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for novembre, 2013
Playlist ezik#64 : Vive les Trans Musicales 2013
nov 29 2013Tous au Trans ! Rennes c’est pas que le traîneau ou Daho, c’est aussi, et surtout les Trans Musicales, festival le plus pointu et audacieux de France depuis trente cinq ans tout de même. L’édition 2013 des Trans invite les groupes rock, électro et world que vous aimerez demain. A vérifier sur place ou grâce à la Playlist ezik#64 qui réunit des Frenchies goûtus (Moodoïd, Superets, Blind Digital Citizen, Acid Arab, Fakear), des British/Yankees rock (Bosco Delrey, Kid Karate, Jacuzzi Boys), des voix célestes (London Grammar, La Yegros, Benjamin Clementine) et même des Suisses (Velvet Two Stripes).
Trans Musicales de Rennes, du 4 au 8 décembre, lestrans.com
Immigrant Union, les Dandy folk du bout du monde
nov 29 2013Un jour / Un son : “I Can’t Return”. On sait pourquoi on a immédiatement craqué sur ce folk vitaminé et psyché : il y a du Dandy Warhols dedans, en l’occurrence Brent DeBoer échappé du groupe de Portland pour rejoindre cette bande de Melbourne qui réunit aussi Courtney Barnett dont on vous causait il y a peu. Les Dandy ont aussi légué leur orgue aux Immigrant Union qui méritent décidément votre attention.
Playlist ezik Noël : 13 cadeaux pour fans de zik
nov 27 2013Music please ! Noël s’annonce, le shopping en cagoule-bottines fourrées-doudoune aussi… Pas de panique jeune shopper ! Tes potes, ta nana, ton mec, ton ex, ta daronne aiment la musique ? ezik a trouvé ce qu’il te faut. En plus, comme le CD, voué à disparaître, n’est plus cher depuis belle lurette, tu vas pouvoir les régaler de coffrets, intégrales, anthologies ou même extra-collector-vintage-deluxe-rare-remixed editions. Sans même sortir de ton igloo, grâce à Internet.
Voici nos 13 hits de hotte (disques+DVD ou livres). Et la playlist correspondante, bien sûr.
1- Daft Punk – “Random Access Memories Box Set”, Columbia, 200 E, randomaccessmemories.com/deluxe
parce que c’est l’objet de culte par excellence, avec notamment un disque vinyle 25 cm, sur lequel le groupe a gravé son interview de Giorgio Moroder, samplé sur “Giorgio”, deux masques ou des clés USB contenant les MP3 de « l’album de l’année ». A réserver à un grand pote/grand fan vu le tarif.
2- Morrissey – “Autobiography”, en anglais, éd. Penguin, 10 E broché, amazon.fr
parce que Moz, 54 ans, n’a jamais eu sa langue dans sa poche, et que cette fois il la tire même pour parler de son intimité et raconter des anecdotes drôles, bizarres, et entrées dans la légende du rock anglais.
3- David Bowie – “The Next Day Extra”, Columbia, 23 E
parce que c’est le come-back de l’année, qu’on trouve sur cette édition le remix de “Love Is Lost” par James Murphy, 5 titres inédits qui tiennent la route et un DVD avec tous les clips de l’album.
4- Nirvana – “In Utero, 20th Anniversary Edition”, 3CD + DVD, Universal, 90 E
parce que “Heart-Shaped Box” et “Rape Me”, parce que c’est le dernier album de Nirvana, parce qu’on y découvre le film inédit du concert “Live N Loud” donné à Seattle le 13 décembre 1993 et parce que le fans hardcore se gaveront des nombreuses démos.
5- Primavera Christmas Pack, 165 E, fnac.com et primaverasound.es
parce que voilà un pack original pour le réputé festival Primavera de Barcelone, rendez-vous des meilleurs groupes de rock indé, avec pass intégral, livret, bon d’achat, carnet de notes, mug, compilation sur cassette et autocollants !
6- The Stone Roses – “Made Of Stone”, un film de Shane Meadows, DVD, 17 E, amazon.co.uk
parce que le DVD vient de sortir en Angleterre alors qu’on attend toujours la sortie de ce film en salles chez nous pour vivre au plus près la reformation chaotique et historique du grand groupe pop de Ian “j’ai perdu ma voix” Brown et ses comparses.
