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for mars, 2013
Sonny and the Sunsets, sous le soleil, la plage
mar 31 2013Un jour / Un son : “Dark Corners”. “I can’t wait to find my little place in your weird world” chante l’Américain Sonny Smith dans ce premier extrait de son nouvel album avec les Sunsets, “Antenna to the Afterworld”. Pourtant, sa pop de plage très inspirée par les Beach Boys, le rock psyché et les Feelies devrait lui ouvrir grand vos portes. En tout cas, il est bienvenu à la maison avec ce titre mélancolique qui nous met en joie.
Rachid Taha, cow-boy d’Arabie
mar 31 2013Un jour / Un son : “Galbi”. Taha n’est pas mort. Il vient même de dégainer un nouvel album, “Zoom”. Sur ce disque inégal se distingue “Galbi” qui voit Rachid jouer les Django arabisant. Ça lui va comme un gant, lui le fan d’Amérique. On vous recommande aussi sa reprise de « Now or Never” de qui vous savez, avec la Française Jeanne Added et “Fakir”, rock ébouriffant.
En concert les 15 et 16 mai au Trianon, Paris 18, le 17 à Allonnes (72), le 19 à Saint-Laurent de Cuves (50), le 15 juin à Carcassonne (11), le 6 août à Sète (34).
Playlist ezik # 15 : Kompakt, 20 ans de techno de Cologne
mar 31 2013Let’s tanz ! L’eau de Cologne est réputée pour sa fraîcheur. La techno de Cologne, pour son minimalisme froid. Il y a tout juste vingt ans, dans la ville allemande, le disquaire Delirium faisait autorité pour les fans de techno. Rebaptisé Kompakt, il devint tout à la fois distributeur, label et agence artistique. Via ses compilations “Total”, Kompakt a popularisé une musique répétitive, qui fait froid dans le dos mais souvent chaud aux gambettes sur les dancefloors underground. Avec ses vedettes, les Suédois de The Field, le Brésilien Gui Boratto, les Islandais de GusGus et une clique d’Allemands dont le patron Michael Mayer, les Superpitcher ou DJ Koze. Ils sont tous dans “20 Jahre Kompakt / Kollektion 1”, la première compilation qui fête l’anniversaire. D’autres suivront, ainsi que des concerts des artistes maisons.
En bonus, “I Don’t Smoke” du Chilien Matias Aguayo.
Benjamin Clementine, le grand frisson
mar 30 2013Un jour / Un son : “Cornerstone”. On ne sait pas ce que ce Ghanéen au charisme fou a traversé comme épreuves, si même il en a traversées, mais il chante, scande et joue du piano comme si sa vie en dépendait. “Cornerstone” qu’il a écrit et composé file des frissons. C’est soul, c’est bon.
Woodkid vs Kavinsky, on refait le match
mar 30 2013K.O. technique. A ma gauche, Vincent “Kavinsky” Belorgey, 38 ans, alias le Mike Post de la génération Y. Son “Magnum” à lui s’appelle The Driver, et il roule en Chevrolet Malibu 1973 au son de “Nightcall”, le tube mondial de Kavinsky sis sur la BO du film “Drive” (Ryan, le scorpion, le cure-dent, tout ça). Vous suivez ?
A ma droite, Yoann « Woodkid” Lemoine, 30 ans, réalisateur de pubs plusieurs fois couronné, puis de clips remarqués (pour Katy Perry, Lana Del Rey, Drake ou même Nolwenn), devenu compositeur romantique depuis deux ans, et son génial “Iron”.
Tous deux ont sorti leur premier album il y a quelques jours, tous deux concourent pour le titre de mec le plus cool de la pop française, en version électro-french touch pour K, en version baroque à cordes pour W. Et c’est W qui gagne par KO.
