement addictive, qui passe de l’ombre (Joy Division) à la lumière noire (Woodkid). Un tube ?
En concert le 29 avril au Printemps de Bourges (18), le 24 mai à Tourcoing (59), le 25 mai au festival Europavox, Clermont-Ferrand (63), le 26 mai à Toulouse (31), le 27 mai à Lyon (69), le 29 mai à Bordeaux (33), le 10 juillet au festival Chauffer dans la noirceur, Montmartin-sur-Mer (50),
Bonus vidéo : matez ici le teaser de l’album… featuring John Malkovich
Nouvel album “We Cut The Night” (Cinq 7/ Wagram Music) disponible en septembre.
Crash-test : “The Magic Whip” de Blur
avr 27 2015Bien ou bien ? Si vous ne l’avez pas déjà vu/entendu, Blur, le groupe de Damon Albarn (hyperactif de Londres à Bamako) et Graham Coxon (guitariste hyper doué et hyper tourmenté), réconciliés sur scène en 2009 pour relancer en compagnie de Alex James et Dave Rowntree leur machine britpop, sort son huitième album, le premier depuis douze ans… Mais que vaut ce disque tant attendu par les fans orphelins et tant vanté par les opportunistes ? Il commence en pétillant avec la cavalcade de l’orgue sur “Lonesome Street”. Les “New World Towers” nous baladent ensuite au côté de la voix à distance de Damon, pour une sorte de blues planant. On reste dans les nuages avec un “Go Out” pas dans son assiette, puis on rejoint carrément l’espace avec deux mecs glaçants sur “Ice Cream Man” (très bien) et “Thought I Was A Spaceman” (bien parti, mais un peu trop loin). Suivent “I Broadcast” qui la joue “Parklife” (à quoi bon ?) et “My Terracotta Heart” et ses chœurs de midinette. Nous voilà réveillé et emballé par “There Are Too Many Of Us” avant de sauter fissa du “Ghost Ship” et ses arpèges vains, pour passer sans s’arrêter par “Pyongyang” et s’envoyer une bonne dose de pop country grâce au parfait “Ong Ong”. L’album se termine sous la “Mirror Ball”, boule à facettes décrochée d’un épisode de Twin Peaks.
ON SE RESUME : six bleus écoutés et approuvés, sur douze, une bonne moyenne, surtout pour un groupe qui fête ses 25 ans. Come on Damon !
ECOUTEZ “THE MAGIC WHIP” ICI ET PAR VOUS-MÊME
En concert le 20 juin au festival British Summer Time, Londres.
Partez en “ballade” enfumée avec les Thee Oh Sees
avr 27 2015Un jour / Un son : “The Ceiling”. Le groupe à la géographie californienne (San Francisco précisément), mais à la géométrie variable (si on a bien tout compris, ils se sont séparés en 2013, mais ils sortent un album en mai prochain…) participe à la compilation “50 Bands & A Cat”, aux côtés donc de 49 autres groupes qui ont offert des morceaux rares ou inédits au profit de la liberté et de l’égalité des homosexuels dans l’Etat d’Indiana… Les Thee Oh Sees, toujours menés par l’inamovible bête de scène tatouée John Dwyer partagent l’inédit pop “The Ceiling”, légèrement enfumé et chanté tout en douceur par la fidèle Brigid Dawson. Partez en “ballade” dans la Baie.
Nouvel album “Mutilator Defeated At Last” (Castle Face Records) disponible le 18 mai.
En concert le 22 mai au festival Villette Sonique, Grande Halle de la Villette, Paris 19, le 27 mai à Besançon (25), le 29 mai au festival This Is Not A Love Song, Nîmes (30), le 2 juin à Bègles (33).
Bonus audio : écoutez ici leur “Tidal Wave” psyché rockab’ de 2010.
Las Robertas, muchas psychedelicas
avr 27 2015Un jour / Un son : “The Feel”. Les Robertas de San José au Costa Rica (avouez que ça en jette plus que les Fatals Picards de Beauvais…) soit Monserrat Vargas et Mercedes Oller accueillent un moustachu, Fabrizio Duran, dans leur rock de filles, qui s’avère plus psyché que jamais sur “The Feel”, à mi-chemin des Dum Dum Girls et de Wooden Shijps. Guitare gentiment saturée, voix planant juste derrière et mélodie insidieuse, avec ces Robertas ezik feels good.