7- Nino Ferrer – “L’intégrale studio et live”, coffret 14 CD, Barclay, 30 E
parce que Nino avait une classe folle, qui éclabousse les nombreux titres pop sixties ou rock progressif restés dans l’ombre à cause des Cornichons et du Téléfon.
8- Donny Hathaway – “Never My Love, The Anthology”, coffret 4CD, Warner, 23 E
parce que vous découvrirez dans ce coffret une trentaine d’inédits de ce chanteur à l’âme plombée mais à la voix d’or, et que dire de ses arrangements…
9- The Clash – “Sound System”, Sony/Legacy, 170 E
parce que les survivants ont enfin accepté de concocter avec un soin pointilleux cette rétro très chère mais copieuse : restauration de tous les albums originaux, premiers enregistrements, extraits inédits d’un concert à Londres, faces B, remix, DVD d’archives de Julian Temple et Don Letts et même badges ou fanzines vintage.
10- Velvet Underground – “White Light/White Heat 45th Anniversary Deluxe Edition”, coffret 3 CD + un livre, Polydor, 60 E
parce que le deuxième album mal léché du groupe n’a rien perdu de sa sombre puissance, surtout augmenté du concert au Gymnasium de NYC en avril 1967.
11- Beta Band – “The Regal Years (1997-2004)”, coffret 6 CD Regal, 26 E
parce qu’on garde un souvenir ému de ces Ecossais touche-à-tout (pop, folk, grunge, rap…), et de leur presque tube “Dry the Rain”.
12- “Lou Reed, 1942-2013. Les années Velvet”, de Jim Derogatis, Hugo & Cie, 192 p., 20 E
parce que 2013 restera aussi comme l’année du départ de Lou Reed, qui donna naissance, avec John Cale, au Velvet Underground, groupe étalon.
13- “Les Beatles, la totale. Les 211 chansons expliquées”, de Jean-Michel Guesdon et Philippe Margotin, Chêne-E/P/A, 672 p., 50 E
parce que même le texte d’“Ob-La-Di Ob-La-Da” trouve tout son sens sous la plume érudite des auteurs qui vous révèlent tous les secrets de toutes les chansons du groupe de Liverpool.
Busta Rhymes en duel de flow avec Q-Tip sur “Thank You”
nov 26 2013Un jour / Un son : “Thank You” feat. Q-Tip, Kanye West and Lil Wayne. Trevor Tahiemen Smith, Jr aka Busta Rhymes aka Bus-A-Bus is back ! Et toujours aussi “proud”. Cette fois, il a raison. Après son “Twerk It” aussi fatiguant que toute la trap music, le revoilà en pleine bourre, mastard drôle et pas con du rap très explicite, armé de son flow supersonique (faudrait le passer au radar un jour). Il s’amuse d’ailleurs dans un duel de tchatcheur avec Q-Tip, lui aussi au sommet dans ce “Thank You” funky, qui doit quand même beaucoup au morceau original de Alicia Myers largement samplé ici. Et Kanye West ? Bah il tire la gueule, balance la tête et ahane. C bon pour son biz.
Bonus vidéo : le clip bien accompagné de “Thank You”
Bonus audio : le “I Want to Thank You” de Alicia Myers (1981) samplé par Busta & Cie
Pour le plaisir, on se réécoute “Woo Hah !” (1996) et “Break Ya Neck” (2001)
Le clip le plus con de l’année feat Kanye West et Kim Kardashian nue
nov 25 2013Explicit vidéolyrics. Allez pour le plaisir SM, (re)voici le clip de “Bound 2”, le nouveau single de Kanye, un mystère de West, avec t-shirt à trous, décor en carton pâte, chevaux galopant dans l’écume, Kim en string, caméra pénétrante, Grand Canyon et des « han han honey” ! Démentiellement kitsch.
Bonus vidéo : la parodie par Seth « Kim K” Rogen et James “Kanye W” Franco
L’électronica dansante et frenchie d’Abstraxion
nov 25 2013Un jour / Un son : “Rising”. Harold Boué, alias Abstraxion, 28 ans, se partage entre Marseille et Londres, deux villes à mille lieues l’une de l’autre, où il trouve matière à composer son électronica planante (“Break of Lights”), aride (“Goodbye”), et presque dansante à l’occasion, comme sur ce “Rising” qui n’est pas sans rappeler le meilleur d’Underworld.