Kavinsky se rêve sans doute en John Carpenter mais tout ce qu’il a gagné à tripoter ses synthés analogiques c’est de pomper le pire des bandes-son télé des années 1980. Résultat, “Outrun”, un album où l’on croise Goldorak jouant à la air guitar (“Protovision”), Deux flics à Miami (“Dead Cruiser”), L’Homme qui valait trois milliards (“Grand Canyon”), on en passe et des plus ringards… On a même droit à une parodie de Justice (“Rampage”). Heureusement, il y a “Nightcall” donc et “Odd Look”, digne de Daft Punk, LE modèle de Kavinsky.
Face à cette électro MS-DOS, la pop rétrofuturiste de Woodkid abuse de cordes et de percussions monstres pour magnifier des mélodies qui n’en demandent pas temps. Dans son album trop copieux, qui peinent à émouvoir, on a retenu “The Golden Age” piano-cordes-voix qui dégénère épique à 1’35, frôlant Coldplay sans tomber dedans ; le très cinématographique “Conquest of Spaces” et “Iron”, le ptit chef d’œuvre du ptit bonhomme en bois (ici le Gucci Vump remix, un modèle).
Photo : Saskia Lawaks, vogue.fr
Kurt Vile, ça plane pour lui
mar 27 2013Un jour / Un son : “Never Run Away”. Entrez sans frapper : ici, pas d’intro assommante, juste la guitare d’un gars à cheveux très longs, une batterie light et sa voix planante, avant que ne débarque un clavier psyché. Le garçon est né à Philadelphie en 1980 (dans une famille de dix enfants !) mais on se croirait à San Francisco en 1967. Trippant.
Nouvel album, « Waking On A Pretty Daze”, le 8 avril.
En concert le 8 juin, à la Maroquinerie, Paris 19.
Photo : Shawn Brackbill
Riff met d’la joie à Paname
mar 27 2013Un jour / Un son : “A Paris”. Riff Cohen ou le rayon de soleil que Paname attend depuis des mois. Cette jeune et jolie Israélienne, née à Tel Aviv il y a vingt-huit ans d’une mère franco-algérienne et d’un père israélien d’origine tunisienne, compte s’installer dans la Ville Lumière qu’elle chante et danse avec une fraîcheur à désarmer tous les cyniques qui pullulent en ville. Patricia, sa mère, dont elle porte le nom de jeune fille, écrit la plupart des textes. Riff se charge des mélodies, qui marient rock alternatif, cordes et chœurs orientaux. Une affaire de famille qui pourrait bien emporter la mise l’été venu.
Premier album, “A Paris”, disponible le 9 avril (il est sorti en 2011 en Israël).
En concert le 9 avril au Café de la Danse, Paris 11.
Arthur Beatrice, pop de sang royal
mar 24 2013Un jour / Un son : “Midland”. Les quatre Londoniens d’Arthur Beatrice (dont deux frangis) excitent la curiosité des oreilles de bon goût (l’axe BBC-France Inter) depuis deux ans en ayant tout juste publié une poignée de singles. Il y a dix jours, le groupe mystère annonçait la sortie imminente de son premier album, sur sa page FB. En attendant, vous pouvez les découvrir grâce à “Midland”, pop bien mise hantée par la voix d’Ella Girardot, mi-(Charlotte)Rampling mi-(Ellie)Goulding.
Un vieux Bowie pour vendre un tout nouveau smartphone
mar 22 2013Une pub / Un son : Sony Xperia Z – “Sound and Vision”. Le timing est parfait. En pleine rétromania Bowie, l’inventeur du Walkman nous raconte sa propre histoire, de sa première télé couleur portable jusqu’à son tout dernier smartphone au son de “Sound and Vision”. Le presque tube d’un album qui n’en compte aucun, “Low”, sorti en 1977, deux avant le premier baladeur à cassette du japonais. Pour le film réalisé par Tarsem Singh (“The Cell”, “Blanche Neige”), “Sound and Vision” a été remixé par le musicien indien Sonjay Prabhakar.