Bonus vidéo : matez ici la vidéo de “Marlène”, extrait de leur premier album, “Days Unmade”, sorti en juin 2014.
Playlist ezik #118 : Best of (Kanye) West
avr 26 2015Ça sert à quoi Kanye, dis-moi ? Les Beatles étaient plus célèbres que Jésus en 1965. Mais qui est plus célèbre que Yeezus cinquante ans plus tard ? Kim Kardashian, sa Marie-Madeleine ? Même pas… Kanye West alias Yeezus est adoré par des millions de païens à travers le monde, qui aiment cette divinité rap prognathe tirant la gueule comme d’autres tirent à bout portant (les stigmates de son terrible accident de voiture en 2002 sans doute…).Multipliant les featurings et les productions, et amassant les dollars avec tant de dextérité qu’on ne sait plus si monsieur West est un homme d’affaires ou un rappeur. Un rappeur d’affaires ? En tout cas, le magazine Time en a fait la cover star de son numéro recensant les 100 personnes les plus influentes du monde. Tout a commencé (ou presque) en 2004 avec la sortie de son premier album, “The College Dropout” et ses deux premiers singles, “Through The Wire” et “Slow Jamz”… Flash-back en playlist, avec le titre “Kanye West” du groupe Atmosphere en outro track.
Bonus audio : écoutez ici les tout premiers beats de Kanye West, réunis sur une mixtape inédite, datant de 2001 et propriété d’un certain Jensen Karp. A télécharger ici.
Torres est une cow-girl, comme Polly Jean
avr 26 2015Un jour / Un son : “Cowboy Guilt”. Plus tranquille que le premier single “Sprinter” (voir ci-dessous), “Cowboy Guilt” et sa boite à rythmes laisse la voix de Mackenzie Scott alias Torres chevaucher ou vous causer en liberté. La liberté, ça va bien à cette fille de Brooklyn, pas hipsterisée pour un sou. Plus mustang que cheval de concours, cette cow-girl de Nashville exilée à New York, fait immanquablement penser à PJ Harvey, dont elle a emprunté le batteur Rob Ellis pour co-produire son disque. Le bon goût, ça ne s’achète pas, même chez Opening Ceremony !
Bonus vidéo : matez ici la vidéo de “Sprinter”, premier single extrait de l’album du même nom.
Nouvel album “Sprinter” (Partisan Records) disponible le 4 mai.
Roots Manuva, le parrain du rap anglais swingue avec classe
avr 26 2015Un jour / Un son : “Like A Drum”. Pas de voix filtrée, pas de flow ridiculement agressif, des samples jazz, un beat alangui, pas de doute, Rodney Smith alias Roots Manuva, 42 ans, est bien le parrain classieux du rap anglais, qui lui doit beaucoup. “Like A Drum” est produit par Travis Stewart alias Machinedrum, tête chercheuse de l’électro américaine.
Bonus audio : écoutez ici “Facety : 2.11”, le single publié par Roots il y a quelques semaines.
La Nils Frahm’s touch a encore frappé
avr 24 2015Un jour / Un son : “Wall”. A l’occasion du premier “Piano Day” qu’il a organisé le 29 mars, le pianiste allemand Nils Frahm, touche à tout et infatigable, a publié un nouvel album, “Solo”, enregistré sur un prototype. Ce piano expérimental est une première version du Klavins M450, le plus grand piano du monde voulu par le facteur allemand David Klavins et que Nils Frahm parraine. “Wall”, enregistré sans effet, comme une improvisation, prouve en 4’45 prenantes qu’il sonne déjà très bien.
Nouvel album “Solo” (Erased Tapes) téléchargeable gratuitement ici.
En concert le 13 mai au festival Nuits sonores, le 14 mai à Bordeaux (33) et le 15 mai au Trianon, Paris 18.
Les Chemical Brothers, formule toujours gagnante
avr 23 2015Un jour / Un son : “Sometimes I Feel So Deserted”. Pendant que les Prodigy sombrent, surchargés d’électro sous EPO, les frangins chimiques, Tom Rowlands et Ed Simons inventent sans faillir des formules explosives, qui vous poussent à gigoter, danser, sauter, hilares. Leur électro-rock semble aussi intemporelle que la techno d’Underworld, qui vieillit très bien elle aussi. “Sometimes I Feel So Deserted” et sa voix soul s’impose comme une évidence dès la première boucle, répétée ad lib. Tom et Ed sont des alchimistes captivants.