Premier album “Break of Lights”
Le mix génial des samples de “Doggystyle” par Snoop le cabot
nov 25 2013Les 20 ans de “Doggystyle”. Le 23 novembre 1993, à minuit, tous les fans du Snoop, découvert grâce à ses featuring sur l’album “The Chronic” de Dr Dre, se ruent sur son premier album solo, “Doggystyle”, qui s’est vendu depuis à plus de 12 millions d’exemplaires. Cet album phénomène du rap fête donc ses 20 ans. Pour l’occasion, Calvin Cordozar Broadus Jr a laissé tomber son dernier pseudo en date, Snoop Lion, pour se glisser à nouveau dans la peau de Snoop Doggy Dogg, sa créature, pour réaliser un mix chaud bouillant des titres soul et funk samplés sur “Doggystyle”. A la fois DJ, rappeur et anchor man, Snoop présente et commente les morceaux de George Clinton (SA référence avec notamment “Atomic Dog”), Curtis Mayfield (“Superfly”), Kool & The Gang, Slade, Tom Browne (“Jamaica Funk”) ou encore Slick Rick & Doug E. Fresh (“La Di Da Di”). Un must qui prouve qu’il n’a rien perdu de son flow so lazy, so sexy.
Teaser vidéo du mix par Snoop himself ici
Bonus tube : “Who Am I”, premier extrait de “Doggystyle, vendu à plus de 5 millions d’exemplaires
Bonus argot : le Doggy Style correspond à notre levrette (voir la pochette de “Doggystyle” dessinée par son cousin Joe Cool)
Télécharger le mix spécial “Doogystyle : The Samples (20th Anniversary)”
Courtney Barnett, miss Dylan des Antipodes
nov 24 2013Un jour / Un son : “History Eraser”. Réécoutons un an plus tard la charmante cavalcade de Courtney Barnett, 25 ans, née et basée à Melbourne où l’on écoute aussi Dylan manifestement. Heureusement, elle n’a pas la voix ouin-ouin de Bob. Son talent de songwriting lui titille déjà ceux des meilleurs.
Premier album “The Double EP: A Sea of Split Peas” avec notamment “Avant Gardener”.
Playlist ezik#63 : Lautner, la messe est dite, en musique(s)
nov 23 2013Salut Tonton ! feat Jean-Pascal Grosso, cinématologue averti (il en vaut donc deux). Longtemps malmené par les critiques – « “Les Tontons flingueurs” ? Un film mineur ! » écrivait Le Monde à sa sortie en 1963 -, le cinéma de Georges Lautner fit, au contraire, le bonheur du public français sur près de trois décennies (son dernier film, “L’Inconnu dans la maison” date de 1992). Metteur en scène habile, plus sensible qu’il n’en donnait l’air, il multiplia les genres, de la comédie fièrement franchouillarde en passant – eh oui ! – par le film noir ou d’autres œuvres joliment intimistes. Ses bandes-son sont à l’image de ses films : bien troussées, surprenantes, désopilantes souvent. Georges Lautner était fidèle en amitié ; ses collaborateurs, ils les appelait, dans ses souvenirs, sa « famille ». À la musique, ainsi, les plus belles têtes se fréquentaient, récurrentes : Michel Magne (“Les Tontons flingueurs”, avec Bernard Gérard aux arrangements, “Le Monocle rit jaune” (1964)…), Philippe Sarde (“La Valise” (1973) et son fameux thème “Martini Dry”, “Flic ou voyou” (1979) où se glisse, frénétique, la trompette de Chet Baker), Eddie Vartan (“Il était une fois un flic”), Ennio Morricone (“Le Professionnel”)… Mais ce roi du box-office (il totalisera, en fin de carrière, plus de 60 millions de spectateurs !) avait aussi l’oreille chercheuse : c’est ainsi qu’il confiera à Graeme Alwright le très pop “Akou”, morceau final du cartoonesque “Ne nous fâchons pas” (1966), éhontément repiqué sur le “Gloria” de Van Morrison et de ses Them. Et à Serge Gainsbourg les rênes mélodiques de son polar “Le Pacha” (1968), qui lui offrira, titre phare autant que pépite absolue, son syncopé “Requiem pour un con” (arrangements Michel Colombier). Le cinéma de Lautner ? Des gueules, des gags, des bons mots… et de sacrées B.O.