C’est la tournée des Diamond Rugs
mar 22 2013Un jour / Un son : “Gimme A Beer”. Un tube de pubs ou de virée entre mecs en chemises à carreaux, vers Vegas… ou Nashville, d’où vient le leader des Diamond Rugs, John McCauley. Il a réuni quelques potes des légendaires Los Lobos, des Black Lips ou de Dead Confederate pour constituer ce super groupe, qui sort son premier album le 25 mars.
This is a love song
mar 21 2013Un jour / Un son : “Nothing So Great”. James Blake a deux cousins au Canada, Evelyn Mason et Jeremiah Klein, alias Evy Jane. Comme le ténébreux Anglais, le duo de Vancouver invente un R&B au ralenti, minimaliste. Quelques sons synthétiques posés comme des galets par Jeremiah pour guider la voix de Evelyn vers les sommets. “Nothing So Great” (n’est-ce pas les gueulardes à paillettes ?)
OSS 117 – Séquence Chicha au Machu Pichu
mar 20 2013Un jour / Un son : “Danza de los Simpsons”. On vous parle pas de la pipe à eau de chez Momo, mais de la Chicha du Pérou des sixties : une pop hallucinogène qui injectait alors des doses de guitare surf et de mellotron dans la cumbia de Colombie. Le groupe Chicha Libre, basé à New York, s’est fait une spécialité de cette musique “éclectrique”, n’hésitant pas à reprendre Satie, Love ou les Clash (“Guns of Brixton”) en version latino-psychédélique. “Danza de los Simpsons”, extrait de leur nouvel EP, “Cuatro Tigres”, pourrait accompagner les aventures enfumées de OSS 117 au sommet du Pérou. C’est Manu Chao qui va être jaloux.
En concert le 26 mars avec Las Ondas Marteles à L’Ermitage, Paris 20, le 29 à Toulouse, le 30 à Agen, le 31 à La Rochelle.
Dernier album : “Canibalismo”.
Il est comment le Strokes ? Beau bizarre
mar 20 2013Qui ne tente n’a rien. Avertissement au lecteur : ezik n’aime pas dire du mal des Strokes, parce que la voix de Julian, parce que la guitare d’Albert, parce que la classe (américaine en l’occurrence), si on oublie bien sûr les mélanges perfecto-survêt de Casablancas.
Leur petit nouveau, “Comedown Machine” est sans aucun doute le disque avec lequel la bande prend le plus de risques : celui de faire fuir les fans des débuts, celui aussi de ne pas attirer de nouveaux convertis.
On ne connaissait pas un tel falsetto à Julian Casablancas, qui mue parfois en Morten Harket… Il s’amuse bien sur “Tap out”, “One Way Trigger” et “Chances”. Déroutant mais on ne dit pas non.
On vous prescrit sans hésiter “80′s Comedown Machine”, ballade malade, chantée par un Julian pas au mieux.
On envoie “Call It Fate Call It Karma” à David Lynch, pour la B.O. de son prochain beau-film-qui-fait-mal-à-la-tête.
Vocoder rugissant, guitares au galop, “50 50” est un rodéo de 3’45. Emballant (voir vidéo ci-dessus).
Avec “Happy Ending”, tout est dans le titre.
“Slow Animals”, mélodie et rythmes alternatifs, est une bête curieuse. “Welcome To Japan” aussi, mais on préfère.
A éviter : l’autocaricature “All the time” et l’inutile “Partners In Crime”.