Nouvel album “Born in the Echoes” (Astralwerks) disponible le 17 juillet.
En concert le 4 juillet aux Eurockéennes de Belfort (90), le 12 juillet à Musilac, Aix-les-Bains (73), le 21 août au festival Cabaret Vert, Charleville-Mézières (08).
Doldrums, prodige de l’électro punk
avr 23 2015Un jour / Un son : “Hotfoot”. Ce pied chaud c’est sans doute le vôtre, qui entrera en ébullition à l’écoute de cet extrait du deuxième album d’Airick Woodhead, Montréalais de 25 ans à la tête de Doldrums, qui a composé ici une musique électronique aux déchaînements punks. Sa voix pop androgyne donne un effet très spécial à ce “Hotfoot” qui échappe ainsi à la tentation bodybuildée du Prodigy de la grande époque.
Nouvel album “The Air Conditioned Nightmare” (Sub Pop) disponible.
Playlist ezik #117 : La bande-son des festivals de l’été
avr 20 2015Bières, rock & sun. Eté et même printemps avec les précoces Midi, Nuits Sonores, This Is Not A Love Song ou We Love Green, raouts pointus (Yeah) ou popu (Solidays), qui ouvrent la saison des festivals, rendez-vous incontournables des jeunes foufous, qui aiment boire des blondes dans un verre consigné et écouter, couchés ou perchés, des grosses cylindrées rock qui rugissent leurs hymnes à la nuit tombée ou des p’tits véloces qui jouent à l’heure du goûter. ezik a sélectionné pour toi la playlist idéale de ce rock à ciel ouvert (achète vite ton pass ou ta place)…
Midi Festival du 7 au 9 mai à Toulon (83) ; Nuits Sonores du 13 au 17 mai à Lyon (69) ; Europavox, du 21 au 25 mai à Clermont-Ferrand (63) ; Papillons de Nuit, du 22 au 24 mai à Saint-Laurent-de-Cuves (50) ; Art Rock, du 22 au 24 mai à Saint-Brieuc (22) ; This Is Not A Love Song, du 29 au 31 mai à Nîmes (30) ; We Love Green, les 30 et 31 mai au Parc de Bagatelle, Paris 16 ; Yeah du 5 au 7 juin à Lourmarin (84) ; Free Music, les 19 et 20 juin au Lac de Montendre (17) ; Hellfest, du 19 au 21 juin à Clisson (44) ; Megascène, les 26 et 27 juin à Saint-Colomban (44) ; Garorock, du 26 au 28 juin, Plaine de la Filhole à Marmande (47) ; Solidays du 26 au 28 juin, à Paris Longchamp ; Eurockéennes, du 3 au 5 juillet à Belfort (90) ; Musilac du 10 au 13 juillet à Aix-les-Bains (73) ; Nuits de Fourvière, jusqu’au 31 juillet à Lyon ; Vieilles Charrues, du 16 au 19 juillet à Carhaix-Plouguer (29) ; La Route du rock, du 13 au 16 août à Saint-Malo (35) ; Rock en Seine, du 28 au 30 août, Domaine de Saint Cloud (92).
Torb, bricolage techno enfiévré
avr 19 2015Un jour / Un son : “Fever”. Fabien et Julien, les deux Torb, la jouent comme Thomas et Guy-Manuel, encapuchés (plutôt que casqués, c’est moins cher) derrière leurs machines. Sauf que leurs machines ne sont pas des pièces de collections achetées une fortune mais des boîtes à sons aux fils apparents fabriquées par leurs propres soins et installées dans le réputé studio Motorbass dirigé par Philippe Zdar. Fab et Juju sont deux bricolos aux doigts d’or qui préfèrent créer leur propres sons plutôt que de sampler ad vitam les mêmes que les autres. Chaperonné par un autre duo, Cassius, Torb réinvente une techno analogique, qui met la fièvre au dancefloor, façon big beat avec “Fatohm” ou plus insidieusement avec ce “Fever” qui ne vous quitte plus.
Nouvel EP “Night Session” (Torb Trax/Syncrophone) disponible en juin.
En concert le 15 mai au Point Perché, Palais de Tokyo (Nova Mix), Paris 16, le 5 juin à la Villa Médicis, Rome, le 4 juillet au festival Astropolis, Brest (29), le 16 juillet avec Bambounou et Nina Kraviz au Big Festival, Biarritz (64).