J-P.G.
Bonus vidéo : Quand Gainsbourg croisa Jean “Le Pacha” Gabin ici
Les Drunk Mums font du surf rock à Melbourne
nov 21 2013Un jour / Un son : “Rubbing Your Gums”. Ce titre est sorti il y a tout juste un an mais il n’est pas trop tard pour vous faire découvrir ce quatuor de branleurs de Melbourne au nom malin et au surf rock emballant en trois minutes pas une de plus (et on vous parle pas de la pochette de leur premier album !).
Bonus : écoutez le titre “Big Titty Trippin”
Pour “Happy”, Pharrell Williams sort le « premier clip de 24 heures”
nov 21 2013Le bonheur pour tous. Sa dernière idée en date va comme un gant à son titre porte-bonheur(s), “Happy”, extrait de la B.O. de “Moi, moche et méchant 2”. Plutôt qu’un banal clip vidéo, Pharrell, malin (voir playlist ezik#57), vient de mettre en ligne “the world’s first 24-hour music video”, soit un film interactif de 24 heures et 360 plans-séquences réalisé par le collectif français We Are From L.A. (la dernière pub Evian au 65 millions de vues c’était eux). Vous pouvez ainsi vous déplacer dans un espace-temps de 24 heures sans aucune interruption dans la musique et pourtant le morceau dure à peine quatre minutes…. A travers Los Angeles, vous découvrirez toutes les danses joyeuses improvisées par des anonymes et quelques vedettes comme le rappeur Odd Future, le basketteur Magic Johnson, les comédiens Steve Carrell et Jamie Foxx.
La ptite douceur “reggaélectro” de Majid Jordan
nov 20 2013Un jour / Un son : “Take Control”. Le duo canadien Majid Al Maskati + Jordan Ullman c’est un peu comme si Drake (pour qui ils ont produit “Hold On, We’re Going Home”) ou James Blake se mettait au reggae. Idéal pour redescendre sur terre après une nuit clubbeuse. Marche aussi en cas de sex mood…
Eelke Kleijn nous fait tourner en boucle
nov 20 2013Un jour / Un son : “Ein Tag Am Strand”. Eelke Kleijn, 36 ans, DJ de Rotterdam, a trouvé un gimmick imparable qu’il étire sur 3 ou 6 minutes selon la version de “Ein Tag Am Strand” (“Une journée à la plage”…), dont la vidéo officielle fait elle aussi des cercles concentriques. Tube et tournis assurés.
La presription deep house de Doc Daneeka
nov 17 2013Un jour / Un son : “Walk On In” feat. Ratcatcher. Sunday Night Fever ! Lâchez Roselmack et Delahousse, poussez le sofa suédois, prenez une vodka et appelez le Doc Daneeka. Sa nouvelle prescription deep house soignera tous vos maux de tête, de cœur, et surtout vos jambes lourdes. Ce morceau de près de huit minutes est un modèle en son genre : boucle de voix entêtante, break voix (de CeCe Peniston)-beat au milieu et retour des machines du diable vauvert… Ça rend dingue, ça excite, ça épuise ! C’est bon.
Wooden Shjips en plein trip rock psychédélique
nov 16 2013Un jour / Un son : “Back to Land”. Des San Franciscains qui font du rock psychédélique ? Rien d’étonnant, n’est-ce pas, puisque ce rock aux effets hypnotiques, lardé de longs solos de guitare a connu ses premières montées d’acide dans les années soixante sous le soleil lysergique de Californie. Les Wooden Shjips de Erik “Ripley” Johnson entretiennent l’héritage avec un sens sourcilleux de la saturation et de la répétition. Et mêmes quelques clins d’œil (et de voix) à Neil Young sur ce “Back to Land” entêtant.
Vidéo de “Back to Land” ici
Nouvel album “Back to Land”
En concert le 7 décembre à Metz (57), le 8 décembre au Point Ephémère, Paris 10.