Chocolat (amer), androïde (sexy) et Cascadeur (casqué)
mar 19 2013Une pub / Un son : Nestlé Grand Chocolat – “Meaning (Choral)”. Une androïde lustrée et gaulée comme un fantasme entre dans un salon bourgeois, tombe nez à nez avec une tablette de noir 70%, se casse un carré et le déguste comme si sa vie virtuelle en dépendait. Pour accompagner ce goûter rétro-futuriste, une voix descendue du ciel qui chante “I’m invisible like a monster”. Un extrait de “Meaning (Choral)” du Français Cascadeur (album “The Human Octopus”, 2011). Alexandre Longo, qui cache son visage sous un casque ou un masque de catcheur mexicain, avait eu droit à un quart d’heure de gloire dans la foulée de sa victoire au concours CQFD des Inrockuptibles. Après avoir un peu disparu de la circulation, il a annoncé récemment sur sa page Facebook que son nouvel album était terminé et qu’il sortirait mi-avril.
Playlist ezik #14 : Les Femmes s’en mêlent
mar 19 2013Girls rock ! Vendôme, Toulouse, Amiens, Roubaix, Dijon, La Rochelle, Paris… Partout en France, jusqu’au 31 mars, la scène féminine indépendante (Rihanna n’est pas invitée) fait son festival. Depuis seize ans maintenant, après les célébrations compassées du 8 mars, Les Femmes s’en mêlent, “militant, solidaire, défricheur et indispensable” laissent la scène, la parole et les amplis aux girls qui comptent déjà ou vont compter demain.
Cette année, on se précipite pour danser sur l’electro-clash du duo allemand Tubbe, l’hallucinant hip-hop électro zoulou de la Sud-Africaine Cata Pirata et ses Skip&Die ou les mélodies synthétiques et mélancoliques de la Française EDH.
On découvrira pour la première fois en France le folk poignant de l’Anglaise Hollie Fullbrook alias Tiny Ruins, on se laissera toucher par Peau, par l’immense Alela Diane, par l’intrigante Mesparrow.
Et on craquera sans doute pour le trio anglais Novella, comme au bon vieux temps du shoegaze de Lush. Le programme et d’autres sons sur www.lfsm.net
Illustration : aversionofperversion.tumblr.com
Mesparrow, le courage d’un oiseau rare
mar 19 2013Un jour / Un son : “Next Bored Generation”. Marion Gaume s’est choisi un drôle de nom d’oiseau, le moineau en anglais (sparrow). Un volatile beaucoup plus commun dans nos contrées que la musique et le chant de cette Tourangelle passée par les Beaux Arts. Elle chuchote, elle voltige, elle caresse, elle croone, elle gospel, elle blues, et défie la gravité qui plombe si souvent la chanson française (même en anglais…). La preuve avec l’inclassable “Next Bored Generation”, extrait de son premier album “Keep This Moment Alive”. On vous recommande aussi “The Symphony” et “On The Cliff”.
En concert le 22 mars à Rennes (35), le 23 à Laval (53), le 25 au Divan du Monde, Paris 18 dans le cadre du festival Les Femmes s’en mêlent (www.lfsm.net), le 26 à Joué-les-Tours (37), le 27 à Lorient (56)…, le 14 mai au Café de la Danse, Paris 11. www.facebook.com/mesparrow
Photo : Emma Picq, emmapicq.tumblr.com
Ne raillez pas Rhye
mar 18 2013Un ange passe. A l’écoute de l’album du duo Mike Milosh (le Canadien) et Robin Hannibal (le Danois), un des plus attendus du mois, un des plus célébrés aussi par ceux-qui-savent, on se retrouve sur un fil, prêt à tomber du côté light de la soul, celui du “Smooth Operator” de Sade. C’est l’effet que nous ont fait “3 Days” et “Major Minor Love” par exemple. Mais sur “Woman”, il y a aussi , et surtout, “The Fall” qui aura sauvé nos dimanches d’hiver, les cordes de’“Open” transcendées par la voix séraphique de Mike (non ce n’est pas une fille qui tutoie si bien les anges), “Hunger” et sa disco de cocktail chic (miam) ou le synthé entêtant de “Woman” enveloppé des circonvolutions cotonneuses de Mike. Décidément, sa voix reste un mystère désarmant.