Boogie, le p’tit rappeur prodige montre les crocs
avr 17 2015Un jour / Un son : “Oh My”. Sur sa mixtape “Thirst 48”, publiée l’an dernier, le jeune Boogie, rappeur de Los Angeles annoncé comme la nouvelle 7e merveille du rap, se révélait plutôt smooth… Il vient de passer en mode chien méchant avec “Oh My”, produit avec Jahlil Beats, expert en hymne hip-hop (écoutez ici “Hot Nigga”, sa prod pour Bobby Shmurda). Quand vous aurez fini avec le surestimé Lamar, passez aux beats de Boogie.
Premier album “The Reach” disponible cet été.
Bonus audio 1 : écoutez ici “Further”, autre morceau de Boogie, mielleux celui-là.
Bonus audio 2 : téléchargez ici sa mixtape “Thirst 48” sortie en 2014.
Playlist ezik : Casque d’or #34
avr 14 201510 sur 10. Au programme de notre playlist Casque d’or cette semaine, un duo féminin et français de synthpop, des Pakistanais discoïdes, un trio électro-strasbourgeois, un producteur anglais amoureux de house, un duo à têtes chercheuses de Tel Aviv, de la pop synthétique glaciale de l’orée des 80′s, un Dude qui joue les marchands de sable, un Florentin qui a laissé une cassette autoproduite dans l’histoire de la musique électronique italienne et un compositeur érudit de bandes originales pour séries B. Vous n’êtes pas couché (le chien).
1- Minuit Machine “Ego” (2015)
2- M.Ashraf & Noor Jehan “Disco Dildaar Mera” (2015)
3- Fumer tue “Hello Lovers” (2014)
4- Ian Blevins “Lind (Al Gobi Rework)” (2013)
5- Fort Romeau “Her Dream” (2014)
6- Red Axes “The Watkins” (2014)
7- Snowy Red “Euroshima” (1982)
8- Jeff Bridges “The Raven” (2015)
9- Daniele Ciullini “Lipstick On The Glasses” (1983)
10- Claudio Gizzi “Andy Warhol’s Dracula theme” (1982).
“So Many Pros”, Snoop en mode blaxploitation
avr 14 2015Hot dog. Après un “Peach N Cream” dégoulinant, le chien chaud revient miauler de son flow cabotin ce “So Many Pros”. Un morceau très seventies en sons et en images, celles du Français François Rousselet, du studio Division, qui connaît son Jackie Brown sur le bout du split screen (ça marche aussi, et surtout , avec “Sweet Sweetback’s Baadasssss Song”ou “Shaft” ou “Super Fly”…)
Nouvel album “Bush” (Doggystyle Records/Columbia) disponible le 11 mai.
La voix d’or de Percy Sledge s’est éteinte
avr 14 2015Un peu moins de velours dans ce monde de rageux. Le chanteur soul né dans l’Alabama est mort ce mardi 14 avril à Bâton-Rouge, en Louisiane, à l’âge de 74 ans. Avec sa banane frisotée et ses dents du bonheur, Percy Sledge restera pour toujours dans l’histoire de la musique soul comme l’interprète du hit de 1966, “When A Man Loves A Woman”. Cette chanson écrite par Calvin Lewis et Andrew Wright fait de ce père de cinq enfants abonné aux petits boulots pour survivre, un one-hit wonder, même s’il eut quelques autres succès par la suite. Sa carrière fut longtemps perturbée par la maladie avant un retour dans les années 1990.
Bonus audio : matez ici Percy interprétant son titre fétiche à la fin des sixties.
Colleen tisse une transe acoustique
avr 14 2015Un jour / Un son : “Captain Of None”. La Française Cécile Schott, 39 ans, qui se cache derrière Colleen écoutait les Pixies, les Tindersticks et Low quand elle était ado. Puis elle s’est prise de passion pour la viole de gambe à l’écoute de la B.O. de “Tous les matins du monde”. Devenue chanteuse et musicienne soliste, elle commence à sampler toutes sortes d’instruments – du violoncelle à l’ukulélé, en passant par l’harmonicon, les boîtes à musique ou les flûtes – et s’invente un univers loin des canons de la pop, sans perdre le sens de la mélodie (“Ritournelle” en 2010). Après s’être éloignée de la musique, elle y revient avec un nouvel album dont est extrait ce “Captain Of None”, qui nous ramène sur terre, pour une trance acoustique. Et ce n’est pas rien.
Cinquième album “Captain Of None” (Thrill Jockey) disponible.
Photo Thomas Guionnet