Playlist ezik#62 : Les 10 groupes les plus piratés
nov 15 2013Les Fab Four toujours number one. Riri, Gaga et Katy peuvent aller se rhabiller : chez les pirates de la musique en ligne, les idoles ont du poil aux pattes. Et sont soit morts, soit franchement amortis. Selon une vaste enquête menée sur les sites illicites par Muso, société spécialiste de la lutte contre le piratage, les Beatles sont les artistes les plus piratés. En scannant des millions de pages à la recherche de contenus hors la loi, et grâce à l’aide de plateformes qui ont accepté de collaborer (à part le célèbre Pirate Bay), Muso a trouvé 188 000 fichiers relatifs aux Fab Four. Avec une moyenne de 1000 téléchargements illégaux par fichier, la bande de John et Paul verrait donc 190 millions de ses titres téléchargés illégalement chaque année ! Deuxième groupe largement piraté, Fleetwood Mac, encore des Anglais, avec plus de 73000 fichiers à son nom, pour une moyenne de 73 millions de piratages. Suivent Bob Marley, Led Zeppelin, Cliff Richard, Stevie Wonder, Jimi Hendrix, Elvis Presley, Abba et enfin les Rolling Stones. Où sont les femmes ?!
Illustration : Guy Peellaert
Ebony Bones! reprend les Smiths en chœur
nov 14 2013Un jour / Un son : “What Difference Does It Make? » feat. The New London Children’s Choir. La “art-punk soul warrior” anglaise ose reprendre “Moz” le dandy british pop des Smiths… Avec une guitare qui ne ferait pas honte à Johnny Marr, les voix angéliques du London Choir et en sifflant comme si tout ça était évident. Ebony Bones! ose tout, et à la différence des cons, ça lui (et nous) va bien.
Nouvel album “Behold, A Pale Horse”
En concert le 19 décembre à Fontenay-sous-Bois (94).
Playlist ezik : Casque d’or#4
nov 14 201310 sur 10. Au programme de notre Casque d’or cette semaine, un Van vintage, une BB joueuse, Julian et sa Little Girl, la lo-fi de Beat Happening, une pépite caribéenne, du rock canadien mystérieux, un MC solaire, des voix séraphiques, un bandit chilien et last but not least, une “Walk” électro à vous déguinder les guiboles. A vos casques, prêts ? Likez !
1- Van Morrison “T.B. Sheets” (1967)
2- Brigitte Bardot “Moi je joue” (1964)
3- Danger Mouse & Sparklehorse “Little Girl” feat. Julian Casablancas (2010)
4- Beat Happening “Godsend” (1992)
5- Fair Nick Stars “Arrête Mal Parlé” (titre des 70′s extrait de “Sofrito : Tropical Discotheque”, compilation parue chez Strut, 2011)
6- Suuns “Arena” (2011)
7- MC Solaar “Bouge de là (version longue)” (1991)
8- This Mortal Coil “Song to the Siren” (reprise de la chanson de Tim Buckley, 1983)
9- Nicolas Jaar “El Bandido” (2009)
10- Bolz Bolz “Take A Walk” (2000)
CloZee et Scarfinger, les Bonnie & Clyde du “dubstep folk”
nov 13 2013Folk fingers in the noise. Les Toulousains aux doigts d’or sont de retour et cette fois ils jouent ensemble. CloZee, la fée glitch à la guitare, et Scarfinger le beatmaker à la console MPC jouent même aux Bandits, osant le carambolage entre cordes country folk et boucles stroboscopiques. Leur hold up a d’la gueule.
Bonus vidéo : le duo sur canapé (Cuir Center)
Les Yellow Dogs décimés
nov 13 2013Faits divers. Dans la nuit de dimanche à lundi, deux des membres des Yellow Dogs, les frères Arash et Soroush Farazmand, batteur et guitariste, ainsi qu’un autre musicien ont été tués chez eux par Ali Akbar Mohammadi Rafie, membre des Free Keys, autre groupe iranien, qui s’est ensuite suicidé avec le fusil qu’il avait caché dans un étui à guitare. Ces Chiens jaunes venaient d’Iran. Ils étaient sortis de l’anonymat et de la censure imposée dans leur pays, en 2009, grâce au film “Les Chats persans” de Bahman Ghobadi, plongée dans la scène rock underground iranienne. Dans la foulée, ils s’étaient exilés à New York où ils continuaient à jouer leur rock entre new et cold wave. Les deux rescapés des YD, absents au moment de la fusillade, Koory Mirzeai et Siavash “Obash” Karampour, ont rendu hommage à leurs trois « frères”. Ecoutez “Molly”, et sa basse tous crocs dehors.