Black Rebel Motorcycle Club, bien ou bien ?
mar 18 2013Un jour / Un son : “Let The Day Begin”. L’équipée sauvage est de retour avec un single (extrait de leur tout nouvel album “Specter At The Feast”) à qui on laisse une chance même s’il a tendance à nous faire boire du Oasis plutôt que du Jack D. Et pourquoi on lui laisse cette chance ? Parce qu’on aime les Black Rebel Motorcycle Club et leurs atours, le noir, le cuir (plus la capuche sur scène où ils atomisent la concurrence), la guitare droit devant, tantôt psyché-lascive (“Beat The Devil’s Tattoo”), tantôt brut de fonderie (“What Happened To My Rock’n Roll”, “Shadow’s Keeper”), la voix de voyou et la mélodie jamais laissée pour compte (on n’est pas chez les métalleux là !). Jusque là, les Californiens ont une carrière à la Brando (ils lui ont piqué le nom de son gang de bikers dans “L’Equipée sauvage”) : des sommets irrésistibles (le premier album ou “Howl”) et du pilotage automatique (“Baby 81”). On écoute le nouvel album avant de le situer… En attendant, guettez leur prochain concert.
Iggy Azalea, Barbie fait du rap (explicit content)
mar 18 2013Playlist vidéo. Iggy Azalea, à ne pas confondre avec Azealia Banks, est venue au monde il y a vingt-deux ans à Sydney, en Australie, mais a grandi dans l’immense ferme de son père dessinateur de BD, à Mullumbimby, berceau de la contre-culture des seventies (Nouvelles Galles du Sud). Là, à défaut de croiser Mad Max, Amethyst Amealia Kelly, de son vrai nom, s’encanaille en écoutant très tôt le rap de Tupac Shakur et le R&B des TLC. Elle monte même un éphémère trio de rappeuses à 14 ans. Deux ans plus tard, elle fait croire à ses parents qu’elle part quelque temps en vacances au pays du rap, son Amérique à elle. Elle n’en est toujours pas revenue. Miami, Houston, Atlanta, la blonde girl se cherche avant de se poser à Los Angeles. Avec son surnom bitchy, son booty de mannequin (elle a signé récemment un contrat avec Levi’s), ses cheveux blonds de Barbie, ses saillies à base de pu$$y n $hit et son flow sexy, elle publie ses premiers freestyles en ligne, puis une mixtape, “Ignorant Art” (“My World”, “Pu$$y”, “Dirt In Your P…y Ass Bitch”) et enfin se fait repérer par le rappeur T.I.. Il doit produire son premier album plusieurs fois reporté et attendu pour l’été. Son titre ? “The New Classic”. Ni plus ni moins. Qu’elle n’attende pas trop longtemps quand même, parce que sa trap music, le flow du rap avec les beat de l’electro (pas très loin du dubstep donc), a sans doute un avenir limité. Heureusement, il reste son body language accessible à tous.
Casual Sex, petit plaisir d’Ecosse
mar 14 2013Un jour / Un son : « Stroh 80″. C’est votre jour de chance, vous ne passez pas par la case « Harlem Shake » et ezik vous offre un deuxième single avant minuit. Il a été enregistré à Glasgow par les Casual Sex. Le pays du whisky et des châteaux hantés exportent aussi un très bon rock depuis les premiers cris de The Exploited en 1979 jusqu’à l’avènement de Franz Ferdinand à partir de 2004 (et on n’oublie pas bien sûr les Jesus and Mary Chain, Orange Juice, Teenage Fanclub ou Vaselines, vénérés par Kurt Cobain, un homme de goût). Voici donc les Casual Sex, soit guitare à effets spéciaux-basse-batterie et un certain Sam Smith au chant, tantôt désinvolte (Bowie), tantôt glam (re-Bowie), et irrésistible tout le temps. Premier essai prometteur.
Illustration : affiche de concert créée par Julian Dicken